Nous rejoindre sur les réseaux

Économie

L’UE et les États-Unis sommés de désamorcer la guerre commerciale par le FMI

Article

le

Le Fonds monétaire international presse Bruxelles et Washington de trouver rapidement un compromis sur les tarifs douaniers, crucial pour relancer l’économie européenne.

Le FMI a lancé un appel pressant à l’Union européenne et aux États-Unis pour qu’ils apaisent leurs tensions commerciales et parviennent à un accord sur les droits de douane. Selon l’institution, une résolution rapide de ce conflit est essentielle pour soutenir la croissance économique en Europe, actuellement fragilisée. Les discussions entre les deux blocs traînent en longueur, malgré des propositions concrètes avancées par Bruxelles pour réduire les barrières tarifaires instaurées récemment par Washington.

Les représentants européens ont profité des réunions printanières du FMI et de la Banque mondiale pour multiplier les contacts avec leurs homologues américains. Toutefois, les négociations patinent en raison d’un manque de transparence côté américain, selon plusieurs ministres européens. Si certains se montrent optimistes sur une issue favorable, d’autres reconnaissent que les divergences restent importantes et que le chemin vers un compromis sera long.

Les mesures protectionnistes imposées par les États-Unis, incluant des taxes pouvant atteindre 25 % sur certains secteurs clés comme l’acier et l’automobile, frappent durement l’industrie européenne, en particulier l’Allemagne. Bien que Washington ait temporairement assoupli ses positions en abaissant temporairement certains tarifs, l’incertitude persiste, freinant les investissements et les échanges. Le FMI insiste sur l’urgence de clarifier les règles commerciales pour éviter un ralentissement économique plus prononcé.

La balle est désormais dans le camp des négociateurs, qui devront faire preuve de flexibilité pour éviter une escalade dommageable pour l’ensemble de l’économie mondiale. Sans accord, les tensions risquent de s’aggraver, avec des conséquences néfastes pour les entreprises et les consommateurs des deux côtés de l’Atlantique.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus