Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Les vaccins anti-Covid, une lumière au bout du « tunnel » des restrictions

Article

le

les-vaccins-anti-covid,-une-lumiere-au-bout-du-« tunnel »-des-restrictions

L’alliance Pfizer/BioNTech a comme attendu déposé vendredi aux Etats-Unis une demande d’autorisation de son vaccin contre le Covid-19, une bouée à laquelle se raccrochent les populations confrontées à de nouvelles restrictions à travers le monde face à la flambée des contaminations.

Dix mois seulement après le séquençage du nouveau coronavirus, cette demande marque pour le PDG de Pfizer Albert Bourla « une étape cruciale » dans la quête effrénée d’un vaccin. Et une autre société américaine, Moderna, devrait faire de même très prochainement.

De quoi espérer que les premiers vaccins contre le Covid-19 puissent commencer à être distribués dès le mois de décembre aux Etats-Unis et dans l’Union européenne s’ils obtiennent rapidement le feu vert des autorités sanitaires concernées.

Pfizer/BioNTech et Moderna ont annoncé une efficacité de l’ordre de 95% pour leurs vaccins, dont des centaines de millions de doses ont déjà été réservées par différents gouvernements.

Autre lueur d’espoir: les personnes contaminées sont très peu susceptibles de contracter de nouveau la maladie dans les six mois suivant l’infection, selon une étude de l’université britannique d’Oxford et des hôpitaux universitaires d’Oxford présentée vendredi.

Un des fils Trump positif

En attendant l’arrivée des vaccins, de nouvelles restrictions sont imposées un peu partout chaque jour pour freiner la propagation du virus. Des mesures qui réveillent le souvenir douloureux du printemps, lorsque le monde s’était mis sous cloche au plus fort de la première vague de la pandémie.

La plus grande ville du Canada, Toronto, et une grande partie de sa banlieue seront placées en « confinement » à partir de lundi.

Les Nord-Irlandais seront eux confinés deux semaines supplémentaires, tandis que les pubs et restaurants de plusieurs régions écossaises ont fermé leurs portes vendredi soir pour trois semaines.

Aux Etats-Unis, l’épidémie est en phase « exponentielle », avec plus de 200.000 nouveaux cas et 2.200 morts sur 24 heures, un seuil qui n’avait plus été atteint dans le pays depuis des mois.

Résultat: la majeure partie de la Californie sera placée sous un couvre-feu nocturne pendant un mois; New York a refermé ses écoles, malgré le mécontentement de nombreux parents, et les Américains ont été invités à s’abstenir de voyager pour la grande fête familiale de Thanksgiving jeudi prochain.

Parmi les Américains récemment infectés figure Donald Trump Jr, l’un des fils du président, lui-même déjà touché par le Covid-19 début octobre avec sa femme Melania.

Amendes et couvre-feu en Inde

Plus de 56,8 millions de cas et 1,36 million de morts ont été officiellement recensés dans le monde depuis le début de la pandémie, selon un bilan établi vendredi par l’AFP.

Parmi les pays les plus touchés, l’Inde a franchi la barre des neuf millions de cas, et déplore officiellement plus de 132.000 morts. Des chiffres largement sous-évalués, estiment de nombreux experts.

Les attroupements dus à la fête de Diwali samedi dernier y ont provoqué une reprise inquiétante des contagions.

Après un confinement très strict en mars puis une levée progressive, des restrictions commencent à être réintroduites dans le pays.

A New Dehli, les autorités ont décidé de quadrupler l’amende infligée à ceux qui ne portent pas le masque, tandis que celles d’Ahmedabad, principale ville de l’Etat du Gujarat, ont imposé à partir de vendredi un couvre-feu nocturne pour une durée indéfinie, doublé d’un confinement total ce week-end.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé vendredi de ne pas administrer de remdesivir aux malades du Covid-19 hospitalisés. Ce médicament, très cher et comportant d’importants effets secondaires, n’évite ni des morts, ni des formes graves de la maladie, a-t-elle déclaré.

L’OMS s’est par ailleurs félicitée d’une baisse des cas hebdomadaires en Europe la semaine dernière, mais les décès ont continué d’augmenter et la prudence reste de mise.

Pic probablement franchi en France

La Suède, qui a mené une stratégie moins stricte qu’ailleurs sur le Vieux Continent, a enregistré vendredi un nouveau record quotidien de contaminations.

Le chef de l’Eglise orthodoxe de Serbie, le patriarche Irinej, est décédé des suites du Covid-19, trois semaines après avoir célébré les funérailles du chef de cette Eglise au Monténégro.

Des campagnes massives de dépistage vont être menées en Autriche, qui a commandé sept millions de tests antigéniques, et dans le Sud-Tyrol, région autonome de l’extrême nord de l’Italie.

En France, le pic de la seconde vague a vraisemblablement été franchi, ont fait savoir les autorités sanitaires, un responsable évoquant même une « sortie du tunnel » avec l’arrivée prochaine des vaccins.

Une bouffée d’air dont aura besoin le secteur aérien, plongé par la pandémie dans une crise historique.

L’Association internationale du transport aérien, qui tient à partir de lundi par visioconférence sa 76e Assemblée générale, évalue la baisse du trafic cette année à 66% et considère que le trafic aérien mondial ne retrouvera pas son niveau de 2019 avant 2024.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus