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JO-2020: pas de miracle pour Lavillenie, exploit des volleyeurs

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Diminué par les deux chevilles endolories, Renaud Lavillenie n’a pu monter sur son troisième podium olympique à la perche tandis que les volleyeurs ont réussi un exploit en battant la Pologne, double championne du monde, en quarts de finale (3-2), mardi à Tokyo.

Déja handicapé par une récente entorse cheville gauche, le Clermontois, champion olympique 2012 et 2e en 2016, a été touché à l’autre cheville après une mauvaise chute à l’échauffement.

Trop mal, trop dur ! Lavillenie s’est contenté d’un saut bien sûr insuffisant à 5,70 m. Huitième, il n’a pu qu’être spectateur de la fin du concours et fut le premier à tomber dans les bras du nouveau champion olympique, le Suédois Armand Duplantis.

La perche avait un grand favori : Duplantis. A 21 ans, le jeune homme n’a pour seul adversaire que le record du monde, qu’il possède déjà (6,18 m). Une fois le titre assuré, il a tenté en vain d’ajouter un centimètre à sa marque pour ce qui fut le vrai suspense de ce concours.

Mais Duplantis ne fut pas le seul à briller. Le Norvégien Karsten Warholm qui a pulvérisé le record du monde du 400 m haies et la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, qui a réussi le doublé 100-200 m comme à Rio, la journée olympique fut belle à Tokyo.

Le cyclisme ouvre son compteur

La farandole d’exploits a commencé dès le matin.

Sitôt la ligne franchie, Warholm en a arraché son maillot de rage en hurlant, se prenant la tête à deux mains, incrédule en voyant son temps 45 sec 94.

En un mois et deux courses le Norvégien de 25 ans a abaissé un record du monde vieux de… 29 ans. Début juillet, il avait déjà effacé des tablettes la marque de l’Américain Kevin Young, qui datait des JO de Barcelone en 1992 (46.70 contre 46.78).

« J’ai couru comme pour sauver ma peau », a lâché le Norvégien.

En soirée, on attendait un duel Elaine Thompson-Herah – Shelly-Ann Fraser-Pryce sur 200 m. Il n’y eut pas de duel. La première nommée s’est détachée à l’entrée de la ligne droite pour réussir le doublé 100-200 m, comme à Rio-2016.

Sa victoire est assortie du deuxième chrono le plus rapide de l’histoire (21.53), derrière celui de Florence Griffith-Joyner aux Jeux de Séoul en 1988 (21.34).

Mais la surprise de la course est venue du couloir N.5.

La Namibienne Christine Mboma, qui ne court le 200 m que depuis deux mois, a réalisé une fin de course ahurissante pour finir deuxième.

Athlète hyperandrogène de 18 ans, Mboma a explosé cette saison pour devenir la 7e meilleure performeuse de tous les temps sur 400 m. Mais elle a dû se rabattre sur le demi-tour de piste interdite de s’aligner sur sa distance de prédilection, en raison du règlement sur l’hyperandrogénie.

Depuis 2019, les athlètes hyperandrogènes doivent en effet suivre un traitement pour faire baisser leur taux de testostérone pendant six mois consécutifs avant de pouvoir participer à une compétition internationale du 400 m au mile.

Pour les athlètes français en revanche la journée a viré au fiasco. Outre Lavillenie, Alexandra Tavernier a fini au pied du podium au marteau et Wilhem Belocian a été éliminé au 1er tour sur 110 m haies. De belles chances de podium se sont envolées.

Du coup la médaille du jour est venue du cyclisme, qui a enfin ouvert son compteur. Sur la piste de Izu, à 145 km au sud de la capitale, les poursuiteurs ont remporté la médaille de bronze, le 24e podium pour la France.

Ce trio Florian Grengbo, Sébastien Vigier et Rayan Hélal a 22 ans de moyenne d’âge et peut envisager l’avenir avec ambition. et l’avenir c’est  Paris-2024.

Les volleyeurs brillent

Dans les sports collectifs, le BHV (Basket-Hand-Volley) a réussi le triplé chacun prenant son billet pour le dernier carré.

La palme est revenue aux volleyeurs en fin de journée qui ont fait tomber la Pologne, double championne du monde à l’issue d’un 5e set de feu (3-2).  

Nikola Karabatic et sa bande ont écrasé Bahreïn (42-28) et attendent maintenant l’Egypte et les basketteurs ont dominé difficilement l’Italie (84-75) pour voir se dresser devant eux la Slovénie et son génie Luka Doncic.

Dans le gymnase, les projecteurs étaient tous braqués sur Simone Biles.

La quadruple championne olympique à Rio et star attendue de ces Jeux a fait montre de caractère pour aller chercher à la poutre, son agrès de prédilection, une médaille de bronze.

Ce podium conclut une semaine cauchemardesque pour l’Américaine, en proie aux doutes et à un mal bien connu des gymnastes, une dangereuse perte de repères dans l’espace. Avant ce concours, elle avait abandonné le concours général par équipes -mais remporté l’argent-, renoncé au concours général individuel puis à trois des quatre finales par appareils.

Elle qui visait six médailles d’or repart de Tokyo avec une médaille en argent, une en bronze et surtout beaucoup de doutes.

Enfin l’escalade a fait son entrée officielle dans le programme olympique avec une journée réservée aux qualifications, que les frères Bassa et Mickaël Mawem ont franchi aisément avant la finale de jeudi.

