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Roland-Garros: l’indéboulonnable Nadal pour un indescriptible 21e Majeur

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Une imposante statue de 3 m en acier inoxydable accueille désormais le spectateur à Roland-Garros: Rafael Nadal en majesté et en plein effort est le maître des lieux et compte le prouver une 14e fois pour porter le record de titres du Grand Chelem à 21.

Son principal rival Novak Djokovic pourrait se trouver face à lui dès les demi-finales, ce qui pour l’entraîneur du Serbe, Goran Ivanisevic, est préférable à un duel en finale où l’Espagnol aurait un ascendant psychologique. La jeune garde, Stefanos Tsitsipas en tête, semble prête à l’exploit. Et pourtant, selon les mots de Patrick Mouratoglou, coach du Grec, la question qui se pose cette année encore à l’entame du Majeur parisien est bien celle-ci: « Qui Nadal battra-t-il en finale ? »

« Personne n’est invincible », a cependant prévenu le roi de la terre battue lors d’un entretien avant le tournoi.

Son oncle et coach historique Toni Nadal a récemment estimé sur ESPN Espagne que le N.1 mondial restait « le principal adversaire de Rafa sur terre battue », malgré la leçon reçue lors de la dernière finale parisienne (6-2, 6-2, 7-5) et les résultats incertains du Serbe sur cette surface cette saison (défaites en 8es à Monte-Carlo et en finale à Rome).

« Djokovic aura des doutes, mais il fait partie de ces joueurs qui peuvent changer rapidement d’état d’esprit s’ils jouent bien un match », a relevé Toni Nadal. Et justement, Djokovic aura certainement engrangé quelques points de confiance en s’imposant samedi à Belgrade, même si ce n’était qu’aux dépens du 255e mondial Alex Molcan.

« Soulever un trophée ici dix ans après est vraiment spécial. C’est parfait avant Roland-Garros, a déclaré le Serbe. Je joue bien, je me sens bien. »

Forcément redoutable

Nadal, qui fêtera jeudi ses 35 ans, n’a pas eu non plus les résultats auxquels il était habitué dans les tournois préparatoires à Roland-Garros. Battu en quarts à Monte-Carlo et Madrid, il a tout de même remporté Barcelone face à Tsitsipas et surtout Rome face à Djokovic.

« Le seul match réellement négatif était celui contre Rublev à Monaco », avait-il analysé avant sa finale à Rome.

Et ses adversaires ne s’y trompent pas: il sera forcément de nouveau redoutable à Roland-Garros. « A chaque fois qu’il a gagné, tous les joueurs se sont dit l’année suivante +OK, on essaye de faire mieux+. Et puis bim, tu prends des roues, et tu rentres à la maison… », a résumé Daniil Medvedev.

Tête de série N.3 à Roland-Garros où il a remporté 100 matchs pour 2 défaites, parce que Medvedev, qui n’y a jamais gagné la moindre partie en quatre participations, aborde le tournoi à la deuxième place mondiale, Nadal se retrouve dans la moitié de tableau de Djokovic et de Roger Federer.

Le Suisse, bientôt 40 ans, n’a joué que trois matchs depuis sa demi-finale de l’Open d’Australie 2020. Résultat, une victoire lors de son match de reprise en mars à Doha et deux défaites, la dernière dès son entrée en lice à Genève en mai pour son premier match sur terre battue depuis près de deux ans.

Il sera forcément au centre des attentions à Paris, mais combien de temps ? S’il parvient aux quarts, il pourrait y affronter Djokovic.

L’autre place en finale sera convoitée en particulier par Dominic Thiem, Alexander Zverev et surtout Stefanos Tsitsipas.

Pas de finale Barty-Swiatek

Double finaliste à Roland-Garros (2018 et 2019) et vainqueur de l’US Open 2020, Thiem semble cependant toujours psychologiquement touché par la pandémie. Zverev, lui, gagne en confiance avec un titre à Madrid après avoir battu Nadal en quarts.

Tsitsipas, titré à Monte-Carlo et Lyon et finaliste à Barcelone, est encore plus menaçant.

« J’ai eu du mal à trouver la recette pour jouer régulièrement, semaine après semaine. J’y suis parvenu, dans une certaine mesure, cette année. Je suis assez content de la manière dont je progresse, dont j’arrive à me battre contre les premières têtes de série. On se sent bien, quand on est dans la course pour gagner », a-t-il prévenu.

Dans le tableau féminin, le tirage au sort a privé le tournoi d’une possible finale entre les deux dernières lauréates Ashleigh Barty (2019) et Iga Swiatek (2020).

L’Australienne, qui n’était pas venue défendre son titre l’an dernier, fait des étincelles depuis son retour sur le circuit. Elle s’est imposée à Miami et Stuttgart, a été finaliste à Madrid et a pris dix jours de repos après son abandon en quarts à Rome pour une douleur au bras droit.

Quant à Swiatek, remporter Adelaïde et Rome depuis le triomphe inattendu à Paris lui a confirmé son propre potentiel.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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