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Europe

L’Espagne dévoile son plan de relance

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Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez dévoile mercredi son plan de relance pour redresser une économie espagnole dévastée par la crise du Covid-19, grâce à l’injection de 140 milliards d’euros de fonds européens.

Signe de la gravité de la crise induite par la pandémie dans l’un des pays européens les plus touchés, le gouvernement de gauche de M. Sanchez a annoncé mardi que le PIB espagnol devrait chuter de 11,2% cette année, deux points de plus que prévu en mai.

Le chômage grimpera, lui, à 17,1%, tout comme le déficit public qui devrait atteindre 11,3% cette année. La dette publique a déjà dépassé les 110% du PIB au deuxième trimestre.

Dans ce contexte de sombres prévisions pour la quatrième économie de la zone euro, déjà en récession, Pedro Sanchez doit présenter à 11H00 (09H00 GMT) les grandes lignes de son « Plan de relance et de résilience ».

Un paquet d’investissements publics financés essentiellement grâce aux 140 milliards d’euros revenant à l’Espagne dans le cadre du plan européen de relance approuvé cet été et composés pour moitié de prêts et de subventions.

« Enorme opportunité »

« Le virus existe et notre obligation est de le combattre de toutes nos forces, et ensuite, (…) de canaliser ces forces pour en faire un accélérateur historique pour transformer notre pays. Nous ne pouvons pas perdre cette énorme opportunité », a dit le socialiste début septembre.

Minoritaire au parlement, le gouvernement de M. Sanchez presse depuis des semaines ses alliés potentiels d’apporter leur soutien au budget de l’Etat dont l’adoption est, selon lui, indispensable pour pouvoir lancer les investissements du plan de relance.

Le plan espagnol comprendra plusieurs grands axes correspondant en partie aux demandes de Bruxelles: transformation écologique et numérique, cohésion sociale et territoriale, c’est à dire lutte contre la pauvreté et soutien aux zones rurales, et égalité hommes-femmes sur le marché du travail.

Le but est de renforcer une croissance économique qui devrait être d’au moins 7,2% en 2O21, alors que « la reprise est déjà en marche », a assuré mardi la ministre de l’Economie Nadia Calviño.

Ce plan de relance devrait ainsi apporter, selon Mme Calviño, deux ou trois points de croissance supplémentaires du PIB qui pourrait progresser dans le meilleur des cas de près de 10% l’an prochain.

Des affirmations optimistes dans un pays où le gouvernement débourse depuis avril 4 milliards par mois pour financer un plan massif de chômage partiel afin de tenter d’éviter les licenciements, et où les secteurs les plus touchés sont le tourisme et l’hôtellerie, moteurs de l’économie représentant ensemble 18% du PIB.

La reprise y est de surcroît minée par la deuxième vague de la pandémie, qui touche particulièrement l’Espagne et a obligé le gouvernement à imposer un bouclage partiel de Madrid depuis vendredi.

Europe

Allemagne : l’extrême droite atteint un de ses plus hauts niveaux depuis l’après-guerre

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Allemagne : l'extrême droite atteint un de ses plus hauts niveaux depuis l'après-guerre

Selon les derniers sondages, le parti Alternative pour l’Allemagne arriverait au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates.

Si les élections se déroulaient ces samedi 3 et dimanche 4 juin en Allemagne, le parti Alternative pour l’Allemagne (AFD) serait, selon les derniers sondages, au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz, à environ 18%, derrière la CDU-CSU (29%) mais nettement devant les écologistes (14%). Dix ans après sa création, l’AFD atteint ainsi un niveau que le parti d’extrême droite n’a connu qu’à une reprise, à l’été 2018.

L’AFD profite en premier lieu de l’impopularité de la coalition au pouvoir, dont l’action, dans un contexte d’inflation, de récession et d’inquiétude liée à la guerre en Ukraine, n’est saluée que par un Allemand sur cinq, selon une enquête publiée jeudi 1er juin par la chaîne ARD (en allemand). De leurs côtés, les conservateurs de la CDU-CSU, dans l’opposition depuis le départ d’Angela Merkel, peinent à incarner une alternative.

