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Sète : Coopération Franco-Allemande renforcée dans l’énergie et la construction

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Sète : Coopération franco-allemande renforcée dans l'énergie et la construction

Les Journées économiques franco-allemandes à Montpellier et Sète ont mis en lumière l’importance de la collaboration entre la France et l’Allemagne pour atteindre les objectifs climatiques et économiques.

Les 2 et 3 mai 2024, Montpellier et Sète ont accueilli les Journées économiques franco-allemandes, où des annonces significatives ont été faites concernant la coopération énergétique et les réformes dans le secteur de la construction entre la France et l’Allemagne.

Face au défi de la transition vers une économie neutre en carbone d’ici 2050, la collaboration entre les deux pays est jugée essentielle. La France continue de favoriser l’énergie nucléaire, tandis que l’Allemagne accélère son passage aux énergies renouvelables, après sa sortie du nucléaire et son engagement à abandonner le charbon d’ici 2038. Cette divergence de stratégies offre des opportunités de partage de connaissances et d’innovation. L’un des projets phares discutés est l’exportation de l’hydrogène décarboné produit en France vers l’Allemagne, illustrant les avantages des synergies transfrontalières.

Le secteur de la construction, un pilier des économies locales, traverse une crise avec un recul des nouvelles constructions et une hausse des coûts. Les discussions ont porté sur la nécessité de simplifier les procédures de planification, de promouvoir la construction en série et d’augmenter les incitations fiscales pour relancer ce secteur crucial. Lors du forum économique du 3 mai, organisé chez Mercedes Sodira à Sète, 65 chefs d’entreprise allemands ont participé activement aux discussions.

Organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de l’Hérault, le Réseau d’Affaires Franco-Allemand du Languedoc (RAFAL) et l’Association Allemagne Occitanie L’Europe au Cœur, présidée par Richard Jarry, cette rencontre visait à renforcer la coopération entre les régions et les entreprises des deux pays. L’objectif est de créer un réseau solide pour soutenir la transition énergétique et revitaliser le secteur de la construction.

Ces dialogues sont cruciaux pour développer des solutions économiques durables qui répondent aux objectifs climatiques et renforcent les relations commerciales entre la France et l’Allemagne. La clôture de cet échange franco-allemand a été marquée par un buffet dînatoire à bord de la Goélette « Santa Maria Manuela ».

  • À propos des organisateurs

La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de l’Hérault et la Chambre de Commerce et d’Industrie (IHK) de Leipzig jouent un rôle clé dans le renforcement des liens économiques entre la France et l’Allemagne, aidés par des réseaux d’affaires et des associations bilatérales engagés dans l’innovation et la collaboration économique transfrontalière.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. michel de sete

    25 mai 2024 at 6 h 44 min

    tout cela ce n’est que de la flute …des réunions pour rien. L’Allemagne a fait des nouvelles alliances plus a l’est pour l’agriculture des groupes allemands on quasiment les terres de Bulgarie avec des groupes comme Kauffman et pour le militaire des clients comme la Turquie avec récemment la fourniture de 6 sous-marins ; l’Allemagne achète américain des f22 concurrent du SKAF européen pour la couverture nucléaire , Macron se fait niqué dans tous les domaines on a appauvri la France crée plus de 3000 milliards de dette et on a donné le tourisme a la France et l’agriculture subventionnée avec les impôts des francais par contre notre industrie elle est partie délocalisation subventionnée chômage de masse dans l’industrie plus de 3 millions de chômeurs en quelques années et plus ce commerce a l’export puisque plus de production l ‘europe a nique la FRANCE avec comme acteur principal l’Allemagne et des pays comme le Luxembourg qui ne produisent rien, mais jouent sur la finance le PIB d la France s’écroule dans un pays en déclin provoqué au bénéfice des allemands et des pays comme la hollande et sans avenir dans ce schéma le PIB du Luxembourg petit paradis fiscal est passé de 75 000 euro a plus de 100 000 en peu de temps quand la France décroche . a mois de 35000; nous somme aujourd’hui au niveau de la Bulgarie avec en plus des dettes et une monnaie surévaluer qui nous tue Bulgarie petit PIB, mais moins de prélèvement et une monnaie égale a un demi euro le lev fait que les pouvoirs d’achat sont presque identique ; alors la ccoperation elle est ou ? et avec qui ?

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d’urbanisme

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d'urbanisme
©VilledeSète

La justice a ordonné au maire de Sète de dresser un procès-verbal pour des infractions d’urbanisme, malgré le refus initial du maire. Ce jugement intervient après la plainte d’un voisin inquiet des travaux effectués par ses voisins, propriétaires de la parcelle adjacente.

L’affaire débute le 17 décembre 2020, lorsque François Commeinhes*, maire de Sète, délivre un permis de construire pour une maison situé au 316 chemin du Rouquier. Par la suite, un voisin constate des infractions aux lois d’urbanisme et demande à la commune de dresser des procès-verbaux. Ces derniers sont rédigés les 30 août et 31 décembre 2021 par un agent assermenté, confirmant la non-conformité des fondations au permis de construire.

