Europe
Le pape François souffre d’une infection respiratoire et va rester hospitalisé « quelques jours », annonce le Vatican

Le pape François, hospitalisé à Rome, souffre d’une infection respiratoire et va rester à l’hôpital « quelques jours », a annoncé le Saint-Siège mercredi 29 mars en début de soirée. Les examens « ont mis en évidence une infection respiratoire (hors infection Covid 19) qui nécessitera quelques jours de prise en charge médicale à l’hôpital », est-il précisé dans un communiqué.
Le Vatican avait d’abord annoncé à la mi-journée l’hospitalisation de François en invoquant des « examens programmés ». « Ces derniers jours, le pape François a éprouvé des difficultés à respirer et, cet après-midi, il a été admis à la polyclinique A. Gemelli pour des contrôles médicaux », a finalement déclaré dans la soirée le porte-parole du Saint-Siège Matteo Bruni.
Le Vatican n’a pas précisé si le pape serait en mesure de présider la messe des Rameaux dimanche ou les célébrations prévues pour la semaine sainte et Pâques.
Dans la matinée, le pape argentin, qui a franchi mi-mars le cap des 10 ans de son pontificat, avait participé comme chaque mercredi à l’audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre, au cours de laquelle il est apparu souriant, saluant les fidèles de sa « papamobile ».
François, qui se déplace en chaise roulante depuis mai 2022 en raison de douleurs chroniques au genou, avait déjà été hospitalisé, pendant 10 jours, à l’hôpital Gemelli en juillet 2021 pour une lourde opération du côlon. Dans un entretien en janvier, il laissait entendre que ses problèmes d’inflammation des diverticules – hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif – étaient revenus.
Jorge Bergoglio a expliqué avoir gardé des « séquelles » de l’anesthésie subie au moment de cette intervention, qui l’ont poussé à écarter jusqu’ici la possibilité d’une intervention chirurgicale au genou.
Ses douleurs au genou, qui l’ont notamment obligé à annuler plusieurs rendez-vous en 2022 et à reporter un voyage en Afrique, sont au cœur de conjectures autour d’une éventuelle démission. Il a toujours laissé la porte ouverte à ce scénario, à l’image de son prédécesseur Benoît XVI, qui avait renoncé à sa charge, prenant le monde entier par surprise.
En juillet, François avait confié qu’il ne pourrait « plus voyager » au même rythme qu’auparavant, allant jusqu’à évoquer la possibilité de se « mettre de côté ». Mais en février, il a jugé que la renonciation d’un pape ne devait « pas devenir une mode », assurant que cette hypothèse ne figurait « pas sur son agenda pour le moment ».
Des soignants le suivent en permanence, au Vatican comme pendant ses déplacements à l’étranger, mais ses récents problèmes de santé l’ont conduit à officiellement créer une nouvelle fonction, celle d' »assistant de santé personnel ».
Europe
Allemagne : l’extrême droite atteint un de ses plus hauts niveaux depuis l’après-guerre

Selon les derniers sondages, le parti Alternative pour l’Allemagne arriverait au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates.
Si les élections se déroulaient ces samedi 3 et dimanche 4 juin en Allemagne, le parti Alternative pour l’Allemagne (AFD) serait, selon les derniers sondages, au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz, à environ 18%, derrière la CDU-CSU (29%) mais nettement devant les écologistes (14%). Dix ans après sa création, l’AFD atteint ainsi un niveau que le parti d’extrême droite n’a connu qu’à une reprise, à l’été 2018.
L’AFD profite en premier lieu de l’impopularité de la coalition au pouvoir, dont l’action, dans un contexte d’inflation, de récession et d’inquiétude liée à la guerre en Ukraine, n’est saluée que par un Allemand sur cinq, selon une enquête publiée jeudi 1er juin par la chaîne ARD (en allemand). De leurs côtés, les conservateurs de la CDU-CSU, dans l’opposition depuis le départ d’Angela Merkel, peinent à incarner une alternative.
Si deux électeurs sur trois de l’AfD placent toujours l’immigration au premier rang de leurs préoccupations, le parti d’extrême droite semble tirer profit de son opposition à la politique climatique du gouvernement. Ce positionnement lui permet ainsi d’atteindre un de ses plus hauts niveaux de popularité depuis l’après-guerre.
Europe
Conseil de l’UE: le Parlement demande que la Hongrie n’exerce pas sa présidence

