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Politique

L’écrivain Boualem Sansal exclu des mesures de grâce en Algérie : un espoir médical subsiste

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Condamné à cinq ans de prison pour ses prises de position, l’auteur octogénaire, atteint d’un cancer, pourrait bénéficier d’une libération pour raisons humanitaires.

L’Algérie a célébré le 63e anniversaire de son indépendance en accordant des grâces présidentielles à plusieurs détenus, mais l’écrivain Boualem Sansal n’en fait pas partie. Condamné définitivement en appel à une peine de cinq ans d’emprisonnement pour « atteinte à l’unité nationale », il reste exclu des mesures de clémence en raison de la nature de son infraction. Ses déclarations controversées sur des questions territoriales liées au Maroc, publiées dans un média français, lui ont valu cette sanction judiciaire.

Malgré cette décision, une lueur d’espoir persiste pour l’auteur de 80 ans, souffrant d’un cancer de la prostate. Une grâce médicale, accordée discrétionnairement par le président Abdelmadjid Tebboune, pourrait encore intervenir. Les autorités françaises avaient d’ailleurs plaidé en ce sens, invoquant des considérations humanitaires et l’état de santé préoccupant du romancier.

Cette situation rappelle le cas du journaliste Khaled Drareni, libéré en 2021 après une condamnation similaire, à la faveur d’un geste politique lors de l’anniversaire du mouvement Hirak. Par le passé, des milliers de détenus ont également bénéficié de décrets d’apaisement, montrant que des solutions existent en dehors des procédures judiciaires classiques.

L’issue dépend désormais de la volonté des plus hautes sphères du pouvoir algérien, qui pourraient choisir de privilégier une approche compassionnelle face à la détresse d’une figure majeure de la littérature maghrébine.

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