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L’Ukraine obtient plus d’un milliard d’euros de dons pour passer l’hiver

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La conférence internationale de soutien à l’Ukraine, organisée à Paris, a permis d’engranger plus d’un milliard d’euros de dons pour aider la population à passer l’hiver dans un pays aux infrastructures ravagées par les attaques russes.

C’est plus que les 800 millions réclamés par le président ukrainien Volodymyr Zelensky en ouverture de cette réunion qui était baptisée « Solidaires du peuple ukrainien ».

« Je suis heureuse de vous annoncer que nous dépassons ce chiffre », a annoncé la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna aux côtés du premier ministre ukrainien Denys Chmygal.

Mme Colonna a martelé que les pays ne pouvaient « laisser seuls » les Ukrainiens, et insisté sur le fait que ces dons étaient dédiés à de l’aide « concrète » telle que l’acheminement de générateurs électriques alors que depuis plusieurs semaines l’armée russe cible spécifiquement les infrastructures énergétiques, privant les populations de lumière et de chauffage.

M. Chmygal a fait état de 40 à 50% du réseau ukrainien de l’énergie détruits par les bombardements russes.

Mais grâce à cette aide, « notre pays ne sombrera pas dans le noir », a réagi M. Chmygal, se félicitant du « signal puissant » de soutien à l’Ukraine du « monde civilisé ».

Stratégie « cynique » de Moscou

Il a aussi affirmé que « la France et le président (Emmanuel) Macron ont pris le leadership concernant les points de préparation de la paix du président » Zelensky, réitéré lundi, alors que plusieurs déclarations d’Emmanuel Macron jugées trop complaisantes avec la Russie ont hérissé certains responsables européens.

Le Kremlin a écarté le plan de paix ukrainien mardi, répondant que Kiev devait céder les territoires dont la Russie revendique l’annexion avant toute négociation diplomatique, alors que les combats et les bombardements se poursuivent, comme à Kramatorsk par exemple, dont le centre-ville et la zone industrielle ont été frappés mardi, selon les autorités ukrainiennes.

Sur le milliard d’euros annoncé mardi, 415 millions seront alloués au secteur de l’énergie, 25 millions pour l’eau, 38 millions pour l’alimentation, 17 millions pour la santé, 22 pour les transports, le reste, près de 493 millions d’euros, n’étant pas encore ventilé, a précisé la ministre française.

Après les conférences de Lugano, Varsovie et Berlin ces derniers mois, cette rencontre, qui a réuni 70 délégations de pays et organisations internationales, dont plusieurs chefs de gouvernement, se voulait « pratico-pratique », avait expliqué à l’ouverture Emmanuel Macron, en présence de l’épouse de M. Zelensky.

« Ce qui est très important pour nous, ce sont les équipements de haute tension (…), parce qu’ils sont parmi les cibles les plus prisées » des Russes, avait expliqué à l’AFP le ministre ukrainien de l’énergie Guerman Galouchtchenko.

« La Russie, dont les faiblesses au plan militaire ont éclaté au grand jour, a opté pour une stratégie cynique », a déploré M. Macron, répétant que ces frappes constituaient « des crimes de guerre » qui ne resteraient « pas impunis ».

Mme Colonna a d’ailleurs indiqué que parmi les aides, il y aurait l’envoi d’un laboratoire collectant de l’ADN pour accumuler les preuves d’exactions.

Sécurisation de Zaporijjia

Ces efforts s’ajoutent au soutien crucial en équipement militaire fourni par les Occidentaux, Etats-Unis en tête. L’Ukraine continue de demander à cor et à cri encore plus d’armes, après avoir jusqu’ici progressivement refoulé l’armée russe.

Pour la partie française, Emmanuel Macron a annoncé pour début 2023 une aide supplémentaire de 76,5 millions d’euros pour passer l’hiver. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock a, elle, indiqué que Berlin allait débourser 50 millions d’euros.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, rappelant que l’UE s’était engagée à fournir à Kiev une assistance macro-financière de 18 milliards d’euros en 2023, a annoncé l’achat de 30 millions d’ampoules LED au profit de l’Ukraine, nettement moins gourmandes en énergie.

Par ailleurs, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) va envoyer des missions pour « sécuriser » cinq centrales nucléaires d’Ukraine, y compris celle de Zaporijjia, occupée par l’armée russe, a par ailleurs indiqué Denys Chmygal après une rencontre à Paris avec le gendarme mondial du nucléaire, Rafael Grossi. Cet accord devra « impliquer la partie russe évidemment », a déclaré ce dernier.

Lors de la conférence de presse, il a noté que la France était « très active » sur la mise en sécurité des centrales. Par exemple, « la France va fournir avec l’AIEA des pièces de rechange (…) pour les générateurs de secours de la centrale Ukraine Sud », a illustré Mme Colonna.

Reconstruction

Interrogée sur l’absence de la Chine à la réunion, Mme Colonna a souligné qu’elle n’était pas conviée.

Mais elle a noté que de plus en plus de pays « amis » avaient rallié l’élan de solidarité, citant des représentants des pays du Golfe et de l’Inde, ou encore Hun Sen, le Premier ministre cambodgien.

Après la réunion du matin au ministère des Affaires étrangères, celle de l’après-midi se déroulait au ministère de l’Economie avec l’objectif de mobiliser cette fois les entreprises françaises pour la reconstruction. Plus de 700 sociétés participaient à l’événement.

Face aux destructions massives, « il faut qu’on investisse dans un effort de reconstruction », a déclaré dans un message vidéo le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

« La mobilisation des entreprises … est à mes yeux cruciale », a déclaré Emmanuel Macron, les appelant à proposer des « solutions pour aider au redressement économique de l’Ukraine », « et ce, sans attendre la fin de la guerre ».

Dans un autre message vidéo, M. Zelensky leur a lancé : « nous avons beaucoup de possibilités et d’opportunités que vous ne trouverez nulle part ailleurs dans le monde ».

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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