Les députés européens ont voté une résolution demandant de repousser la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils estiment que la Hongrie n’est pas apte à diriger ni à représenter l’Union européenne.
Les députés européens ont adopté une résolution le jeudi 1er juin, avec 442 voix contre 144, appelant les 27 pays membres à reporter la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils expriment leurs inquiétudes concernant l’État de droit en Hongrie et soulignent l’incapacité présumée du gouvernement hongrois à assumer la présidence, à proposer des compromis, à établir des priorités communes et à représenter l’Union européenne.
C’est pourtant ce que la Hongrie devra faire, d’autant qu’elle prend la présidence le 1er juillet 2024, à une date cruciale, juste après les élections européennes et donc au moment du choix des nouveaux présidents des institutions communes.
Les députés soulignent que l’ordre des présidences semestrielles, bien que fixé des années à l’avance, a déjà été chamboulé plusieurs fois, dernièrement pour cause de Brexit et auparavant pour cause d’adhésion de nouveaux États membres dans l’UE.
Si les 27 refusent de repousser la présidence hongroise, certains députés proposent de faire de ces six mois une plateforme pour l’opposition magyare au Parlement européen, de refuser d’organiser des rencontres ou des conférences de presse avec la présidence et surtout de refuser les négociations informelles sur les textes législatifs et de tout soumettre à de longues procédures de vote.
Europe
Des firmes agrochimiques accusées d’avoir caché la dangerosité de leurs pesticides à l’UE

Des firmes agrochimiques auraient dissimulé certaines études sur pesticides en Europe, mettant en danger le développement du cerveau des consommateurs.
Certaines firmes agrochimiques auraient volontairement caché à l’Union européenne certaines études menées sur les pesticides qu’ils souhaitaient commercialiser sur le continent. Ce sont des chercheurs de l’université de Stockholm qui révèlent ces informations dans la revue Environmental Health ce jeudi 1er juin et notamment les conséquences graves sur le développement du cerveau.
Ces études réalisées par les firmes ont été menées il y a plus de vingt ans pour certaines et, selon les chercheurs suédois, elles auraient pu changer la donne à l’époque, en poussant les régulateurs européens à refuser l’autorisation des produits. Trois insecticides et un fongicide, utilisés notamment sur les cultures de tomates, de fraises, de pomme de terre et d’aubergines, sont concernés.
Testés au début des années 2000 sur des rats de laboratoire – pendant la grossesse des femelles – ces quatre produits ont affecté le cerveau des nouveau-nés, en modifiant leur taille, mais aussi en retardant l’âge de leur maturation sexuelle et leur prise de poids. Ces études ont pourtant bien été transmises aux autorités américaines, mais dans le dossier européen qu’il faut constituer pour l’approbation de la substance, les pièces n’ont pas été fournies.
Le géant de l’agrochimie Bayer, cité par les chercheurs, se justifie en disant que l’Union européenne n’avait pas explicitement demandé les résultats de ces études et qu’elles n’auraient pas eu d’impact, de toute façon, sur l’interdiction des produits. Mais selon les chercheurs suédois qui révèlent l’affaire, quatre études sur les neuf qui ont été omises, auraient pu a minima limiter leur utilisation en jouant sur la quantité autorisée ou sur l’indication des risques encourus.
Pour éviter que cela ne se reproduise, ils suggèrent de recouper les données disponibles sur ces substances à travers le monde, et de sanctionner la rétention d’information sur la toxicité. L’Europe délègue ce pouvoir aux régulateurs nationaux, et à ce jour, aucune amende de ce genre n’a été infligée.
-
CultureEn Ligne 7 jours
Décès : l’humoriste Guillaume Bats est mort à l’âge de 36 ans
-
SèteEn Ligne 3 jours
Azais-Polito remporte le bronze aux Épicures 2023 : un élan pour la gastronomie sétoise
-
PoussanEn Ligne 4 jours
Crise Financière à Poussan : la directrice générale des services, quitte le navire !
-
GigeanEn Ligne 2 jours
Gigean : le premier adjoint dénonce la gestion autoritaire et réclame le respect de la démocratie
-
PolitiqueEn Ligne 7 jours
Eric Ciotti souhaite rendre publics les noms des personnes arrêtées en possession de stupéfiants
-
FranceEn Ligne 7 jours
Le ministre du Travail OIivier Dussopt sera jugé pour « favoritisme » en novembre prochain
-
CultureEn Ligne 4 jours
Sète : plongeon musical dans les années 80 pour une cause noble
-
HéraultEn Ligne 4 jours
Hérault : nouvelle aide à la restauration pour les collégiens