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Décès : « Une page se tourne »: Jean-Louis Trintignant tire sa révérence à 91 ans

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Lelouch, Chéreau, Haneke …. Il a travaillé avec les plus grands réalisateurs: figure majeur du cinéma et du théâtre français, l’acteur aux 120 films, Jean-Louis Trintignant s’est éteint vendredi à l’âge de 91 ans. 

L’acteur de « Et Dieu… créa la femme » et « Amour », que l’on disait gravement malade, est « mort paisiblement, de vieillesse, ce matin, chez lui, dans le Gard, entouré de ses proches », ont indiqué son épouse et de la famille dans un communiqué adressé.

Ses obsèques se dérouleront dans l’intimité.

La vie de l’acteur, à la voix enveloppante, a été marquée par plusieurs drames dont la mort de sa fille Marie, actrice, tuée en 2003 sous les coups de son compagnon, Bertrand Cantat.

Drame qui avait suscité l’émoi et dont il ne s’était jamais remis.

« À l’intérieur de moi, tout est détruit », confiait-il après le drame qui l’avait conduit à s’éloigner des plateaux pendant une dizaine d’années.

Le président de la République Emmanuel Macron a salué vendredi la mémoire d’un « formidable talent artistique » qui « a accompagné un peu nos vies à travers la cinéma français ». « C’est une page qui se tourne », a ajouté le chef de l’État, évoquant la « voix douce » du comédien.

Entré dans l’histoire du cinéma avec « Un homme et une femme » de Claude Lelouch, où il incarnait un pilote automobile amoureux d’Anouk Aimée sur la plage de Deauville, Jean-Louis Trintignant a remporté un prix d’interprétation à Cannes pour « Z » de Costa Gavras en 1969 et un César du meilleur acteur pour « Amour » de Michael Haneke, Palme d’or 2012.

Sa dernière apparition sur le grand écran date de 2019 avec « Les plus belles années d’une vie », où il retrouvait sa partenaire Anouk Aimée et le réalisateur Claude Lelouch.

Il avait également fait une rapide apparition, face caméra, lors de la cérémonie des César 2021, où il était apparu très diminué.

Une voix et un sourire

« Après Belmondo, encore un frère qui part et je suis bouleversé », a réagi Alain Delon, 86 ans, qui avait tourné avec lui dans « Flic Story » de Jacques Deray (1975).

« C’était quelqu’un de rare, de déroutant dans le bon sens. Un immense comédien. Il a travaillé toute sa vie avec son magnétophone à la main à dire des poèmes et à la fin de sa vie, enfin les quatre dernières années, il a bouleversé tout le monde en disant des poèmes merveilleux et d’une façon merveilleuse.

Et il a fait des grands films, bien sûr Lelouch, mais y a aussi le conformiste, rouge, enfin des films superbes », a réagi sur BFMTV son ex-épouse Nadine Trintignant, mère de ses enfants.

Un peu moins connu que les deux monstres sacrés du cinéma tricolore Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, décédé en septembre 2021, Jean-Louis Trintignant reste une figure incontournable du cinéma et du théâtre qu’il a traversé jusqu’à la fin des années 2010.

Un flegme, une voix et un magnétisme rendent sa présence si spécifique pour des millions de spectateurs.

Né le 11 décembre 1930 à Piolenc dans le Vaucluse, ce fils d’industriel a suivi à Paris les cours de comédie de Charles Dullin, avant de débuter sur les planches en 1951.

C’est le film « Et Dieu… créa la femme » (1956), de Roger Vadim, qui le révèle de manière retentissante. Lui et Brigitte Bardot, sa partenaire de jeu.

Il y joue un mari piqué au vif. Dans la vraie vie, c’est pourtant l’inverse qui se produit. Une passion amoureuse nait avec « BB ».

Il enchaînera ensuite les films à succès côtoyant tous les réalisateurs phares du cinéma: Costa-Gavras, Claude Lelouch, Éric Rohmer, Michael Haneke, Claude Chabrol, ou Patrice Chéreau. Au total, il a tourné dans près de 120 films.

Il avait quitté le cinéma après avoir reçu le César pour son rôle dans « Amour ».

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Décès de Frédéric Mitterrand, figure inclassable de la culture et de la télévision française

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Décès de Frédéric Mitterrand, figure inclassable de la culture et de la télévision française

L’ex-ministre de la Culture et homme de télévision décède à 76 ans après une lutte contre le cancer.

Jeudi dernier, la France a perdu une de ses figures marquantes de la culture et de la télévision avec le décès de Frédéric Mitterrand à l’âge de 76 ans. Ancien ministre de la Culture et neveu de l’ancien président François Mitterrand, il s’est éteint chez lui à Paris après un combat acharné contre un cancer agressif, a annoncé sa famille à l’AFP.

Frédéric Mitterrand, connu pour sa passion pour le cinéma et les arts, a laissé un héritage indélébile dans le paysage culturel français. Son parcours atypique l’a amené à être à la fois un homme de télévision adulé et un homme politique engagé.

Nicolas Sarkozy, ancien président et collègue de Frédéric Mitterrand au sein du gouvernement, a exprimé son immense tristesse et rendu hommage à un homme « profondément cultivé et délicat, un être à part, sensible et attachant ». Il a salué le travail de l’ancien ministre, rappelant son enthousiasme et son talent dans l’exercice de ses fonctions.

Jack Lang, ancien ministre socialiste de la Culture, a également exprimé sa peine et souligné l’amitié de longue date qui le liait à Frédéric Mitterrand. Il a rappelé la passion et l’amour de ce dernier pour les arts et la culture, ainsi que leur fidélité commune envers François Mitterrand.

