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Un épisode cévenol met la moitié sud de la France en alerte rouge

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Un épisode cévenol met la moitié sud de la France en alerte rouge

Les précipitations intenses et les risques de crues mettent une large partie du sud de l’Hexagone en alerte maximale. Six départements sont en vigilance rouge, tandis que plus de vingt autres sont placés sous surveillance accrue.

Ce jeudi 17 octobre marque une nouvelle journée de météo extrême pour la moitié sud de la France. Météo-France a émis une vigilance rouge pour six départements, affectés par des pluies diluviennes et des risques de crues. L’Ardèche fait face à une alerte « pluie-inondation », tandis que la Haute-Loire, la Loire et le Rhône sont sous la menace directe de crues importantes. Deux autres départements, ajoutés en milieu de journée, sont également concernés par cette alerte maximale.

Les conditions météorologiques sont particulièrement inquiétantes dans les régions touchées par cet épisode cévenol, caractérisé par des averses orageuses intenses. D’importants cumuls de pluie sont attendus sur les prochaines 48 heures, notamment sur le pourtour méditerranéen. Météo-France anticipe des précipitations pouvant localement dépasser les 400 mm, entraînant des risques sérieux de débordements des cours d’eau. La situation est jugée critique, notamment dans les bassins déjà fragilisés par les précipitations récentes.

En parallèle, 20 autres départements sont placés en vigilance orange pour des risques d’orages, de pluies intenses ou de crues. Outre l’Ardèche, concernée à la fois par une vigilance rouge et orange, la Haute-Loire, la Loire et le Rhône sont en alerte orange « pluie-inondation ». Les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, le Var, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, les Landes, le Gard, l’Hérault, la Lozère, l’Aveyron, l’Aude, le Tarn, le Lot, la Corrèze, la Dordogne, le Tarn-et-Garonne, l’Ariège, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques sont également sous haute surveillance, en raison des orages et des risques d’inondation.

Des conséquences immédiates et des infrastructures perturbées

Les prévisions de Météo-France annoncent une intensification des précipitations orageuses sur l’ensemble des régions du sud. « Un système dépressionnaire affecte actuellement le pays, exacerbant les averses dans de nombreuses zones, particulièrement au sud », indiquait l’organisme météorologique mercredi. En conséquence, les autorités et entreprises de transport ont dû réagir rapidement pour limiter les risques.

La SNCF a pris la décision d’interrompre la circulation sur plusieurs lignes ferroviaires dans le sud de la France. En Occitanie, les trains régionaux en direction de Toulouse ont été suspendus, tandis que les lignes TER entre Lyon et Saint-Étienne sont également à l’arrêt, face aux risques de débordements et de glissements de terrain. Dans certaines communes, la prudence est de mise : à Annonay, en Ardèche, les autorités locales ont décidé de fermer les écoles et les crèches pour la journée, anticipant une montée des eaux.

Les départements restent sous haute vigilance vendredi

La situation reste tout aussi préoccupante pour la journée du vendredi 18 octobre. Selon les dernières prévisions, Météo-France maintiendra la vigilance rouge pour trois départements : la Haute-Loire, la Loire et le Rhône, toujours exposés à des crues majeures. De plus, 18 autres départements resteront sous vigilance orange, confirmant l’ampleur de cet épisode météorologique.

Les experts soulignent que les épisodes cévenols, typiques de cette période automnale, peuvent entraîner des phénomènes soudains et localisés d’inondations, rendant les prévisions encore plus délicates. En conséquence, les populations des zones concernées sont invitées à rester extrêmement prudentes, à éviter les déplacements non nécessaires et à suivre les consignes des autorités locales.

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Violences conjugales : 271 000 victimes en 2023, une hausse alarmante

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Violences conjugales : 271 000 victimes en 2023, une hausse alarmante

Le dernier rapport du ministère de l’Intérieur révèle que les violences conjugales continuent de croître en France, touchant massivement les femmes. Malgré les efforts de sensibilisation, l’ampleur de ces violences reste largement sous-estimée.

En 2023, la France a enregistré un nombre record de 271 000 victimes de violences conjugales, marquant une augmentation de 10 % par rapport à 2022, selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI). Cette augmentation s’inscrit dans un contexte de libération de la parole, encouragée par les mouvements sociaux et les politiques publiques visant à briser le silence entourant ces violences. Pourtant, les chiffres révèlent la persistance et le caractère systémique de cette problématique : 85 % des victimes sont des femmes et 86 % des auteurs sont des hommes.

Les formes de violences conjugales sont variées et destructrices. Parmi les victimes recensées, 64 % ont subi des violences physiques, incluant agressions et homicides ; 31 % ont été victimes de violences verbales ou psychologiques, comme le harcèlement moral et les menaces ; et 4 % ont enduré des violences sexuelles. Ce spectre illustre la diversité des souffrances imposées dans le cadre conjugal, ainsi que leur caractère genré. Dans les cas de violences sexuelles, la proportion de femmes atteinte grimpe à 97 %, tandis qu’elle atteint 86 % pour les violences psychologiques et 84 % pour les violences physiques.

