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Sports / US Open : suspens autour d’une éventuelle expulsion d’Australie de Djokovic

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Partira ou partira ou pas? Le sort de Novak Djokovic était toujours incertain jeudi après plusieurs jours de bras de fer juridique en Australie concernant le visa octroyé au N.1 mondial de tennis non vacciné.

Les espoirs du Serbe de 34 ans de remporter un 21e titre record en Grand Chelem sont plus que jamais menacés depuis qu’il a reconnu avoir commis des « erreurs » dans son comportement après avoir été testé positif au Covid-19 en décembre, et en remplissant son formulaire d’entrée en Australie.

Prévu à 15h00 locales (04h00 GMT), le tirage au sort de l’Open d’Australie, à l’issue duquel Djokovic aurait dû connaître son adversaire au premier tour, a été reprogrammé à 16h15 (05h15 GMT).

Les organisateurs n’ont pas précisé si ce retard était dû aux incertitudes quant au sort du numéro un mondial, alors que le gouvernement envisage pour la deuxième fois d’annuler son visa.

Une première annulation de ce précieux sésame par les autorités a été révoquée le 10 janvier par un juge australien, une décision qui a fait grand bruit.

Le ministre de l’Immigration Alex Hawke envisage d’annuler à nouveau son visa en faisant usage de ses pouvoirs discrétionnaires, selon son porte-parole, bien que les avocats du joueur aient déposé toute une série de nouveaux documents qui ont retardé la décision.

Des médias australiens ont cependant affirmé que la décision est désormais imminente.

M. Hawke devrait annoncer sa décision jeudi, selon le quotidien Sydney Morning Herald, qui n’a pas donné de source.

Selon le Melbourne Herald Sun, un responsable du gouvernement a affirmé qu’autoriser Djokovic à rester en Australie sans être vacciné contre le coronavirus créerait un dangereux précédent.

« Cela dépasse mon entendement »

Cette source aurait affirmé que le gouvernement du Premier ministre Scott Morrison devrait agir en dépit de toute « réaction négative » internationale, car l’annulation du visa serait dans la droite ligne des efforts déployés par l’Australie pendant des mois pour lutter contre la propagation du virus.

La bataille juridique que livre le gouvernement dans cette affaire revêt un caractère politique dans ce pays qui est parmi ceux à avoir connu des restrictions les plus draconiennes de la planète, et à quatre mois d’élections générales.

« La politique australienne est de ne pas autoriser l’entrée sur son territoire des personnes non vaccinées. Comment en sommes-nous arrivés là, cela dépasse mon entendement », a déclaré jeudi le chef de l’opposition travailliste, Anthony Albanese. « Comment se fait-il que Novak Djokovic ait pu venir ici? »

Le gouvernement de l’Etat de Victoria, où se situe Melbourne, a annoncé jeudi que la capacité d’accueil du public à l’Open d’Australie de tennis sera limitée à 50% en raison d’une hausse du nombre de cas de Covid-19 et des hospitalisations dans la région de Melbourne.

« Erreur de jugement »

Le joueur est arrivé à Melbourne le 5 janvier, en se prévalant d’une exemption de vaccination contre le Covid-19 due à un test positif daté du 16 décembre.

Les services d’immigration ont rejeté cette demande de dérogation en déclarant qu’une infection récente était une raison insuffisante. Ils ont annulé son visa d’entrée et le joueur a été placé dans un centre de rétention.

Mais l’équipe de juristes de Djokovic a réussi à faire annuler cette décision le 10 janvier par un tribunal, pour une question procédurale liée à son interrogatoire à l’aéroport.

Sur Instagram, le N.1 mondial de tennis a admis mecredi des « erreurs », pour n’avoir pas respecté les règles d’isolement en vigueur en Serbie après sa contamination au Covid en décembre, et avoir rempli de façon incorrecte son formulaire d’entrée en Australie.

