Sète : Sébastien Denaja se lance pour redonner un souffle nouveau à la ville

Le conseiller régional et ancien député de la 7e circonscription de l’Hérault entre officiellement dans la course aux municipales. À la tête d’une liste de large rassemblement républicain, humaniste et progressiste, Sébastien Denaja promet une alternance fondée sur la transparence, la justice sociale et que pour que tout Sète gagne.

C’est entouré de ses premiers colistiers que Sébastien Denaja a lancé sa candidature aux élections municipales de 2026. L’ancien député mènera la liste « Allons ensemble, pour que tout Sète gagne », qu’il présente comme une coalition républicaine ouverte, rassemblant des profils issus de la société civile et des personnalités d’expérience. Dès le lancement, le ton était clair. Aucune alliance avec La France Insoumise, ni au premier ni au second tour, ne sera envisagée.

Sébastien Denaja reconnaît sans détour que certaines réalisations ont été positives, citant en exemple le quartier Victor Hugo, mais il souligne que cette réussite reste une exception. Tous les Sétois, dit-il, ont droit au beau, or trop de quartiers ont été négligés. Le candidat estime que la ville souffre d’une dette abyssale, d’une pression fiscale étouffante, d’un chômage persistant et d’une insécurité du quotidien.

Fier de ses racines sétoises, Sébastien Denaja affirme que son engagement repose sur l’intérêt général, la sincérité et l’égalité de traitement. Il se dit prêt à redresser la barre d’une ville qu’il juge sur une mauvaise trajectoire. Pour lui, vingt-cinq ans de la même gouvernance, c’est trop. Sète a besoin d’un nouveau souffle et d’un contrat de confiance entre les habitants et la future équipe municipale.

À ses côtés, plusieurs figures locales reconnues apportent leur soutien et leur expertise. Martine Ridereau, ancienne adjointe aux finances d’une grande commune, Philippe Sans, journaliste et ancien candidat aux municipales, Anne Lesage, ancienne inspectrice académique et actuelle conseillère municipale, ainsi que Christofer Reilles, médiateur social et entraîneur sportif emblématique de l’île de Thau. Tous défendent la même exigence, celle d’une gestion exemplaire, transparente et intègre.

Sur le fond, le candidat structure son projet autour de trois grands axes. D’abord, une nouvelle donne économique pour créer les conditions d’une prospérité partagée. Pour lui, tout part du travail et de l’économie réelle. Il veut attirer des entreprises, créer de bons emplois et soutenir l’installation d’activités durables. En tant que président du conseil portuaire, il affirme vouloir appliquer à la ville la même logique que celle réussie au port grâce à la Région Occitanie, avec des investissements productifs qui génèrent de la richesse locale.

Le second pilier de son programme repose sur la transition écologique. Le candidat promet un « pacte vert municipal » qui passera au crible toutes les politiques publiques selon l’urgence climatique. Il défend un tourisme responsable et une planification urbaine cohérente. Il s’engage à réviser le Plan local d’urbanisme et prévient déjà qu’il n’autorisera pas la construction de tours de 45 mètres à l’entrée est de la ville. Avec une formule marquante, il affirme que la seule tour de Sète restera son phare, symbole du patrimoine maritime et de la beauté du paysage.

Le troisième axe concerne la sécurité et la cohésion sociale. Sébastien Denaja veut renforcer la présence policière, recréer un poste de police à l’île de Thau et développer les équipes de médiateurs, y compris la nuit. Pour lui, la lutte contre le narcotrafic et la délinquance du quotidien passe par une action ferme mais aussi par la reconstruction du lien social. Il souhaite lutter contre l’isolement et la solitude, rappelant qu’un quart des Sétois vivent seuls. Il affirme vouloir être un maire bâtisseur de ponts entre les générations plutôt qu’un maire promoteur.

L’ancien député dévoile une autre mesure choc de son programme, parmi lesquelles la suppression de la SA ELIT, de la SPLBT et de Blue Invest, trois structures jugées opaques, qu’il souhaite remplacer par un outil unique, performant et transparent au service du développement économique, de l’aménagement du territoire et de la transition écologique. Il demande d’ailleurs au nouveau président de Sète Agglopôle Méditerranée, Loic Linares, d’engager sans tarder cette réflexion collective à ce sujet.

La culture et la créativité occupent aussi une place centrale dans son projet. Il veut faire de Sète un tremplin pour les talents émergents, un terreau pour les futurs Di Rosa, Combas ou Laurent Vidal. Une ville qui soutient ses artistes et ses jeunes créateurs pour qu’ils fassent rayonner Sète dans le monde.

Enfin, le candidat veut renforcer la démocratie locale. Il affirme que les vrais patrons de la ville sont les Sétois et promet que les grands projets seront décidés par référendum local, conformément à la Constitution. Il défend une démocratie directe, authentique, loin des consultations symboliques.

Fidèle à ses convictions humanistes et républicaines, Sébastien Denaja assume une ligne d’indépendance vis-à-vis de LFI et une ambition claire. Reprendre la ville à la droite, vingt-cinq ans après la dernière municipalité de gauche, et réconcilier Sète avec elle-même. Avec sa liste « Allons ensemble, pour que tout Sète gagne », le petit-fils d’une famille installée sur l’île singulière depuis le XVIIIᵉ siècle espère ramener la gauche aux responsabilités, dans une ville qui, selon lui, a trop longtemps manqué de transparence, d’équité et de souffle.

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