Le 2 août 2022, le voisin remarque la reprise des travaux et sollicite de nouveau la commune pour dresser un procès-verbal et prendre un arrêté interruptif de travaux. François Commeinhes* reste silencieux. Face au mutisme du maire de Sète, le voisin saisit le tribunal administratif de Montpellier en novembre 2022 pour contraindre le maire à agir et dresser le procès-verbal pour infractions d’urbanisme.

Le plaignant argue que les travaux en cours ne respectent pas le permis de construire initial. Il pointe notamment une excavation non déclarée, réalisée en limite de propriété, susceptible de causer des risques pour la sécurité publique et contrevenant aux règlements du plan local d’urbanisme. En effet, ces travaux enfreignent plusieurs dispositions : l’article R. 462-1 du code de l’urbanisme, l’article 7.4 « Espaces verts à protéger » du règlement du plan local d’urbanisme, et l’article R. 421-23 du code de l’urbanisme. De plus, l’excavation présente une profondeur supérieure à 1,20 m en violation de l’article 11 du règlement de la zone UD du plan local d’urbanisme et, réalisée à la limite de la parcelle voisine, elle rend cette dernière instable, présentant un risque pour la sécurité publique en violation de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme. Ces travaux constituent donc une grave infraction aux dispositions des articles L. 480-4 et L. 610-1 du code de l’urbanisme, que le maire était tenu de constater.

Le tribunal, après avoir examiné les pièces du dossier et entendu les arguments des parties, conclut le 4 juillet 2024 dernier que la demande du voisin est fondée. Le juge rappelle que, selon le code de l’urbanisme, le maire était tenu de dresser un procès-verbal lorsque les infractions sont constatées.

Ainsi, la décision implicite de refus du maire est annulée. Le tribunal ordonne au maire de Sète de dresser le procès-verbal demandé par le voisin et de le transmettre au procureur de la République dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement. En revanche, l’injonction de prendre un arrêté interruptif de travaux n’a pas été retenue, car les travaux autorisés par les permis de construire délivrés sont terminés à la date du jugement.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des infractions d’urbanisme par la commune de Sète. Pourquoi le maire a-t-il refusé de dresser un procès-verbal malgré les preuves fournies ? En ne respectant pas ses obligations légales, le maire a manqué à son devoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce qui pourrait avoir des conséquences graves pour la sécurité et la conformité des constructions. De plus, le non-respect des espaces verts protégés qui se trouve sur le mont Saint-Clair est particulièrement préoccupant, car ces zones sont essentielles à la préservation de l’environnement urbain. Cette situation soulève également des interrogations sur les bénéficiaires de ce laxisme, qui pourrait être considéré comme un passe-droit au profit des propriétaires des travaux illégaux.

Les regards sont désormais tournés vers la suite de cette affaire, alors que la commune de Sète doit maintenant se conformer aux injonctions du tribunal. François Commeinhes*, continue d’interpréter les lois d’urbanisme de manière très particulière. Les sétois doivent continuer de rester vigilants quant aux permis de construire accordés, en attendant que cette gestion cauchemardesque prenne fin dans les prochains mois.

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*François Commeinhes a été condamné à cinq d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire. Il reste actuellement en place uniquement grâce à son appel devant la cour de cassation qui repousse l’échéance et qui devrait intervenir en Octobre-Novembre 2024

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault
©Aurélien Lopez-Liguori

Aurélien Lopez-Liguori, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, en étant réélu dès le premier tour. Avec 51,66 % des voix exprimées, il confirme la montée en puissance de son parti dans cette circonscription.

Aurélien LOPEZ-LIGUORI, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, étant réélu dès le premier tour avec 37 495 voix, soit 33,94 % des inscrits et 51,66 % des voix exprimées. En 2022, il avait obtenu 16 079 voix (21,75 %). En prenant en compte la participation de cette année (67,84 % contre 48,55 % en 2022), il est clair qu’il a considérablement augmenté son nombre de voix, ce qui montre une forte progression en termes de soutien électoral.

Gabriel BLASCO, représentant le Nouveau Front Populaire, arrive en seconde position avec 18 415 voix, représentant 16,67 % des inscrits et 25,37 % des voix exprimées. En 2022, il avait récolté 11 278 voix (21,75 %). Avec l’augmentation de la participation, il a également gagné des voix, mais son pourcentage de soutien relatif a diminué.

Jocelyne GIZARDIN, candidate macroniste de dernière minute, a obtenu 15 618 voix, soit 14,14 % des inscrits et 21,52 % des voix exprimées. Daniel PILAUDEAU, se place en dernière position avec 1 047 voix, soit 0,95 % des inscrits et 1,44 % des voix exprimées.

Le taux de participation dans la 7ème circonscription de l’Hérault a été de 67,84 %, avec 74 933 votants sur 110 462 inscrits. Les votes blancs représentent 1,34 % des inscrits, et les votes nuls 0,79 %.

Aurélien Lopez-Liguori a su capter une majorité absolue des suffrages exprimés, ce qui lui permet de s’imposer sans passer par un second tour. Cette performance électorale souligne une dynamique favorable au Rassemblement National sur cette circonscription.

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