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JO-2020: Riner, le désenchantement

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Teddy Riner n’aura pas réussi son pari: battu en quart de finale, le judoka a échoué à décrocher un troisième titre consécutif de champion olympique de judo, dans le berceau de son sport, vendredi aux Jeux olympiques de Tokyo, lors d’une matinée noire pour les Français.

Dans un combat qu’il semblait maîtriser face au N.1 mondial, le russe Tamerlan Bashaev, Riner a été contré dans la prolongation et battu sur waza-ari. Dans l’après-midi, il devra remporter deux combats pour espérer le bronze.

Mais le bronze, même olympique, ce n’est pas ce qui guide le double champion olympique des + 100 kg (2012, 2016).

Il n’y avait pas de meilleur endroit que le Nippon Budokan, le temple du judo japonais, pour entrer dans la légende. Car c’est bien à un exploit que s’attaquait le Français de 32 ans.

Dans l’histoire, un seul autre judoka, le Japonais Tadahiro Nomura, a réussi à devenir triple champion olympique. C’était dans la catégorie des moins de 60 kg, en 2000, 2004 et 2008.

Ce vendredi, Nomura est assuré de rester unique pendant encore quelques années.

Blessure au genou

Pour Riner, la tâche s’annonçait complexe, car le géant s’avançait dans l’incertitude, en raison d’une blessure contractée il y a cinq mois au ligament croisé du genou gauche, une blessure seulement révélée récemment.

« Bien sûr, de temps en temps, (mon genou) me fait mal, mais ça ne m’empêche pas de m’entraîner, d’aller au bout de moi-même », confiait Riner à l’AFP à propos de son genou.

Le judo français peut toutefois compter sur Romane Dicko, chez les + 78 kg, pour viser l’or quand même vendredi. Elle sera en lice en demi-finale à partir de 17h00 locales (10h00) face à la Cubaine Idalys Ortiz.

A 21 ans, la double championne d’Europe a ajouté en janvier dernier une victoire de prestige au Masters à son palmarès précoce.

Le défaite de Riner est symbolique d’une matinée assommante pour le clan français, dans l’ensemble des sports.

Alors que Riner ne pouvait aller plus loin, l’équipe de France d’épée, tenante du titre, a également été éliminée dès les quarts de finale du tournoi olympique, par le Japon, à la dernière touche (45-44).

le BMX à terre

Et la finale du BMX, qui promettait beaucoup avec trois Français en piste sur les huit prétendants, a accouché d’une souris: Joris Daudet, encore à la lutte pour le bronze dans le dernier virage, a chuté, Sylvain André a terminé 4e et Romain Mahieu 6e…

Auparavant, les Françaises Mathilde Lamolle et Céline Goberville avaient été éliminées à l’issue des qualifications de l’épreuve de pistolet à 25 m (tir sportif)

Et Lisa Barbelin, dernier espoir de médaille en tir à l’arc pour la France, a été éliminée dès les huitièmes de finale de l’épreuve individuelle.

Heureusement, l’athlétisme arrive !

Le sport olympique N.1 a débuté vendredi au Stade olympique de Tokyo, et s’apprête à phagocyter les Jeux à partir de ce week-end, même si l’absence d’Usain Bolt, et son charisme, vont beaucoup manquer.

L’athlétisme est lui aussi fortement impacté par les restrictions sanitaires liées au Covid-19. Jeudi, l’élimination avant même le début de la compétition du perchiste américain Sam Kendricks, positif au Covid, a remis au goût du jour les craintes liées à une éventuelle contamination d’autres athlètes au village olympique.

Et les images vides des tribunes du stade olympique –même si les couleurs des sièges de l’enceinte peuvent habillement agir en trompe-l’œil– ne vont pas aider à soulever l’enthousiasme d’office.

En matinée, les femmes les plus rapides du monde ont fait leurs gammes lors des séries, avec des chronos impressionnants pour l’Ivoirienne Marie-José Talou (10.78, record d’Afrique), et les Jamaïcaines Elaine Thompson (10.82) et Shelly-Ann Fryser-Price (10.84).

En soirée, la seule finale au programme de de ce premier jour –la première des 48 prévues jusqu’au 8 août– le 10.000 m  messieurs est programmée à 20h30 locales, 13h30 en France.

Patron du fond mondial depuis 2019, l’Ougandais Joshua Cheptegei est le champion du monde et recordman du monde (26 min 11 sec 00), et le grand nom de la première grande finale d’athlétisme de ces JO.

Parviendra-t-il à signer au Japon un doublé olympique 5000 m/10.000 m, à l’image des dernières grandes figures des longues distances, Kenenisa Bekele (2008) et Mo Farah (2012, 2016) comme il l’ambitionne ?

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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