Un tremblement de terre de magnitude 6,3 a ébranlé la région côtière d’Esmeraldas, semant la panique et endommageant infrastructures et habitations.
Un violent séisme a secoué le nord-ouest de l’Équateur, plus précisément la province d’Esmeraldas, laissant derrière lui un paysage de désolation. La secousse, d’une magnitude de 6,3, a fait une vingtaine de blessés et endommagé une soixantaine d’habitations, selon les autorités locales. Les réseaux électriques et téléphoniques ont également été touchés, tout comme certaines routes et un pont, perturbant les déplacements dans la zone.
Les témoins décrivent une terreur intense, avec des secousses ressenties comme interminables. Des images montrent des murs effondrés, des maisons partiellement détruites et des rues jonchées de débris. Les habitants, sous le choc, ont rapidement évacué les bâtiments, craignant de nouvelles répliques. Les services de secours se sont immédiatement mobilisés pour évaluer les dégâts et porter assistance aux victimes.
L’épicentre du séisme a été localisé à seulement 8,4 kilomètres de la ville d’Esmeraldas, à une profondeur de 35 kilomètres. Bien que la secousse ait été ressentie dans dix provinces du pays, les autorités ont rapidement écarté tout risque de tsunami, rassurant une population déjà éprouvée. Le gouvernement a annoncé la mise en place d’abris d’urgence et la distribution de kits humanitaires pour soutenir les sinistrés.
Du côté des infrastructures critiques, la raffinerie pétrolière d’Esmeraldas, ainsi que l’oléoduc transéquatorien, ont temporairement suspendu leurs activités par mesure de précaution. Heureusement, aucun nouveau dommage n’a été signalé sur ces installations, déjà fragilisées par un incident survenu quelques semaines plus tôt.
Situé sur une zone tectonique particulièrement active, l’Équateur est régulièrement frappé par des tremblements de terre. Ce dernier événement rappelle douloureusement le séisme dévastateur de 2016, qui avait causé des centaines de morts et des milliers de blessés. Les experts soulignent que cette nouvelle secousse résulte du mouvement de subduction de la plaque de Nazca, un phénomène géologique récurrent dans la région.