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Roland-Garros: Federer, trois victoires et puis s’en va, Serena Williams éliminée

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Roger Federer l’avait laissé entendre quelques heures plus tôt et l’a confirmé dimanche après-midi: par mesure de prévention pour un corps encore convalescent, le Suisse a décidé de se retirer de Roland-Garros à la veille de son huitième de finale, un stade où Serena Williams s’est fait éliminer.

Le maître aux 20 titres du Grand Chelem pourrait donc avoir joué son dernier match sur la terre battue parisienne dans l’anonymat d’une session nocturne à huis clos pour cause de couvre-feu en France.

« J’ai décidé que je devais me retirer du tournoi. Après deux opérations du genou et plus d’un an de rééducation, il est important que j’écoute mon corps et que je n’aille pas trop vite dans le retour à la compétition », a déclaré le Suisse qui fêtera ses 40 ans en août.

Revenu à la compétition en mars, après une double arthroscopie du genou droit en 2020, Federer a fait de Wimbledon -où il rêve d’un 9e sacre et d’un 21e titre du Grand Chelem- son objectif prioritaire. Et les matches, à Doha en mars sur dur (1 victoire, 1 défaite) à Genève en mai (1 défaite) et à Roland-Garros (3 victoires avant le forfait) sur terre battue, n’avaient pour but annoncé que de le préparer à la saison sur gazon qu’il débutera à Halle (Allemagne) dans une semaine.

Juste après sa victoire contre Dominik Koepfer (59e) 7-6 (7/5), 6-7 (3/7), 7-6 (7/4), 7-5 au 3e tour, acquise après un bras de fer de 3h35, l’ex-N.1 mondial, aujourd’hui N.8, avait laissé planer un doute.

Choc Medvedev-Tsitsipas

« Je ne sais pas si je vais jouer » contre Matteo Berrettini (9e) en huitième de finale, avait-il déclaré. Avant de trancher par la négative dimanche après-midi.

La perspective, en cas de victoire contre l’Italien, aurait été d’affronter Novak Djokovic en quarts, voire Rafael Nadal en demies.

« Je suis ravi d’avoir gagné trois matches. Il n’y a pas de meilleur sentiment que d’être de retour sur le terrain », a-t-il assuré dimanche, lui qui n’avait encore jamais déclaré forfait en plein tournoi du Grand Chelem.

Sur les courts, le premier qualifié pour les quarts du tableau masculin a été Stefanos Tsitsipas (5e) qui a nettement dominé Pablo Carreño Busta (12e) 6-3, 6-2, 7-5.

Vainqueur de son premier Masters 1000 à Monte-Carlo mi-avril, et passé tout près de battre Rafael Nadal à Barcelone, puis Novak Djokovic à Rome au cours de la tournée sur terre battue, le Grec de 22 ans affrontera Daniil Medvedev (2e).

Le Russe de 25 ans n’avait jamais gagné le moindre match à Roland-Garros lors de ses quatre premières participations, mais dimanche il s’est hissé en quarts aux dépens de Cristian Garin (23e) 6-2, 6-1, 7-5.

Alexander Zverev, 6e mondial, poursuit lui son petit bonhomme de chemin. Après une entame compliquée, en 5 sets face au qualifié Oscar Otte, l’Allemand n’a plus laissé filer une manche. Face à Nishikori en session nocturne dimanche, il s’est qualifié sans bavure (6-4, 6-1, 6-1) pour son 3e quart de finale en 6 participations à Paris. Il y retrouvera l’Espagnol Alejandro Davidovich Fokina (46e), qui lui atteint pour la première fois ce stade de la compétition en Grand Chelem.

Williams, dernière à Paris?

Le tableau féminin a perdu une nouvelle tête de série et tête d’affiche: Serena Williams (8e), qui rêve toujours de conquérir un 24e trophée record du Grand Chelem, est tombée sous les coups de la Kazakhe Elena Rybakina (22e) 6-3, 7-5.

A bientôt 40 ans, l’Américaine ne sait pas si elle rejouera à Paris: « Je n’y pense pas du tout », a-t-elle simplement déclaré.

Il ne reste donc plus que deux top 10 dans le tableau: Iga Swiatek (9e) et Sofia Kenin (5e), respectivement lauréate et finaliste de l’édition 2020 qui pourraient s’affronter en quarts dans le haut du tableau.

Dans le bas du tableau au contraire, trois des quatre joueuses encore en lice n’avaient jamais atteint ce stade en Majeur.

Seule Anastasia Pavlyuchenkova (32e) qui s’est défaite dimanche de l’ancienne N.1 mondiale Victoria Azarenka (16e aujourd’hui), 5-7, 6-3, 6-2, a joué un quart de Majeur, à Roland-Garros en 2011.

Mais sa future adversaire Rybakina, ainsi que Paula Badosa (35e) et Tamara Zidansek (85e) feront leurs premières armes à ce niveau.

Badosa a battu dimanche la finaliste 2019 Marketa Vondrousova (20e) 6-4, 3-6, 6-2 et sa future adversaire Zidansek a sorti Sorana Cirstea (54e) 7-6 (7/4), 6-1.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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