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Politique

Sète – Politique: la SA ÉLIT un électron libre pour le groupe « Ensemble pour Sète »

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Les élus d’Ensemble pour Sète ont pendant deux heures fait, jeudi dernier, le bilan de cette première année.

C’est dans une salle minuscule que le groupe d’opposition de gauche Ensemble pour Sète a reçu les 3 journalistes présents ce jour-là pour cette conférence de presse de rentrée politique.

Au total 10 personnes étaient présentes dans une salle d’environ 10 mètres carrés. Les élus ont d’abord pris soin de dénoncer cette situation, « nous avons interpellé le maire deux fois face à ce problème. Avoir autant de monde dans une petite salle ce n’est pas normal en période Covid. François Commeinhes ayant eu le covid il devrait être très sensible à ce sujet », déplore Véronique Calueba. « Il a un réel problème d’équité, les citoyens qui sont handicapés ne peuvent pas venir à notre rencontre », ajoute Philippe Carabasse.

C’est dans ces conditions très difficiles que les élus d’Ensemble pour Sète fait le bilan de cette première année. Scandale de la SA Élit et son rapport régional de la cour des comptes, bilan social, écologique et démocratique étaient au programme de cette conférence.

SA ÉLIT un électron libre

Dans un rapport, publié début juin, la Chambre Régionale des comptes d’Occitanie (CRC) a examiné la gestion de la société anonyme d’économie mixte locale d’équipement du littoral du bassin de Thau (SA ÉLIT) pour les années 2016 à 2019. Les élus d’Ensemble pour Sète, qui ont à plusieurs reprises réagi, sont revenus sur la publication de ce rapport.

« Il y a à chaque fois, une pierre dans le jardin », fustige Philippe Carabasse qui s’est déjà exprimé avec force en conseil municipal cet été pour dénoncer ce rapport accablant contre la majorité municipale. « Il y a une responsabilité collective. Ce rapport montre certainement un même mode de gouvernance à la Ville de Sète, où seulement deux ou trois personnes sont au courant des affaires courantes. Ce rapport met en avant des faits assez graves en matière de gouvernance, d’éthique, de risque économique. Et à cela, personne ne répond ! », ajoute Philippe Carabasse.

La nomination du très controversé directeur de la SA Élit a aussi été évoquée, « La SA Élit fonctionne entre un directeur général qui a été nommé en dehors de toute procédure. Car les trois candidats choisis par le conseil d’administration ne seront, finalement, pas retenus. C’est le choix du maire qui se fait sur le directeur général de la SA Élit d’une manière arbitraire en se dédouanant de l’avis du conseil d’administration », décrypte Philippe Carabasse.

Les élus d’Ensemble pour Sète déplorent le manque de réponses sur ce système opaque de la SA Élit. Ils regrettent aussi que la seule chose qui préoccupe la première adjointe de la Ville de Sète, Blandine Authier, soit de ne pas dépasser les 6 minutes du temps de parole imparti à chaque élu d’opposition, au conseil municipal, « alors qu’elle est elle-même au conseil d’administration de la SA ÉLIT et devrait rendre des comptes sur ce rapport accablant ».

« La SA ÉLIT est un électron libre », pour les élus d’opposition. « Elle agit sur la délégation de la ville de Sète et elle doit agir en rendant des comptes. Ces comptes elle ne les rend pas au sein de son conseil d’administration. Des décisions sur des actions d’aménagement, d’achat, d’investissement, qui sont prises alors que les conseils d’administration auxquels des élus de la majorité participent, ne sont informés qu’a posteriori », fustige Philippe Carabasse

Les élus dénoncent que le maire s’octroie un prêt à taux zéro. « Il y a un problème d’éthique », précisent-t-ils.

La presse locale en prend aussi pour son grade, « je suis à jeûn d’avoir vu une ligne dans le Midi libre sur ce rapport. Je ne dis pas que Midi libre doit relater nos propos, mais c’est un document public, il peut y avoir une analyse normale, factuelle, mais cette analyse n’est pas faite », regrette Philippe Carabasse. Avant d’ajouter, « Si les Balkany et Guérini ont pu fonctionner pendant des dizaines d’années, c’est que peu de voix se sont élevées. »

Concernant notre rédaction, Le Singulier précise avoir publié cet été une série d’articles sur le rapport de la cour régionales des comptes concernant la SA Élit.

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Politique

Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base « de concessions réciproques »

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Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base "de concessions réciproques"

Le Parti Socialiste, sous la direction d’Olivier Faure, se dit prêt à entamer des pourparlers avec les macronistes et la droite pour former un gouvernement temporaire.

Dans une démarche inédite, le Parti Socialiste (PS) montre une ouverture significative envers les macronistes et Les Républicains (LR) pour constituer un gouvernement d’unité nationale. Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a exprimé lors d’une interview sur franceinfo sa volonté de négocier des « concessions réciproques » afin de sortir de l’impasse politique actuelle. Cette proposition intervient dans un contexte où le pays ne peut se permettre de rester paralysé par les querelles partisanes.

La stratégie du PS repose sur un compromis temporel, envisageant la formation d’un gouvernement à durée limitée. Ce gouvernement serait le fruit d’une négociation préalable, orchestrée par un « préfigurateur » désigné par Emmanuel Macron. L’objectif est de trouver un terrain d’entente sur des sujets cruciaux, tels que les retraites, où le PS propose un gel de la réforme plutôt qu’une abrogation immédiate, afin de permettre une conférence de financement ultérieure. Cette approche pragmatique reflète une volonté de dialogue et de recherche de solutions concrètes.

