Sports
Sports – Ligue 1 : de premières sanctions disciplinaires contre Nice et l’OM après les incidents
Un membre du staff de Marseille suspendu, un match à huis clos à Nice, en attendant d’autres décisions le 8 septembre: la Ligue de football professionnel a prononcé mercredi de premières sanctions disciplinaires à l’encontre des deux clubs impliqués dans les incidents de l’Allianz Riviera dimanche.
Trois jours après la soirée niçoise, terminée dans le chaos à même la pelouse de ce stade de Ligue 1, les sanctions commencent à tomber.
Seul acteur du jeu sanctionné pour le moment, le préparateur physique de l’Olympique de Marseille, Pablo Fernandez, a été suspendu « de toutes fonctions officielles » à titre conservatoire. Les images de son sprint de 50 mètres pour aller asséner un coup de poing à un supporter descendu sur la pelouse, avaient fait le tour des réseaux sociaux. Il risque plusieurs mois de suspension.
Quant à l’OGC Nice, responsable du comportement de ses supporters au regard du règlement, il devra disputer son prochain match sans spectateurs (« huis clos total »), samedi contre Bordeaux (17h00), en attendant les décisions définitives.
Pour le reste, et sans surprise, la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a placé le dossier en instruction, et promet de rendre ses décisions le mercredi 8 septembre.
Le club niçois entendu à Paris
Il faudra bien deux semaines pour étudier chacun des incidents survenus lors de la rencontre de la 3e journée de Ligue 1, interrompue au bout de 75 minutes lorsque le milieu de l’OM Dimitri Payet a reçu une bouteille dans le dos, lancée depuis les tribunes.
Bouteille qu’il a relancée vers le public, avant que des dizaines de spectateurs n’envahissent la pelouse, provoquant une bagarre générale et des échauffourées impliquant joueurs, membres d’encadrement, supporters et même dirigeants en tribune présidentielle.
Pour être entendu mercredi, le directeur du football de l’OGC Nice, Julien Fournier, s’est présenté avant 17h00 au siège de la Ligue de football professionnel (LFP), à Paris, suivi quelques minutes plus tard par le président Jean-Pierre Rivère, ont constaté des journalistes. Ils n’ont pas souhaité s’exprimer à leur sortie d’audience.
Les représentants marseillais (le président Pablo Longoria et le directeur juridique Alexandre Miahle notamment) se sont de leur côté présentés en visioconférence à cette première audience de la Commission de discipline. Sollicité mercredi soir, l’OM n’avait pas réagi non plus en fin de soirée.
La Commission doit statuer sur les trois volets disciplinaires de l’affaire: le comportement des supporters niçois, qui peut entraîner des sanctions pour l’OGC Nice (fermetures de tribunes, retrait de points…), celui des acteurs du jeu (joueurs, encadrement, dirigeants…) qui pourront être sanctionnés de matches ou périodes de suspension, et enfin le sort de la rencontre (victoire 1-0 maintenue pour Nice, défaite sur tapis vert, match à rejouer…).
Un supporter jugé le 22 septembre
Sur le terrain judiciaire, le dossier s’est poursuivi mardi au tribunal judiciaire de Nice, avec le placement sous contrôle judiciaire d’un supporter niçois auteur d’un coup de pied en direction de Dimitri Payet.
Celui-ci a exprimé ses regrets, indiquant se sentir « honteux ». Il sera jugé le 22 septembre après avoir demandé un délai pour préparer sa défense.
Le parquet de Nice a annoncé dès lundi l’ouverture de plusieurs enquêtes, notamment pour « jets de projectiles » et « violences volontaires aggravées », tandis que le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez a déjà ordonné la fermeture « pour les quatre prochains matches disputés à domicile » de la tribune Populaire Sud de l’Allianz Riviera.
Depuis le début de saison, plusieurs matches ont été émaillés d’incidents impliquant les supporters, notamment des affrontements hors du stade en marge de OM-Bordeaux, Brest-Rennes ou encore Lens-Saint-Etienne, ainsi que des jets d’objets lors de Montpellier-OM le 8 août. Sur ce dernier match, une fermeture de deux tribunes pendant trois rencontres a été prononcée mercredi.
Une situation considérée comme une « tendance inquiétante » par le président de la LFP Vincent Labrune dans un courrier adressé au gouvernement dont l’AFP a obtenu copie et dans lequel il a appelé, mardi, à une « action commune » pour la sécurisation des stades.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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