Le 16 décembre, le joueur aux vingt titres majeurs a aussi assisté au lancement d’un timbre à son effigie en Serbie. Puis il a participé à une rencontre avec des jeunes joueurs de tennis le 17 décembre à Belgrade. Des photos publiées par la Fédération serbe le montrent avec des responsables de l’instance et une vingtaine d’adolescents, tous sans masque.

« Djoko » assure avoir effectué, avant cette rencontre, un deuxième test antigénique, également négatif.

Il reconnaît en revanche une « erreur de jugement », celle d’avoir reçu, se sachant malade asymptomatique, le quotidien français L’Equipe pour une interview le 18 décembre.

Djokovic plaide aussi « l’erreur humaine » pour avoir coché une mauvaise case dans son formulaire d’entrée en Australie.

Ce document, largement diffusé par les médias australiens, montre qu’il a attesté ne pas avoir voyagé dans les 14 jours précédant son arrivée. Or, il était, durant ces deux semaines, en Serbie puis en Espagne.

Sète

Sète : un blessé grave dans une explosion d’une usine classée Seveso

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Sète : un blessé grave dans une explosion d'une usine classée Seveso

Une importante explosion a secoué une usine classée Seveso « seuil bas » à Sète, suivie d’un incendie. L’incident a eu lieu dans l’entrepôt d’estérification de l’entreprise, en période de maintenance. Un salarié a été gravement blessé et évacué vers l’hôpital de Montpellier.

Un important panache de fumée s’élève ce mercredi en fin d’après-midi au-dessus de Sète. Une usine classée Seveso « seuil bas », c’est-à-dire comme un site industriel à risque, a subi une importante explosion en fin d’après-midi. Cette déflagration a été suivie, quelques minutes plus tard, d’un important incendie.

Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent la formation d’un épais nuage noir au-dessus du site, situé dans la zone industrielle du port de Sète. Selon la préfecture de l’Hérault, l’incident est survenu à 17h « dans l’entrepôt d’estérification (fabrication de carburant à partir de graines), où étaient présents 300 m³ de diester », alors que l’entreprise était « à l’arrêt, en situation de maintenance ». Un périmètre de sécurité a été installé et un centre opérationnel départemental (COD) de crise a été activé.

« Le bilan est d’un blessé en urgence absolue, un salarié de l’entreprise », indiquent les autorités dans un communiqué diffusé à 19h30. La victime a été héliportée vers l’hôpital de Montpellier. « L’incendie est désormais maîtrisé, en voie d’extinction, et que le panache de fumée a été réduit », ajoutent-elles, assurant que celui-ci « ne présente pas de risque pour la population ».

Au total, 120 personnes ont été évacuées, des prélèvements ont été effectués. Aucun risque de toxicité n’est pour l’heure constaté.

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Gigean

Gigean : démission du directeur général des services, le troisième en 4 ans !

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©MairiedeGigean

La crise politique s’intensifie dans la commune de Gigean avec la démission du directeur général des services (DGS), Léo Sendra, tandis que les tensions internes perdurent.

La commune de Gigean traverse une nouvelle tempête politique avec la démission du directeur général des services (DGS), Léo Sendra. Annoncée début février 2024 par l’intéressé lui-même via un courriel adressé à l’ensemble des élus, cette démission marque un nouveau tournant dans la crise qui secoue la municipalité, déjà fragilisée par une série de départs notables. Ce nouveau départ devrait être officialisé dans les prochains jours.

Léo Sendra, dont la gestion professionnelle et les qualités humaines, sont grandement appréciées en interne, quitte ses fonctions au milieu d’un climat politique tumultueux, marqué par des luttes de pouvoir internes. Cette décision intervient dans un contexte où Gigean a déjà enregistré une série de départs significatifs, notamment celui d’un cadre A en charge de l’urbanisme, qui a également sollicité ces dernières semaines sa mutation. La commune a également été secouée en septembre 2023 par une vague massive de départs dans la police municipale, causée par la gestion « autoritaire » du maire Marcel Stoecklin, suscitant des inquiétudes quant à la gouvernance locale et la gestion des services publics.

Cette annonce survient également après l’incident survenu lors d’une réunion des élus de la majorité, où une altercation physique entre deux élues, Hélène Auge et Leïla Bertes. Cet épisode découle d’un désaccord concernant l’utilisation de fonds publics lors d’une soirée caritative. Les élus impliqués dans cette altercation ont dû se rendre à la gendarmerie pour s’expliquer, une enquête est toujours en cours.

En réaction à ces tensions, le maire Marcel Stoecklin avait envisagé de démissionner et de transmettre son poste à son troisième adjoint, Alain Bertes, contournant ainsi son premier adjoint, Marc Gonzalez, avec qui il était en conflit. Cette tentative de négociation a soulevé des questions sur le respect des règles démocratiques et a exacerbé la tension politique à Gigean, où Marcel Stoecklin semblait être dans une impasse.

La démission de Léo Sendra constitue un nouveau défi pour la municipalité de Gigean, qui devra chercher à restaurer la stabilité au sein de son administration. Marcel Stoecklin enregistrera bientôt son quatrième DSG en quatre ans, soit une moyenne d’un DGS par an depuis sa prise de pouvoir. Ce nouveau départ marque un nouveau chapitre dans la saga politique en constante évolution de Gigean, soulignant l’urgence d’une résolution constructive des conflits internes pour garantir le bon fonctionnement de la commune.

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À LIRE AUSSI > Gigean : Le maire envisage de démissionner et consulte en Préfecture de l’Hérault

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Mèze

Mèze : Confrontation entre François Commeinhes et Thierry Baëza sur l’accueil des gens du voyage

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Mèze : Confrontation entre François Commeinhes et Thierry Baëza sur l'accueil des gens du voyage
@VilledeMèze

Une situation tendue se dessine à Mèze alors que la tension monte entre François Commeinhes et le maire Thierry Baëza. Le sujet brûlant qui alimente cette nouvelle polémique : l’accueil des gens du voyage.

Depuis quelques semaines, une quarantaine de caravanes des gens du voyage occupent illégalement le stade municipal de Balaruc-le-Vieux, en face du centre commercial Carrefour. Alors que la gendarmerie leur a demandé de partir et que l’aire de Frontignan est fermée pour travaux, ces voyageurs ont trouvé un nouveau refuge dimanche soir à Gigean, près de la piscine intercommunale. Face à cette situation, François Commeinhes et son équipe ont pris l’initiative d’intervenir en ouvrant en urgence l’aire de grand passage de Mèze, sans même en informer le maire de Mèze.

Cependant, cette décision a été accueillie avec fermeté par Thierry Baeza, maire de Mèze. En effet, l’aire de passage de Mèze est soumise à des règles strictes, ne pouvant accueillir les voyageurs que du 1er avril au 31 octobre, conformément à ses statuts. Pour faire respecter cette réglementation, Thierry Baeza a ordonné le blocage de l’aire par ses services, utilisant du sable et du béton. Malgré cela, François Commeinhes a fait retirer ces blocs en fin de journée pour permettre l’installation des voyageurs.

Cette action unilatérale a suscité l’indignation de Thierry Baeza, dénonçant un abus de pouvoir flagrant de la part du président de la SAM. « Encore une fois, les règles sont bafouées ! », s’est insurgé le maire de Mèze. Il souligne également le non-respect de la réglementation par Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), qui a ouvert l’aire de grand passage de Mèze à un groupe de gens du voyage sans en informer les autorités locales.

Thierry Baeza a déclaré envisager sérieusement le dépôt d’une plainte contre la SAM pour ces manquements et ce passage en force. Il insiste sur le fait que la ville de Mèze est en parfaite conformité avec le schéma départemental d’accueil des gens du voyage, contrairement à d’autres entités telles que SAM et la Ville de Sète, qui ne respectent pas ces dispositifs pourtant obligatoires. Il refuse que sa ville soit la victime des négligences des autres municipalités et de l’intercommunalité.

Cette récente intensification du débat sur l’accueil des gens du voyage souligne les tensions durables au sein de la SAM entre les élus, mettant en évidence des divergences profondes quant à la gestion de cette administration.

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