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Économie

Économie: Marseillan et Loupian retenues dans le programme « Petites Villes de Demain »

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Un plan d’aide de 3 trois milliards d’euros étalés sur six ans : l’Etat lance un programme Petites villes de demain.

La liste des communes retenues a été dévoilée ce vendredi : 19 communes de l’Hérault bénéficieront d’aides des pouvoirs publics pour des projets de revitalisation. « C’est un programme qui vise à soutenir les villes de moins de 20 000 habitants. Nous avons retenu des communes qui jouent un rôle de centralité avec des commerces et services », explique Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires.

Pourquoi ce plan ? « On a longtemps parlé de la fracture territoriale. Le phénomène n’est pas nouveau, cela fait trente ans qu’on en parle et les territoires ruraux ne sont pas épargnés », rappelle la ministre. La liste des communes sélectionnées a été établie dans chaque département par les préfets. « Nous avons privilégié celles qui avaient le plus de besoins. Il y a eu dialogue avec les élus concernés », assure Jacqueline Gourault.

Pour chacune des 225 communes retenues en Occitanie, un chef de projet sera recruté. Un poste financé en grande partie par le dispositif. « Ce sont les collectivités qui montent des projets à l’échelle de leur territoire mais l’Etat sera attentif. Nous avons fixé des priorités : l’habitat et le logement, la rénovation énergétique des bâtiments. Nous souhaitons aussi soutenir des projets qui ne consomment pas de terres agricoles », explique Jacqueline Gourault.

2 communes du bassin de Thau sélectionnées

Le nombre de « Petites Villes de Demain » varie d’un département à l’autre. Sur le bassin de Thau, c’est Marseillan et Loupian qui ont été retenues par le Préfet de l’Hérault. Les financements doivent arriver assez rapidement selon la ministre : « Tout dépend de la présentation des projets aux préfets. Certains sont déjà prêts, d’autres arriveront plus tard. Les communes ont six ans pour utiliser les crédits, nous ne leur mettons pas de pression ».

Ce programme est l’équivalent des actions Cœur de ville, destinées aux agglomérations. Cette fois, les bénéficiaires sont les communes rurales.

Christophe Euzet: « De bonnes nouvelles pour nos territoires ! »

Christhophe Euzet le député de la 7ème circonscription de l’Hérault a souhaité réagir à cette nouvelle, « l’efficacité économique et écologique de la relance ont été privilégiées et ont permis à sept projets d’être soutenus et financés (…). Plusieurs communes de la circonscription tirent leur épingle du jeu dans le cadre du programme « Petites Villes de Demain ». Au cœur de la crise Covid 19, nos territoires demeurent dynamiques et résilients. Forts de leur capacité d’adaptation, ils œuvrent à la construction d’un avenir plus respectueux des exigences écologiques ».

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Économie

Pour contrer les produits chinois en Europe, la France défend l’idée de «préférence européenne»

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Pour contrer les produits chinois en Europe, la France défend l'idée de «préférence européenne»

Pour préserver l’industrie européenne face aux puissances américaine et chinoise, les Vingt-Sept doivent « éliminer les charges administratives inutiles », ont fait valoir ce lundi les ministres allemand et français de l’Économie et italien des Entreprises, lors d’une réunion organisée à Meudon.

Les ministres de l’Économie français, italien et allemand se sont réunis le lundi 8 avril en région parisienne pour définir une politique industrielle commune, notamment dans des secteurs clés tels que l’intelligence artificielle et la transition énergétique.

Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, a souligné le déficit commercial croissant entre la Chine et l’Europe, qui a triplé au cours des dix dernières années, passant de 100 à 300 milliards d’euros. Il a mis en avant l’inondation du marché européen par des produits chinois, notamment dans les domaines des panneaux solaires, des voitures électriques et des batteries.

Pour rééquilibrer la balance commerciale, Bruno Le Maire a proposé d’imposer une préférence européenne dans les marchés publics, suggérant des quotas de contenu européen allant jusqu’à 60% dans les appels d’offres, ainsi que des normes environnementales et de qualité plus strictes.

