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Sports: Bol d’Or 2021: Suzuki remporte un 84e Bol d’Or marqué par les abandons

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La Suzuki de l’équipe Yoshimura-Sert-Motul a survolé la 84e édition du Bol d’Or moto, dimanche sur le circuit du Castellet (Var), la célèbre course de 24 heures étant bouclée par 20 concurrents seulement, sur 41 engagés.

« Je vais m’en souvenir de cette édition, je l’ai trouvée difficile et terriblement longue ! On en a tous bavé, entre cette pluie, la nuit et la gestion de la course… c’était vraiment compliqué », reconnaît Dominique Saulnier, le patron de la Suzuki N.1.

C’est le 18e Bol d’Or remporté par la marque japonaise, au terme de 704 tours de 5,673 km sur l’asphalte varois, effaçant au passage le record détenu par la Honda officielle depuis 2018: 698 tours sur le même tracé.

Derrière l’équipage de pointe Black-Siméon-Guintoli, la Yamaha N.96 de Moto Ain (De Puniet, Mulhauser, Rolfo) prend une 2e place inespérée pour une écurie privée, malgré une ultime chaleur, une heure et demie avant l’arrivée.

« Je suis désolé », explique le Suisse Robin Mulhauser, « je ne sais toujours pas pourquoi je suis tombé comme ça, juste en rétrogradant… »

Résultat: deux petits tours d’avance perdus sur six, concédés au pire moment sur les poursuivants: la surprenante Kawasaki N.24 venue de la catégorie inférieure, le Superstock (SST), avec à son guidon les Français Anthony Loiseau, Jonathan Hardt et Julien Pilot.

Hécatombe des motos officielles

Ces trois machines et leurs équipages font figure de survivants au sortir de la nuit pluvieuse qui a vu les abandons se multiplier, notamment parmi les favoris et la catégorie reine, EWC.

Toutes les motos officielles ont connu des pannes (BMW N.37, Yamaha N.7 du YART) ou des chutes (Ducati ERC Endurance, Kawasaki N.11 et N.4, bien que cette dernière soit repartie en toute dernière position). Même la Suzuki N.1, victorieuse et tenante du titre (2019), a chuté, mais sans gravité, lorsque la pluie a commencé à tomber.

La Honda N.5, pourtant partie tel un boulet de canon dans la roue de la Suzuki qualifiée en pole, a même vécu un cauchemar: deux chutes avec son pilote japonais Yuki Takaashi en début de course.

Ce dernier a tenté, comme pour se faire pardonner, une incroyable « remontada » sous la pluie qui s’abattait en fines gouttes à partir de minuit. Tentative finalement abrégée par une panne alors que la moto franco-japonaise était revenue en 3e position à son box et que son pilote français Mike Di Meglio attendait, impassible mais entièrement équipé, que les mécanos réparent la monture alors que les minutes s’égrenaient, rendant l’abandon inexorable.

La plupart des EWC hors-course, les SST ont assuré le spectacle, ces motos étant plus proches des modèles de série, avec des performances plus resserrées. Mais là aussi pannes et chutes ont frappé les habitués de la catégorie: exit la N.18 des pompiers, le Team 33, la 3ART ou l’équipe National Motos…

Cette victoire en France permet au team Yoshimura-Sert-Motul de prendre la tête du championnat du monde d’endurance moto EWC-FIM avant la dernière manche qui se tiendra le 9 octobre à Most en République Tchèque, lors d’une course de 8 heures.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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