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Roland-Garros: Nadal, Djokovic et Federer dans le même bateau

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Club VIP à Roland-Garros: Rafael Nadal, en quête d’un quatorzième sacre historique à Paris, le N.1 mondial Novak Djokovic et Roger Federer ont été placés tous les trois dans la même moitié de tableau par le tirage au sort réalisé jeudi. Une première en Grand Chelem.

Si bien que, si la logique est respectée, les deux premiers, opposés en finale de l’édition 2020 l’automne dernier, sont cette fois promis à un duel au tour précédent. Djokovic et Federer risquent eux de se retrouver dès les quarts de finale.

Cette configuration a été rendue possible par le fait que Nadal a rétrogradé à la troisième place mondiale et n’était ainsi pas placé d’office en bas du tableau, alors que Djokovic, en tant que N.1, était forcément en haut. Federer, qui n’a joué que trois matches depuis seize mois, est lui tête de série N.8. Il débutera contre un joueur issu des qualifications.

Déterminer les têtes de séries sans suivre à la lettre la hiérarchie mondiale, comme le fait Wimbledon, a-t-il été envisagé ?

« On y a pensé », répond le directeur du tournoi Guy Forget, mais « pour l’instant, on a décidé de suivre le classement ATP, ce qui se défend aussi. Medvedev n’a pas volé son classement (de N.2 mondial). On ne peut pas dire que ce soit une injustice non plus. »

Deux chiffres résument le déséquilibre entre les deux parties de tableau: la première moitié concentre à elle seule 59 trophées du Grand Chelem – 20 pour Federer comme pour Nadal, 18 pour Djokovic et un pour Marin Cilic -, la seconde un seul, celui de Dominic Thiem à l’US Open 2020.

Tsitsipas chanceux au tirage

Et s’il faut désigner un chanceux, on choisira Stefanos Tsitsipas, récent vainqueur de son premier Masters 1000 à Monte-Carlo et passé tout près de battre Nadal à Barcelone, puis Djokovic à Rome lors de la tournée sur terre battue.

Le Grec de 22 ans, N.5 mondial mais joueur le plus régulier depuis le début de la saison, fait figure de favori dans la partie basse.

Certes, c’est Daniil Medvedev (N.2) et Dominic Thiem (N.4) qui en sont les deux principales têtes de série. Mais le Russe, allergique à l’ocre, n’a pas remporté le moindre match en quatre participations à Roland-Garros jusque-là. Et l’Autrichien, double finaliste sur la terre battue parisienne (2018 et 2019), est à la recherche de sa meilleure forme, en particulier mentale.

Toujours favori même à l’aube de ses 35 ans, Nadal, devant une occasion en or de dépasser Federer au nombre de trophées en Grand Chelem, avec un 21e sacre, n’a cependant pas été gâté par le sort.

Il pourrait avoir à affronter successivement la pépite italienne Jannik Sinner (19e) en huitièmes de finale, les Russes Andrey Rublev (7e) ou Aslan Karatsev (26e) en quarts, puis Djokovic.

Auparavant, « Rafa » lancera sa quinzaine face au frappeur australien Alexei Popyrin (62e) et un rendez-vous avec un Français, soit Richard Gasquet, soit Hugo Gaston, le héros bleu de l’édition 2020, l’attend au deuxième tour.

Barty-Swiatek en demi-finales ?

La route semble plus dégagée pour Djokovic, qui court lui après un 19e titre majeur. Il débutera contre l’Américain Tennys Sandgren (66e), puis pourrait retrouver Lucas Pouille ou l’Uruguayen Pablo Cuevas (91e) au tour suivant, et pourquoi pas le jeune Italien Lorenzo Musetti (76e) en huitièmes de finale.

Federer, bientôt 40 ans, qui tente un retour au plus haut niveau après une double opération au genou droit en 2020 et connaîtra son premier adversaire à l’issue des qualifications, n’a joué que trois matches depuis son retour sur le circuit début mars : deux à Doha, et un seul sur ocre à Genève mi-mai (perdu contre Andujar). Mais c’est sur Wimbledon qu’il a les yeux rivés.

Côté français, seuls deux, Gaël Monfils et Ugo Humbert (opposés respectivement à Ramos et Berankis) sont protégés par le statut de tête de série. Jérémy Chardy a ainsi hérité d’entrée de Tsitsipas, Pierre-Hugues Herbert de Sinner et Benoît Paire de Casper Ruud (16e). Jo-Wilfried Tsonga s’élancera lui contre le Japonais Yoshihito Nishioka (60e).

Dans le tableau féminin, c’est une possible demi-finale entre les deux dernières lauréates, la N.1 mondiale Ashleigh Barty (2019) et la Polonaise Iga Swiatek (2020), que le sort a réservé. La deuxième pourrait opposer Serena Williams, toujours en quête d’un 24e titre majeur à 39 ans, à Naomi Osaka, à condition que les deux parviennent à se sentir à l’aise sur ocre.

Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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