Si l’Italie soutient cette position, le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, s’est montré plus réservé. Il a exprimé des préoccupations quant au protectionnisme, soulignant l’importance de l’ouverture des marchés et de la mondialisation. L’Allemagne, exportatrice majeure vers la Chine, craint les mesures de rétorsion et souhaite éviter une escalade dans les tensions commerciales avec Pékin.

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Économie

Le déficit public a dérapé l’an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

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Le déficit public a dérapé l'an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

Selon les chiffres de l’Insee publiés mardi, le déficit public de la France a atteint 5,5% du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros. C’est bien plus que les 4,8% de déficit réalisés en 2022 et que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement.

Le déficit public en France a grimpé à 5,5 % du PIB en 2023, révèlent les données publiées ce mardi matin par l’Insee. Cette augmentation spectaculaire contraste vivement avec les prévisions gouvernementales qui tablaient encore sur un déficit de -4,9 % il y a quelques semaines à peine. De plus, la dette publique s’est également avérée plus élevée que prévu, atteignant 110,6 % du PIB.

Cette annonce a été accueillie avec inquiétude par le gouvernement, qui redoutait depuis plusieurs semaines cette officialisation. Les raisons de ce dérapage sont attribuées au ralentissement de l’activité économique, un facteur auquel le gouvernement ne s’attendait pas.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a souligné que cet écart résultait notamment de « recettes fiscales moins élevées que prévu », avec une perte estimée à 21 milliards d’euros. Il a également pointé du doigt la baisse plus rapide que prévu de l’inflation, entraînant des rentrées moindres, notamment sur la TVA. Par ailleurs, la crise du marché immobilier a également eu un impact négatif sur les recettes fiscales.

Cette révélation survient à un moment délicat pour le gouvernement, alors que les principales agences de notation doivent bientôt évaluer la soutenabilité de la dette française. Une éventuelle dégradation de la note aurait des conséquences néfastes pour la majorité gouvernementale, surtout à l’approche des élections européennes.

Face à ces chiffres alarmants, le gouvernement se trouve confronté à un défi majeur pour redresser les comptes publics. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, responsables des Finances publiques, avaient prévu de ramener le déficit à 4,4 % du PIB d’ici la fin de l’année 2024, mais cet objectif semble désormais difficilement réalisable.

Emmanuel Macron a déjà évoqué une révision des objectifs budgétaires, soulignant la nécessité d’un ajustement budgétaire progressif. Bruno Le Maire a appelé à une « prise de conscience collective », suggérant que des économies devraient être réalisées non seulement par l’État mais aussi par les dépenses sociales et les collectivités locales. Cependant, il a exclu toute augmentation d’impôts, envisageant seulement un durcissement de la taxation des producteurs d’électricité.

Cette annonce a sérieusement écorné la crédibilité budgétaire du gouvernement, attaquée par l’opposition qui dénonce son incapacité à maîtriser les finances publiques. Marine Le Pen a déjà critiqué sévèrement ces chiffres, affirmant que le pays n’avait jamais connu une situation budgétaire aussi précaire.

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Économie

Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l’énergie continuent d’augmenter

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l'énergie continuent d'augmenter

L’Insee publie son dernier rapport sur l’inflation, mettant en lumière une hausse des prix de l’énergie et une légère baisse de l’inflation en février 2024.

Le dernier rapport de l’Insee sur l’inflation en France met en évidence une augmentation des prix de l’énergie, contribuant à maintenir l’inflation à un niveau élevé. Cependant, cette dernière montre également des signes de ralentissement, atteignant 3% sur un an pour le mois de février 2024, légèrement en baisse par rapport au chiffre de 3,1% enregistré en janvier de la même année.

La hausse des prix de l’énergie continue d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, reflétant les défis persistants auxquels sont confrontés les consommateurs français. Cette tendance contraste avec la baisse des prix de l’alimentaire, indiquant une certaine stabilité dans ce secteur.

Malgré cette légère baisse, l’inflation reste un sujet de préoccupation pour les autorités économiques et les ménages, en particulier dans un contexte de volatilité des prix et d’incertitude économique.

Ce rapport souligne l’importance de surveiller de près l’évolution des prix de l’énergie et d’autres facteurs influençant l’inflation, afin de mieux comprendre les tendances économiques et d’anticiper les défis à venir pour l’économie française.

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