Faure reconnaît que les discussions excluront les forces du Nouveau Front populaire, notamment les Insoumis, qui se sont auto-exclus du processus. Cependant, il invite Laurent Wauquiez et LR à participer aux négociations, sous réserve de concessions mutuelles. Cette ouverture illustre une flexibilité politique rare, où le PS accepte de faire des compromis sur des positions traditionnellement fermes, comme la réforme de l’ISF, où il envisage un rétablissement rapportant 15 milliards d’euros au lieu des trois initialement proposés.

Le PS, sans majorité absolue, se trouve contraint de naviguer dans un paysage politique fragmenté. Faure insiste sur le fait que son parti n’abandonne pas ses valeurs, mais qu’il est prêt à faire des concessions pour le bien commun. « Je suis prêt à entrer en discussion. Ça ne veut pas dire que je suis prêt à dire que je suis devenu macroniste », souligne-t-il, marquant ainsi une distinction claire entre compromis et reniement idéologique.

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« Bavardage creux », « dérive préoccupante » : les politiques réagissent à l’allocution d’Emmanuel Macron

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"Bavardage creux", "dérive préoccupante" : les politiques réagissent à l'allocution d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, dans son allocution, promet un gouvernement d’intérêt général, mais les critiques fusent de tous bords politiques.

Dans son discours adressé à la nation, Emmanuel Macron a esquissé une vision de la France unie sous un « gouvernement d’intérêt général », une rhétorique qui se veut rassembleuse. Pourtant, ce message semble avoir rencontré un mur de scepticisme et de critiques de la part de ses adversaires politiques.

Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, a vivement critiqué le discours présidentiel, le qualifiant de « bavardage creux et prétentieux ». Pour lui, l’utilisation de l’article 49.3 pour imposer des lois sans vote parlementaire est une atteinte directe à la démocratie, justifiant ainsi la censure du gouvernement Barnier. Cette censure, selon Mélenchon, n’est pas dirigée contre Barnier, mais contre la politique d’Emmanuel Macron lui-même.

De l’autre côté de l’échiquier politique, Jordan Bardella du Rassemblement National a également exprimé son inquiétude face à ce qu’il perçoit comme une « dérive préoccupante » de la macronie. Il suggère que le président s’éloigne des réalités du terrain et du peuple français.

Boris Vallaud du Parti Socialiste a quant à lui voté la motion de censure comme une « sanction d’un mauvais budget de la sécurité sociale », tout en appelant à un Premier ministre issu de la gauche. Cette critique vise non seulement le fond du discours mais aussi la forme, dénonçant une politique qui, selon lui, manque de considération pour les besoins sociaux.

Marine Tondelier, d’Europe Écologie Les Verts, a salué la prudence de Macron dans la nomination de son Premier ministre, mais n’a pas manqué de critiquer le ton « condescendant » du discours. Elle semble apprécier la retenue du Président dans sa précipitation à nommer un successeur à Barnier, mais déplore le manque de respect perçu dans son allocution.

Enfin, Rachida Dati, ancienne ministre, a indiqué que Macron devrait agir rapidement pour nommer un nouveau Premier ministre, reflétant une attente de décisions concrètes et rapides de la part du Président.

L’allocution d’Emmanuel Macron, bien que visant à rassurer et à fédérer, a plutôt suscité un concert de critiques, reflétant un fossé grandissant entre le chef de l’État et les représentants de diverses tendances politiques. Ce discours, loin de combler les divisions, semble les avoir accentuées, laissant le public informé dans l’attente de voir comment le Président répondra à cette vague de scepticisme.

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Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou

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Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou

Après la chute historique du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi soir. Une allocution attendue qui pourrait définir l’avenir politique du pays et du président lui-même.

La chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale, a plongé la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies. Cette situation met également le président Emmanuel Macron sous une pression inédite, alors qu’il doit gérer à la fois une majorité relative fragilisée et des appels de l’opposition à sa démission.

Dans ce contexte tendu, l’annonce de l’Élysée d’une allocution présidentielle prévue à 20h jeudi suscite une attente considérable. Le chef de l’État, récemment rentré d’Arabie Saoudite, devra non seulement répondre à l’urgence politique créée par la chute de son Premier ministre, mais aussi rassurer un pays en quête de stabilité. Le silence persistant sur la nomination d’un successeur à Michel Barnier alimente les spéculations, renforçant l’importance de cette prise de parole.

Pour Emmanuel Macron, ce discours est une occasion cruciale de reprendre la main sur le récit politique. Il devra convaincre qu’il est encore en mesure de gouverner face à une Assemblée nationale frondeuse et une opinion publique de plus en plus critique. Ses opposants, notamment La France insoumise, ne manqueront pas de scruter chaque mot, prêts à amplifier la contestation si le message présidentiel ne répond pas aux attentes.

Alors que l’histoire de la Ve République n’a que rarement connu de telles impasses, l’intervention de 20h pourrait être déterminante pour définir non seulement les prochaines étapes institutionnelles, mais également l’avenir d’un mandat déjà marqué par des défis multiples. La France attend des réponses, et c’est désormais à Emmanuel Macron de les fournir.

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