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C1: le PSG retrouve son rival barcelonais sous la menace terroriste

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C1: le PSG retrouve son rival barcelonais sous la menace terroriste

Le Paris Saint-Germain (PSG) se prépare à affronter Barcelone dans un contexte sécuritaire tendu, suite à des menaces terroristes, alors que les deux équipes se retrouvent en quart de finale de la Ligue des champions.

Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé un renforcement considérable de la sécurité à Paris en réponse à des menaces du groupe jihadiste État islamique visant les matchs des quarts de finale de la compétition.

Malgré ce contexte sécuritaire, les joueurs du PSG restent concentrés sur le match. Danilo Pereira, défenseur du club, souligne l’importance de se focaliser sur le football malgré les mesures de sécurité renforcées.

Cette saison, le PSG affiche de bonnes performances, malgré les doutes liés aux départs de Neymar et Messi. Toujours en lice en Ligue des champions, en finale de la Coupe de France et en tête du classement de la Ligue 1, l’équipe se sent confiante. Les confrontations avec Barcelone suscitent toujours des passions chez les joueurs et les supporters.

L’entraîneur du PSG, Luis Enrique, ancien joueur et entraîneur du Barça, reconnaît l’importance de ces matchs. Surnommé le « socio culer », il avoue que son cœur reste attaché à Barcelone malgré son engagement envers Paris.

La rivalité entre les deux équipes a été renforcée depuis la « remontada » historique de Barcelone en 2017, où le PSG a subi une défaite retentissante. Depuis lors, les deux clubs se sont affrontés à plusieurs reprises, marquant ainsi une rivalité intense.

Malgré les départs de stars telles que Neymar et Messi du Barça vers le PSG, ainsi que celui d’Ousmane Dembélé, le match promet d’être disputé. Les deux équipes se battront pour la victoire dans un duel qui dépasse les simples enjeux sportifs.

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Football – EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

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Football - EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Trois jours après leur défaite face à l’Allemagne, les Bleus ont retrouvé le chemin de la victoire en battant le Chili 3-2 à Marseille. Malgré une performance en dents de scie, l’équipe française a su rebondir grâce notamment à Randal Kolo Muani, auteur d’un but et d’une passe décisive, dans un match marqué par les blessures de Jonathan Clauss et d’Eduardo Camavinga.

L’équipe de France, remaniée depuis son dernier match, a connu un début difficile en encaissant un but dès les premières minutes du match. Cependant, elle a rapidement réagi avec des offensives plus abouties, permettant à Youssouf Fofana d’égaliser rapidement. Peu après, Randal Kolo Muani a donné l’avantage aux Bleus d’une tête bien placée.

Malgré quelques frayeurs, notamment avec un tir sur le poteau du gardien Mike Maignan, les Français ont su maintenir leur avance grâce à un but d’Olivier Giroud. Le Chili a réduit l’écart en marquant un deuxième but, mais la France a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.

Cette victoire permet à l’équipe de France de rebondir après sa défaite contre l’Allemagne et de regagner en confiance avant les prochaines échéances, notamment l’Euro de football qui débutera en juin.

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l’Angleterre

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l'Angleterre

Le XV de France clôture le Tournoi des Six Nations 2024 avec une victoire épique face à l’Angleterre (33-31), mais les apparences sont parfois trompeuses. Malgré cette performance, qui assure une deuxième place dans le tournoi, l’équipe française reste confrontée à plusieurs défis majeurs.

Sur le papier, les statistiques semblent encourageantes : une deuxième place derrière l’Irlande, la quatrième en cinq ans ; la deuxième meilleure attaque du tournoi ; Thomas Ramos sacré meilleur réalisateur avec 63 points à son actif.

Cependant, ces chiffres dissimulent une réalité plus mitigée pour le XV de France, qui a connu un Tournoi laborieux. Le début chaotique avec une défaite face à l’Irlande (17-38), suivie d’une victoire laborieuse en Écosse (20-16) et d’un nul décevant contre l’Italie (13-13), a été suivi de deux victoires éclatantes au Pays de Galles (45-24) et contre l’Angleterre.

Le sélectionneur Fabien Galthié a qualifié ce tournoi d' »enfer » où l’équipe a dû faire preuve de solidité et de résilience. Près de six mois après la déception du quart de finale de la Coupe du Monde 2023, les Bleus peinent encore à digérer cette sortie prématurée de la compétition.

Malgré des moments difficiles, les joueurs ont su montrer leur unité et leur détermination. Louis Bielle-Biarrey a souligné que ces épreuves allaient renforcer l’équipe à l’avenir.

La défense, point fort autrefois, a été le talon d’Achille de l’équipe avec quatorze essais encaissés, le pire bilan depuis l’arrivée de Fabien Galthié. Malgré tout, le XV de France a pu compter sur ses talents individuels, avec des actions décisives de joueurs comme Gaël Fickou, Damian Penaud ou Léo Barré.

Cette épreuve a également permis à certains joueurs de se révéler, tandis que les cadres ont retrouvé leur rang, en l’absence de joueurs clés comme Antoine Dupont ou Romain Ntamack. La discipline de l’équipe s’est améliorée, bien que quelques cartons jaunes et rouges aient été distribués au cours du tournoi.

Maintenant, les regards se tournent vers la tournée estivale en Argentine, où l’équipe devra confirmer ses progrès et renforcer sa cohésion.

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