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Vendée Globe: Ruyant et Bestaven en embuscade derrière Dalin

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Charlie Dalin, toujours en tête du Vendée Globe, voit ses concurrents se rapprocher à grande vitesse, s’attendant « à perdre encore un peu » sur Thomas Ruyant et Yannick Bestaven, à moins de 100 milles.

A l’approche du Cap Leeuwin (pointe sud de l’Australie), Charlie Dalin (Apivia) résiste et reste toujours leader du tour du monde en solitaire et sans escale.

Mais la menace n’a jamais été aussi présente dans son sillage depuis qu’il s’est envolé en tête de la course : Thomas Ruyant (LinkedOut), à 79 milles (147 km), et Yannick Bestaven (Maître CoQ IV), à 91 milles (169 km) fondent sur lui et avancent bien plus rapidement.

Voguant à la vitesse moyenne la plus élevée du trio de tête avec 19 noeuds constants contre 13 pour Dalin, Yannick Bestaven a affirmé dimanche en avoir « profité pour attaquer ».

« Avant, la mer était vraiment en mauvais état, on plantait dans les vagues, donc on ne pouvait pas aller vite, maintenant on peut être à fond et ça fait plaisir », précise le navigateur de 47 ans.

Au 34e jour de course, le moral est moins bon sur le bateau Apivia, où Charlie Dalin doit composer avec des éléments moins favorables.

« Je ne suis pas de nature à me plaindre, mais là, entre la grosse dépression d’il y a trois jours puis la zone de molle que j’ai traversée hier, j’ai envie de dire que ça suffit ! J’ai perdu 16 milles par heure hier. Quand on sait qu’on se bat pour gagner le moindre mille c’est dur à avaler », confiait-il dimanche matin.

Comme au coin du feu

Pour expliquer le coup de mou de celui qui est en tête depuis le 23 novembre, le reste de la flotte a suspecté des avaries. « Je sais qu’on suppute sur mes problèmes techniques, mais ça n’a été qu’un problème technique de ‘pas de vent’, Apivia va bien », affirme Dalin.

Un des autres adversaires des navigateurs est le froid prégnant dans les mers du Sud, où Yannick Bestaven admet parfois faire tourner le moteur pour recharger les batteries du navire : « L’air chaud du moteur me rappelle pendant une heure la cheminée et cette sensation d’être au coin du feu ».

Si un trio s’est clairement détaché, le reste de la meute avance à un bon rythme et réduit même l’écart sur la tête de course, de la 4e à la 11e place.

Damien Seguin (Groupe Apicil) et l’inoxydable Jean Le Cam (Yes We Cam!), qui naviguent sans foils, ces appendices latéraux permettant de s’élever au-dessus de l’eau, font mieux que résister et occupent les 4e et 5e place, se retrouvant parfois à moins de 5 milles de distance l’un de l’autre.

Après six abandons, ils ne sont plus que 27 en lice, avec un Jérémie Beyou (Charal) ayant quitté la dernière place qu’il occupait depuis son départ retardé des Sables d’Olonnes.

Le skipper français a franchi le Cap de Bonne-Espérance aux côtés de Sébastien Destremau (Merci) dans la nuit de samedi à dimanche.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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