Frédéric Mitterrand a marqué le paysage télévisuel français avec des émissions telles que « Etoiles et toiles », où il partageait sa passion pour le cinéma avec le public. Son engagement dans le service public, après son départ de TF1, a également été salué. En tant qu’écrivain, il n’a pas hésité à aborder des sujets controversés, mais sa contribution à la promotion des arts et de la culture reste indéniable.

Né le 21 août 1947 à Paris, Frédéric Mitterrand a mené une carrière riche et diversifiée, passant de la télévision à la politique sans jamais perdre sa passion pour les arts. Sa nomination à la tête de la Villa Médicis à Rome, suivie de son mandat de ministre de la Culture, a été marquée par des réalisations significatives, dont le Mucem à Marseille et la Philharmonie à Paris.

Avec la disparition de Frédéric Mitterrand, la France perd non seulement un homme politique et une personnalité télévisuelle, mais aussi un fervent défenseur de la culture et des arts, dont l’héritage continuera d’inspirer les générations futures.

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Décès : Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort, est mort à l’âge de 95 ans

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Décès : Robert Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort, est mort à l'âge de 95 ans

Robert Badinter, figure emblématique de la politique et de la société française, s’est éteint ce vendredi 9 février à l’âge de 95 ans.

La France pleure le décès de Robert Badinter, un géant du droit et de la politique française. À l’âge de 95 ans, Badinter s’est éteint, laissant derrière lui un héritage indélébile dans la lutte pour les droits de l’homme et la justice.

Né à Paris le 30 mars 1928, Robert Badinter a consacré sa vie à la défense des valeurs démocratiques et des libertés fondamentales. Avocat de renom, il a plaidé dans des affaires emblématiques, défendant ardemment les droits des plus vulnérables et combattant l’injustice sous toutes ses formes.

C’est sans doute son rôle dans l’abolition de la peine de mort en France qui reste le plus marquant. En tant que Garde des Sceaux sous la présidence de François Mitterrand, Robert Badinter a mené une campagne courageuse pour mettre fin à cette pratique barbare. En 1981, ses efforts ont abouti à l’abolition de la peine de mort en France, un moment historique qui a marqué le progrès de la société vers une justice plus humaine et éclairée.

Mais son engagement pour la justice ne s’est pas arrêté là. Robert Badinter a également occupé le poste prestigieux de président du Conseil constitutionnel français de 1986 à 1995, où il a continué à défendre les principes de l’État de droit et de la démocratie.

Au-delà de ses fonctions officielles, Robert Badinter a été une voix influente dans le débat public, plaidant sans relâche en faveur des droits de l’homme, de la liberté d’expression et de la justice sociale. Son érudition, son intégrité et sa détermination ont fait de lui une figure respectée non seulement en France, mais dans le monde entier.

Avec la disparition de Robert Badinter, le monde perd un visionnaire, un humaniste et un défenseur infatigable de la dignité humaine. Son héritage continuera d’inspirer les générations futures à lutter pour un monde plus juste et plus équitable.

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Décès : Jacques Delors, figure de la construction européenne, est mort à 98 ans

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Décès : Jacques Delors, figure de la construction européenne, est mort à 98 ans

L’ancien président de la Commission européenne et père de l’euro s’éteint à l’âge de 98 ans.

Jacques Delors, l’ardent défenseur de la construction européenne, l’architecte de l’euro, et une éphémère figure de la gauche française à la présidentielle de 1995, est décédé mercredi à l’âge de 98 ans.

Sa fille, Martine Aubry, maire socialiste de Lille, a confirmé la nouvelle en déclarant que l’ancien président de la Commission européenne « est décédé ce matin (mercredi) à son domicile parisien dans son sommeil ».

L’annonce de sa disparition a suscité des hommages élogieux de la part de dirigeants nationaux et européens. Le président Emmanuel Macron a salué « l’inépuisable artisan de notre Europe », tandis que le chancelier allemand Olaf Scholz l’a qualifié de « visionnaire » devenu « un architecte de l’UE ». Le président du Conseil européen, Charles Michel, a souligné son rôle en tant que « grand Français et grand Européen ».

Jacques Delors a occupé le poste de président de la Commission européenne de 1985 à 1995, où il a joué un rôle central dans la mise en place du marché unique, la signature des accords de Schengen, l’Acte unique européen, le lancement du programme Erasmus, la réforme de la politique agricole commune, et la création de l’Union économique et monétaire, aboutissant à la naissance de l’euro.

Même après son départ de la Commission européenne, Jacques Delors est resté un fervent défenseur de l’intégration européenne, appelant à davantage d’audace, notamment à l’ère du Brexit et face aux défis posés par les mouvements populistes.

Sa carrière politique avait également été marquée par une brève période de candidature à l’élection présidentielle française de 1995, où il avait suscité de grands espoirs au sein de la gauche. Cependant, il avait choisi de ne pas se présenter, une décision qui avait surpris le pays et qui avait marqué un tournant dans la politique française.

Né à Paris en 1925, Jacques Delors était issu d’un milieu simple et catholique. Sa carrière avait débuté dans la Banque de France avant qu’il ne rejoigne la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), contribuant à sa transformation en CFDT.

En 1974, à l’âge de 49 ans, il avait rejoint le Parti socialiste français, se définissant comme un social-démocrate. Sous la présidence de François Mitterrand, il avait occupé le poste de ministre de l’Économie et avait été l’un des initiateurs du tournant de la rigueur à partir de 1982, évitant ainsi à la France une crise inflationniste.

Jacques Delors laisse derrière lui un héritage politique et européen considérable, marqué par sa vision audacieuse de l’Europe et son engagement indéfectible en faveur de l’intégration européenne. Son décès coïncide avec celui de Wolfgang Schäuble, figure marquante de la politique allemande de l’après-guerre, soulignant ainsi la fin d’une époque pour l’Europe.

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