La hausse du nombre de cas enregistrés pourrait, en partie, refléter une libération de la parole, de plus en plus de victimes osant dénoncer leur agresseur. Depuis 2016, les victimes recensées ont doublé, un phénomène associé à une meilleure écoute de la police et de la gendarmerie. Cette évolution s’accompagne d’une prise en charge accrue des victimes, comme l’aide universelle d’urgence, une allocation de 869 euros, versée sous trois à cinq jours, qui a bénéficié à plus de 26 000 victimes depuis sa mise en place fin 2023. Cette aide est destinée aux personnes souhaitant quitter un foyer violent et faire face à des dépenses immédiates.

Cependant, de nombreux freins subsistent. Malgré les dispositifs d’écoute et de soutien, le dépôt de plainte reste rare : en 2019, seulement 18 % des femmes victimes de violences conjugales portaient plainte, selon l’étude « Cadre de vie et sécurité ». Ce faible taux révèle une part bien plus vaste et invisible de victimes, pour qui la violence demeure tue. Les données recueillies ne représentent ainsi qu’une fraction de la réalité, le ministère insistant sur l’existence d’un « iceberg » de violences dissimulées.

Les efforts gouvernementaux, avec des engagements fermes comme ceux du président Emmanuel Macron lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, visent à changer cette dynamique. Néanmoins, pour enrayer réellement ce fléau, les acteurs de terrain et les pouvoirs publics devront redoubler d’actions pour encourager non seulement la parole, mais aussi la prise en charge et la protection des victimes sur le long terme.

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Nouvelle hausse des tarifs de dépannage sur autoroute : un coût qui pèse toujours plus sur les automobilistes

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Nouvelle hausse des tarifs de dépannage sur autoroute : un coût qui pèse toujours plus sur les automobilistes

Dès le 1er décembre, le tarif forfaitaire du dépannage sur autoroute augmentera de 2,87 %, portant à 148,67 euros le coût d’une intervention en semaine et en journée pour un véhicule léger. Une hausse annuelle qui se répercute également sur les primes d’assurance.

Les automobilistes devront à nouveau faire face à une hausse du tarif forfaitaire pour un dépannage sur autoroute, qui passera de 144,52 euros à 148,67 euros pour les interventions standard, en semaine et entre 8h et 18h. Cette augmentation de 2,87 % est imposée par arrêté réglementaire, le dernier en date ayant été publié le 1er novembre. Elle s’applique aux véhicules dont le Poids Total Autorisé en Charge (PTAC) se situe entre 1,8 et 3,5 tonnes.

Pour les interventions en dehors des horaires standards, les coûts s’élèvent bien plus : une majoration de 50 % sera appliquée les nuits, week-ends et jours fériés, ce qui portera le tarif à 223,01 euros pour les petits véhicules et à 275,75 euros pour ceux de plus de 3,5 tonnes.

Ces hausses s’inscrivent dans une tendance de fond. En effet, le tarif du dépannage autoroutier augmente chaque année depuis 2012, un phénomène qui a progressivement gonflé le coût des interventions de près de 25 % en dix ans. Cette revalorisation continue pèse également sur les assurances auto : les primes d’assurance des conducteurs ont grimpé de 16 % sur les neuf premiers mois de 2023, un effet direct du renchérissement des prestations de dépannage.

Derrière cette hausse, les entreprises de dépannage invoquent des besoins de financement croissants. L’augmentation des coûts d’exploitation, conjuguée à une volonté d’offrir des salaires plus compétitifs dans un secteur où la main-d’œuvre se fait rare, explique ce nouveau réajustement tarifaire.

Bien que la hausse de cette année soit inférieure à celle de 2022, les automobilistes devront à nouveau absorber des frais supplémentaires, tant pour les dépannages d’urgence que pour leurs assurances, sur des routes où les tarifs ne cessent de grimper.

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Nouveau carnet de santé : sensibiliser les parents aux risques liés aux écrans pour les enfants

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Nouveau carnet de santé : sensibiliser les parents aux risques liés aux écrans pour les enfants

À partir de janvier 2025, le carnet de santé de l’enfant inclura une section dédiée aux dangers de l’usage prolongé des écrans, avec des conseils spécifiques pour les parents. Un dispositif destiné à informer et à prévenir les impacts négatifs sur la santé mentale et sociale des jeunes.

La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a annoncé l’intégration d’un volet de sensibilisation aux risques de l’exposition excessive aux écrans dans le nouveau carnet de santé des enfants, prévu pour le début de l’année prochaine. Cette démarche vise à équiper les parents d’informations essentielles sur les conséquences possibles d’une consommation excessive de temps d’écran, notamment en matière de développement social et psychologique.

Les pages spécifiques de ce carnet fourniront des recommandations et des mesures de suivi, orientant les parents dans leur rôle crucial de modérateurs. Mme Darrieussecq a souligné l’importance de responsabiliser les parents face aux effets néfastes que peut entraîner l’isolement provoqué par l’utilisation intensive des écrans. Ce phénomène, en effet, peut freiner la socialisation des jeunes et les exposer à des risques accrus de troubles mentaux et d’inconfort psychologique.

La ministre a également exprimé le souhait d’élargir cette sensibilisation en incluant le sujet dans les consultations de prévention santé pour les enfants et les adolescents. Ce nouvel effort s’inscrit dans une démarche plus large visant à encourager un usage sain et équilibré des écrans dès le plus jeune âge, en faveur d’un meilleur bien-être et d’un développement harmonieux.

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