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Le conflit Hamas/Israël entre dans sa deuxième semaine, pas de répit en vue

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Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont repris de plus belle lundi, au terme d’une semaine noire ayant fait 200 morts dans l’enclave palestinienne, sans perspective d’une trêve entre Israël et le mouvement Hamas qui continue ses tirs de roquettes.

Après un déluge de feu dans la nuit, l’armée israélienne a lancé de nouvelles frappes, tandis que dans le sud d’Israël, les sirènes d’alarme n’ont cessé de retentir pour alerter de tirs de roquettes en provenance du territoire palestinien limitrophe.

Le Croissant-Rouge qatari a affirmé que ses bureaux dans la ville de Gaza avaient été endommagés par une frappe. Le ministère de la Santé a aussi affirmé que ses locaux avaient été touchés de même qu’une clinique.

Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans l’enclave minée par la pauvreté et sous blocus israélien depuis près de 15 ans, a menacé de tirer de nouvelles roquettes en direction de Tel-Aviv si l’aviation israélienne ne cessait « pas de cibler des civils ».

« Nous ne pouvons rien faire d’autre que de rester chez nous, la mort peut arriver à tout moment », a lancé Rouba Abou Al-Auf, qui vit dans la ville de Gaza, cible de plusieurs raids. « Les bombardements sont fous et ne font pas de distinction entre les gens. »

Secours et habitants de Gaza ont tenté de déblayer des gravats et d’éteindre des incendies, notamment dans une usine de matelas en mousse. Les missiles israéliens ont laissé par endroits des cratères dans la chaussée et fortement endommagé le réseau électrique.

L’armée a dit avoir ciblé des tunnels souterrains et les maisons de commandants du Hamas, affirmant que certaines servaient à « stocker des armes ».

Le Jihad islamique, deuxième groupe armé palestinien de Gaza, a annoncé la mort de Hossam Abou Harbid, l’un de ses commandants. Des centaines de personnes ont participé à ses funérailles.

« A plein régime »

Depuis le début des hostilités, le 10 mai, 200 Palestiniens ont été tués à Gaza dont au moins 59 enfants, et plus de 1.300 blessés, selon un bilan palestinien. Dimanche, 42 personnes, dont au moins huit enfants et deux médecins, ont péri, bilan quotidien le plus lourd depuis le début des hostilités.

Le Programme alimentaire mondial a annoncé une aide d’urgence pour plus de 51.000 personnes dans l’enclave palestinienne. Quelque 40.000 habitants ont dû fuir leur maison, trouvant pour beaucoup refuge auprès de l’ONU.

Côté israélien, 10 personnes ont été tuées, dont un enfant, et 294 blessées après des tirs de roquettes.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé la population, en particulier les habitants du sud d’Israël, à « limiter leurs activités en extérieur ».

Les groupes armés palestiniens ont tiré plus de 3.350 roquettes vers le sol israélien depuis le 10 mai, un rythme inédit. D’après l’armée, 90% ont été interceptées par le système anti-missile « Dôme de fer ».

« Notre campagne contre les organisations terroristes continue à plein régime », a affirmé M. Netanyahu.

Il a jugé que la tour abritant les locaux de la chaîne qatarie Al-Jazeera et de l’agence Associated Press, pulvérisée samedi par une frappe, était « une cible parfaitement légitime », affirmant s’appuyer sur des informations des services de renseignement.

« Diplomatie silencieuse »

En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, le président Mahmoud Abbas a reçu l’émissaire américain Hady Amr et a plaidé pour « la nécessaire intervention » de Washington.

« Les Etats-Unis sont engagés dans une diplomatie silencieuse et intensive et nos efforts se poursuivront », a tweeté le conseiller pour la sécurité nationale, Jake Sullivan.

Mais les Etats-Unis se sont opposés lundi, pour la troisième fois en une semaine, à l’adoption d’une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU sur le conflit, qui appelait à « une cessation des violences » et à « la protection des civils, notamment les enfants », selon des diplomates.

« Vous écrivez l’Histoire avec des mains ensanglantées », a taclé le président turc Recep Tayyip Erdogan à l’adresse de son homologue Joe Biden.

Celui-ci a indiqué qu’il allait parler lundi avec M. Netanyahu, après lui avoir fait part samedi de sa « grande inquiétude ».

« Nécessité absolue

A Berlin, la chancelière Angela Merkel a exprimé sa solidarité avec Israël, tout en souhaitant la fin des violences « le plus rapidement possible ».

Et les présidents français Emmanuel Macron et égyptien Abdel Fattah-Al-Sissi ont souligné « la nécessité absolue de mettre fin aux hostilités ».

Le nouveau conflit a éclaté le 10 mai avec un barrage de roquettes du Hamas sur Israël en « solidarité » avec les centaines de manifestants palestiniens blessés dans des heurts avec la police israélienne sur l’Esplanade des mosquées à Jérusalem-Est. A l’origine des violences, la menace d’expulsion de familles palestiniennes au profit de colons israéliens dans ce secteur palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans.