Si deux électeurs sur trois de l’AfD placent toujours l’immigration au premier rang de leurs préoccupations, le parti d’extrême droite semble tirer profit de son opposition à la politique climatique du gouvernement.  Ce positionnement lui permet ainsi d’atteindre un de ses plus hauts niveaux de popularité depuis l’après-guerre.

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Conseil de l’UE: le Parlement demande que la Hongrie n’exerce pas sa présidence

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Conseil de l’UE: le Parlement demande que la Hongrie n’exerce pas sa présidence

Les députés européens ont voté une résolution demandant de repousser la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils estiment que la Hongrie n’est pas apte à diriger ni à représenter l’Union européenne.

Les députés européens ont adopté une résolution le jeudi 1er juin, avec 442 voix contre 144, appelant les 27 pays membres à reporter la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils expriment leurs inquiétudes concernant l’État de droit en Hongrie et soulignent l’incapacité présumée du gouvernement hongrois à assumer la présidence, à proposer des compromis, à établir des priorités communes et à représenter l’Union européenne.

C’est pourtant ce que la Hongrie devra faire, d’autant qu’elle prend la présidence le 1er juillet 2024, à une date cruciale, juste après les élections européennes et donc au moment du choix des nouveaux présidents des institutions communes.

Les députés soulignent que l’ordre des présidences semestrielles, bien que fixé des années à l’avance, a déjà été chamboulé plusieurs fois, dernièrement pour cause de Brexit et auparavant pour cause d’adhésion de nouveaux États membres dans l’UE.

Si les 27 refusent de repousser la présidence hongroise, certains députés proposent de faire de ces six mois une plateforme pour l’opposition magyare au Parlement européen, de refuser d’organiser des rencontres ou des conférences de presse avec la présidence et surtout de refuser les négociations informelles sur les textes législatifs et de tout soumettre à de longues procédures de vote.

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Des firmes agrochimiques accusées d’avoir caché la dangerosité de leurs pesticides à l’UE

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Des firmes agrochimiques accusées d’avoir caché la dangerosité de leurs pesticides à l'UE

Des firmes agrochimiques auraient dissimulé certaines études sur pesticides en Europe, mettant en danger le développement du cerveau des consommateurs. 

Certaines firmes agrochimiques auraient volontairement caché à l’Union européenne certaines études menées sur les pesticides qu’ils souhaitaient commercialiser sur le continent. Ce sont des chercheurs de l’université de Stockholm qui révèlent ces informations dans la revue Environmental Health ce jeudi 1er juin et notamment les conséquences graves sur le développement du cerveau.

Ces études réalisées par les firmes ont été menées il y a plus de vingt ans pour certaines et, selon les chercheurs suédois, elles auraient pu changer la donne à l’époque, en poussant les régulateurs européens à refuser l’autorisation des produits. Trois insecticides et un fongicide, utilisés notamment sur les cultures de tomates, de fraises, de pomme de terre et d’aubergines, sont concernés.

Testés au début des années 2000 sur des rats de laboratoire – pendant la grossesse des femelles – ces quatre produits ont affecté le cerveau des nouveau-nés, en modifiant leur taille, mais aussi en retardant l’âge de leur maturation sexuelle et leur prise de poids. Ces études ont pourtant bien été transmises aux autorités américaines, mais dans le dossier européen qu’il faut constituer pour l’approbation de la substance, les pièces n’ont pas été fournies.

Le géant de l’agrochimie Bayer, cité par les chercheurs, se justifie en disant que l’Union européenne n’avait pas explicitement demandé les résultats de ces études et qu’elles n’auraient pas eu d’impact, de toute façon, sur l’interdiction des produits. Mais selon les chercheurs suédois qui révèlent l’affaire, quatre études sur les neuf qui ont été omises, auraient pu a minima limiter leur utilisation en jouant sur la quantité autorisée ou sur l’indication des risques encourus.

Pour éviter que cela ne se reproduise, ils suggèrent de recouper les données disponibles sur ces substances à travers le monde, et de sanctionner la rétention d’information sur la toxicité. L’Europe délègue ce pouvoir aux régulateurs nationaux, et à ce jour, aucune amende de ce genre n’a été infligée.

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