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Enquête pour déterminer les causes d’une explosion dans un port de Dubaï

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Les autorités de Dubaï enquêtent jeudi sur les causes d’une explosion ayant provoqué dans la nuit un incendie dans le port principal de Dubaï, l’un des plus fréquentés du monde.

L’incendie, qui s’est déclaré à 23H55 (19H55 GMT) sur un porte-conteneurs du port de Jebel Ali, dans le sud de l’émirat, a été maîtrisé et aucune victime n’a été signalée, a indiqué dans la nuit de mercredi à jeudi le service de communication du riche émirat du Golfe.

« Dieu merci, tout est sécurisé. C’est un incident naturel survenu dans un des conteneurs qui abritait des substances inflammables », a déclaré plus tard Mona al-Marri, la directrice de ce bureau à la chaîne télévisée Al-Arabiya.

« Les autorités du port de Jebel Ali mènent une enquête approfondie sur la cause de l’incendie et ses circonstances », ont-elles confirmé, citées par le service de communication de Dubaï.

Jeudi, des voitures de police et des camions de pompiers étaient garés aux abords du bateau très endommagé, battant pavillon des Comores et appelé Ocean Trader. Des conteneurs incendiés étaient visibles depuis le quai.

Le navire transportait 130 conteneurs « dont trois contenaient des matières inflammables », a indiqué la police de Dubaï aux télévisions locales.

« Les premiers éléments (dont nous disposons) indiquent qu’un frottement ou de la chaleur a pu entraîner l’explosion », a déclaré le chef de la police de Dubaï, le général Abdallah Khalifa al-Marri, à Al-Arabiya.

« Il n’y avait pas de substances radioactives ou d’explosifs », a-t-il souligné.

Retour à la « normale »

Les autorités ont indiqué que l’incendie s’était déclaré sur le bateau au moment où il s’apprêtait à accoster.

Selon elles, l’équipage de 14 personnes a été évacué avant l’explosion, et le feu a été maîtrisé au bout de 40 minutes.

Un hélicoptère a été dépêché sur le site, placé sous très étroite surveillance et rendu inaccessible, a constaté un journaliste.

Le grand port de Jebel Ali est notamment le siège du géant émirati DP World, un des principaux opérateurs portuaires mondiaux qui gère 49 terminaux dans le monde.

Sur Twitter, DP World a indiqué jeudi que ses « opérations se déroulaient normalement » dans l’ensemble du port.

Pouvant accueillir des porte-avions, Jebel Ali a été le port d’escale le plus actif de la marine américaine en dehors des Etats-Unis en 2017, selon le centre de recherche du Congrès américain.

De tels incidents sont rares dans la cité-Etat ultra-sécurisée de Dubaï, l’une des sept principautés qui composent les Emirats arabes unis.

Fenêtres qui « tremblent »

« J’étais dehors sur mon balcon. Mon ami a vu quelque chose de jaune arriver (comme) le soleil. J’ai pris la photo et après (il y a eu) un bruit », a tweeté une internaute qui réside près du site de l’explosion.

Un habitant du quartier de Marina, proche du port, a lui déclaré à l’AFP avoir « vu les fenêtres trembler »: « je vis ici depuis 15 ans et c’est la première fois que je vois et entends cela ».

Parmi les 10 premiers mondiaux, le port de Jebel Ali a traité en 2019 un volume de 14,1 millions d’EVP (Equivalent vingt pieds, une unité de mesure pour les conteneurs).

Quelque 8.000 entreprises sont basées dans la Jebel Ali Free Zone (JAFZA), qui a contribué à hauteur de 23% au produit intérieur brut (PIB) de Dubaï l’année dernière. Il s’agit de la plus grande zone commerciale du Moyen-Orient.

En l’espace de 50 ans, l’émirat est passé d’une petite ville portuaire à un carrefour régional du transport, du commerce, du tourisme ou encore des services financiers.

Pauvre en pétrole, Dubaï a l’économie la plus diversifiée des pays arabes du Golfe, attirant des travailleurs du monde entier dans différents secteurs d’activité.

 

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Gaspillage alimentaire: face à l’ampleur du phénomène dans le monde, l’ONU appelle à agir

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Gaspillage alimentaire: face à l'ampleur du phénomène dans le monde, l'ONU appelle à agir

L’Organisation des Nations unies pour l’environnement sonne l’alarme face à la crise du gaspillage alimentaire dans le monde, appelant à des mesures urgentes pour contrer ce phénomène. Un rapport publié révèle que 1,05 milliard de tonnes de nourriture ont été gaspillées en 2022, représentant un cinquième de tous les aliments disponibles pour les consommateurs.

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), les ménages sont les principaux responsables de ce gaspillage, ayant gâché 631 millions de tonnes de nourriture en 2022, suivi par le secteur de la restauration (290 millions de tonnes) et le secteur de la vente au détail (131 millions de tonnes).

Ce gaspillage a un impact significatif sur l’environnement et la société, souligne Clémentine O’Connor de l’ONU environnement, en contribuant aux émissions de gaz à effet de serre, notamment de méthane, responsable de l’augmentation des températures mondiales. De plus, ces pertes représentent 940 milliards de dollars de pertes économiques annuelles, alors que près de 783 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde.

Richard Swannel de l’ONG britannique Wrap souligne que le gaspillage alimentaire n’est pas seulement un problème des pays riches, mais concerne également les pays à faible revenu, avec seulement 7 kg de différence de gaspillage par personne et par an entre les deux catégories. Des exemples de réussite, tels que la réduction de 31 % du gaspillage alimentaire au Japon et de 18 % au Royaume-Uni, démontrent qu’une action concertée peut apporter des résultats positifs.

Le PNUE insiste sur la nécessité d’une action immédiate, soulignant que seul un nombre limité de pays dispose de données consolidées sur le gaspillage alimentaire. Malgré les engagements pris en 2022 par les pays du monde entier pour réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2030, davantage d’efforts sont nécessaires pour atteindre cet objectif.

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Julian Assange obtient un nouveau répit pour contester son extradition

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Julian Assange obtient un nouveau répit pour contester son extradition

La Haute Cour de Londres a accordé à Julian Assange un sursis supplémentaire dans sa lutte contre son extradition vers les États-Unis. Les magistrats ont donné trois semaines au gouvernement américain pour fournir des garanties sur la procédure judiciaire entourant le fondateur de WikiLeaks en cas d’extradition.

Cette décision fait suite à un recours de M. Assange, qui souhaitait une ultime audience en appel pour contester son extradition. Les magistrats britanniques ont exigé des garanties de la part des États-Unis, notamment concernant le traitement de M. Assange en tant que ressortissant australien, l’assurance qu’aucune peine de mort ne serait requise à son encontre, ainsi que sa protection en vertu du premier amendement de la Constitution américaine, garantissant la liberté d’expression.

Si ces garanties ne sont pas jugées suffisantes par la justice britannique, une nouvelle audience sera organisée pour débattre à nouveau de la légitimité de la demande d’appel de Julian Assange. En revanche, si les garanties sont considérées comme valables, l’audience en appel aura lieu et une décision sera prise sur le fond de l’affaire.

Cette décision accorde à Julian Assange quelques semaines de répit et lui offre une nouvelle opportunité de se défendre. Cependant, une extradition reste possible à l’issue de cette procédure. En cas d’extradition, M. Assange pourra encore faire appel devant la Cour européenne des droits de l’homme.

La justice américaine poursuit Julian Assange pour avoir publié plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines à partir de 2010, en partenariat avec plusieurs médias internationaux, dont Le Monde. Parmi ces documents, une vidéo montrait des civils, dont des journalistes, tués par un hélicoptère de combat américain en Irak en 2007.

Julian Assange avait été arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans passés à l’ambassade d’Équateur à Londres pour éviter son extradition vers la Suède dans une affaire d’enquête pour viol, classée sans suite la même année.

Des voix se sont élevées pour exhorter le président américain Joe Biden à abandonner les dix-huit chefs d’accusation retenus contre Julian Assange, qualifiés d’espionnage, durant le mandat de Donald Trump. La santé de M. Assange, détenu depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, suscite également des préoccupations, certains craignant un risque de suicide en cas d’extradition.

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Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, le candidat de la « rupture », remporte la présidentielle

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Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, le candidat de la « rupture », remporte la présidentielle
Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, le candidat de la « rupture », remporte la présidentielle

Libéré de prison il y a dix jours seulement, le vainqueur de la présidentielle a assuré lors de sa première déclaration officielle que son pays resterait « l’allié sûr et fiable » de tous les partenaires étrangers « respectueux ». Emmanuel Macron lui a adressé ses vœux de réussite.

Les rues de Dakar ont été le théâtre d’une explosion de joie lorsque les premières tendances de l’élection présidentielle ont été annoncées, révélant la victoire du candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Les partisans de l’opposition ont célébré cette victoire avec enthousiasme, tandis que le candidat de la majorité, Amadou Ba, a reconnu sa défaite.

Amadou Ba, lors d’une déclaration à ses partisans au siège de l’Alliance pour la République, avait exprimé son espoir d’un second tour. Cependant, dès le lendemain matin, les médias sénégalais ont unanimement proclamé la victoire écrasante de Bassirou Diomaye Faye. Plusieurs autres candidats, y compris d’anciens rivaux politiques, ont également félicité le vainqueur.

La défaite du camp présidentiel constitue un revers significatif, les résultats indiquant une large défaite dans toutes les grandes villes du pays. Cette défaite est interprétée comme un vote de sanction contre les 12 années de pouvoir de Macky Sall, marquées par des promesses non tenues et des scandales de corruption.

Le scrutin s’est déroulé dans le calme, avec une participation estimée à plus de 61 % selon la société civile. Les Sénégalais, impatients de voter après plusieurs reports, ont exprimé leur satisfaction quant à la conduite pacifique du processus électoral.

Bassirou Diomaye Faye, relativement peu connu jusqu’à son arrestation en mai 2023, devient ainsi le cinquième président du Sénégal et le plus jeune jamais élu. Son élection intervient dans un contexte de grandes attentes de la population, en particulier des jeunes, pour un changement significatif dans le pays.

Le nouveau président a promis de ne jamais trahir les Sénégalais et s’est engagé à œuvrer pour un allègement du coût de la vie et une refondation des institutions. Son défi principal sera de réconcilier une nation divisée après des années de tensions politiques.

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