Les hostilités se sont étendues à la Cisjordanie, où des affrontements avec l’armée israélienne ont fait 19 morts en une semaine.

En Israël, les tensions restent vives dans les villes « mixtes », où vivent Juifs et Arabes israéliens. Les policiers y sont déployés en force pour éviter de nouveaux dérapages.

La dernière grande confrontation entre Israël et le Hamas remonte à l’été 2014. Le conflit de 51 jours a ravagé Gaza et fait au moins 2.251 morts côté palestinien, la plupart des civils, et 74 côté israélien, quasiment tous des soldats.

Europe

Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

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Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

Au moins 11 personnes tuées dans une triple frappe russe, l’Ukraine réclame un renforcement de ses défenses aériennes.

Une triple frappe russe a frappé la grande ville de Tcherniguiv dans le nord de l’Ukraine, faisant au moins 11 morts et 22 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Igor Klimenko. Le président Volodymyr Zelensky a réagi en pointant du doigt le manque d’aide de l’Occident dans la défense du pays.

Le président Zelensky a déclaré que l’Ukraine manquait de défenses aériennes suffisantes pour empêcher de telles attaques. Il a déploré le fait que la Russie bombarde quotidiennement les villes ukrainiennes, utilisant des missiles et des drones explosifs, notamment pour cibler les infrastructures énergétiques du pays.

Face à une aide occidentale qui semble diminuer, l’Ukraine peine à intercepter ces attaques. Zelensky a exhorté ses partenaires internationaux à fournir davantage d’armements et de systèmes de défense aérienne pour renforcer la capacité de l’Ukraine à se protéger.

L’attaque sur Tcherniguiv survient dans un contexte où l’Ukraine tente de faire face à l’agression russe depuis plusieurs années. Fondée il y a plus de 1 000 ans, Tcherniguiv est une ville historique qui a été lourdement bombardée par l’armée russe depuis le début de l’offensive.

Dans un autre incident, des médias russes ont rapporté une attaque ukrainienne sur la base militaire de Djankoï en Crimée, avec des vidéos montrant des explosions impressionnantes au milieu de la nuit. Selon des sources, des missiles tactiques ATACMS fournis par les États-Unis à l’Ukraine pourraient avoir été utilisés lors de cette attaque.

Les pertes dans les rangs russes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, il y a deux ans, sont estimées à environ 50 000 soldats, selon des médias russes et britanniques. Les autorités russes ne divulguent pas officiellement leurs pertes, tandis que Zelensky a reconnu en février la mort de 31 000 militaires ukrainiens.

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Europe

Italie : un restaurant offre une bouteille de vin aux clients qui se séparent de leur portable

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Italie : un restaurant offre une bouteille de vin aux clients qui se séparent de leur portable

À Vérone, une initiative originale pour encourager les convives à profiter pleinement de leur repas sans les téléphones portables.

Le restaurant Al Condominio, situé à Vérone en Italie, propose une expérience gastronomique unique en son genre : laisser son téléphone portable à l’entrée dans une boîte fermée à clé en échange d’une bouteille de vin gratuite. Cette initiative, rapportée par The Guardian, vise à inciter les convives à savourer pleinement leur repas sans les distractions constantes des appareils électroniques.

Le propriétaire de l’établissement, Angelo Lella, explique : « Nous voulions ouvrir un restaurant différent des autres. La technologie devient un problème, il n’est pas nécessaire de regarder son téléphone toutes les cinq secondes. » Pour encourager cette déconnexion temporaire, il offre généreusement une bouteille de vin à tous ceux qui participent à cette initiative.

Angelo Lella compare l’addiction aux téléphones portables à une drogue et estime que cette initiative permet aux clients de « mettre de côté » cette dépendance et de profiter pleinement de leur vin et de leur repas.

Le processus est simple : les convives déposent leur téléphone dans une boîte fermée à clé à l’entrée du restaurant et reçoivent en échange une clé pour récupérer leur appareil à la fin du repas. Ceux qui sont pleinement satisfaits de leur expérience sont également invités à laisser un avis sur le repas, à déposer dans la même boîte que leur téléphone. Les commentaires les plus élogieux peuvent même leur valoir une invitation à dîner gratuitement dans le restaurant.

Depuis la mise en place de cette offre, Angelo Lella rapporte un franc succès : « La réponse a été très positive. 90% des clients ont choisi de laisser de côté leur téléphone en échange du vin. »

Cette initiative originale témoigne de la volonté du restaurant Al Condominio de créer une atmosphère conviviale et déconnectée, où les clients peuvent pleinement apprécier leur repas et leur compagnie, sans les distractions incessantes des appareils électroniques.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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