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Sète

Législatives / 7ème circonscription: La candidate reconquête éliminée ne donne pas de consigne de vote pour le second tour

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Audrey Cavaillé a pris soin de remercier ces électeurs après sa sixième place. Elle ne donne en revanche aucune consigne de vote pour le second tour.

Investi par le parti d’Éric Zemmour et arrivée sixième lors du premier tour des élections législatives, Audrey Cavaillé a pris de temps de remercier les électeurs et ses militants après son élimination.

« Mes premières pensées et mes premiers mots seront pour les militants qui m’ont accompagné pendant cette campagne. Une campagne courte mais riche en enseignements et en relations humaines. Je remercie chacun d’entre vous qui avez pris une fonction bénévole dans ce combat : tractage, collage, bureaux de vote ou communication afin de convaincre vos concitoyens de me rejoindre pour la préservation de leurs droits ainsi que de leurs libertés. Je remercie du fond du cœur tous les électeurs qui ont su me faire confiance », écrit elle dans un communiqué.

Aucune consigne de vote pour le second tour

Pour le second tour des élections législatives, le candidat du rassemblement national sera opposé à Gabriel Blasco (NUPES). Comme la grande majorité des candidats éliminés de Reconquête, Audrey Cavaillé ne donne pas de consigne de vote pour le second tour et semble suivre la stratégie nationale du parti.

Contrairement au second tour de l’élection présidentielle, le parti Reconquête n’appelle pas à voter aussi clairement pour le Rassemblement national au second tour des élections législatives. Le report de voix de Reconquête peut toutefois avoir des conséquences sur les différents seconds tours de la quatrième, septième et huitième circonscription de l’Hérault.

Pas de consigne de vote, mais un « message » à leurs électeurs. Sorti du premier tour des législatives sans le moindre candidat qualifié pour le second, le parti Reconquête d’Éric Zemmour a clarifié sa ligne pour les suites de ce scrutin. « On leur fait confiance pour ne voter ni Macron, ni Mélenchon » a confié dimanche soir le cercle rapproché d’Éric Zemmour à l’issue d’une réunion du bureau exécutif.

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Économie

Journée morte au port de Sète : les marins pêcheurs crient leur détresse face aux réglementations

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Sète : les marins pêcheurs crient leur colère face aux réglementations et à la hausse des carburants

Aucun bateau n’est sorti du port de Sète. Les marins pêcheurs ont lancé une opération inédite « filière morte ». Ils protestent contre les réglementations européennes qu’ils jugent inadaptées et la hausse des carburants, qui fragilisent leur secteur.

La pêche, qui ne représente plus que 25% du poisson vendu sur les étals de l’hexagone, est en danger. Dans ce contexte, les professionnels ont décidé de faire entendre leur voix en organisant une journée morte dans les ports de pêche de France, de Boulogne-sur-Mer à Sète en passant par Brest.

Les marins pêcheurs de Sète ont dénoncé le plan d’action présenté par la commission européenne, qui prévoit l’interdiction de certains de leurs outils, comme les chaluts et les dragues, dans les aires marines protégées en 2030. Ils ont également critiqué la décision du Conseil d’État qui impose la fermeture de certaines zones de pêche en Atlantique afin de préserver les dauphins dont les échouages se sont multipliés dans le golfe de Gascogne.

Près de 100 marins pêcheurs de l’Occitanie ont rejoint le mouvement pour exprimer leur détresse et leurs difficultés au quotidien. Les empilements administratifs et la restriction des zones de pêche sont autant de freins qui fragilisent le secteur. Les marins pêcheurs sont inquiets pour leur avenir.

« Si on n’a plus de poissons, c’est toute la filière qui coule », a déclaré un marin pêcheur. Cette journée morte vise à alerter l’opinion publique sur la situation difficile que traverse le secteur de la pêche en France.

Les pêcheurs ont pu bénéficié du soutien du député de la 7e circonscription de l’Hérault, Aurélien Lopez-Liguori, présent jeudi matin aux côtés des manifestants pour soutenir leurs revendications lors de l’opération « filière morte ».

La flotte française a diminué d’un quart en 20 ans. Face à cette situation, les marins pêcheurs ont adressé une lettre ouverte au président de la République pour réclamer une audience à l’Élysée. Ils souhaitent être reçus pour discuter des mesures à mettre en place pour soutenir leur secteur et garantir leur avenir.

Malgré les difficultés, les marins pêcheurs ont affirmé leur détermination à continuer à exercer leur métier et à défendre leur filière

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Bassin de Thau

Sète : la justice annule le permis de construire pour l’extension du village vacances du Lazaret

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Sète : la justice annule le permis de construire pour l'extension du village vacances du Lazaret
©LazaretSète

La Cour administrative d’appel de Toulouse a annulé le permis de construire de l’extension du village vacances Le Lazaret, inauguré le 26 juin 2019.

En juin dernier, la Cour administrative d’appel de Toulouse a pris une décision concernant une affaire opposant la commune de Sète et l’association village vacances du Lazaret, face à trois résidents.

Cette décision portait sur l’extension du village vacances du Lazaret, pour laquelle le tribunal administratif de Montpellier avait déjà annulé le permis de construire le 18 mars 2021. La Cour d’appel a confirmé cette décision en jugeant que l’extension était illégale, et a annulé le permis de construire délivré par François Commeinhes à l’association du Centre familial du Lazaret.

Une infraction au Plan Local Urbanisme (PLU)

Dans cette affaire, le litige porte essentiellement sur le non respect des dispositions de l’article 1 du Plan Local Urbanisme (PLU) de la ville de Sète dans la zone UCI qui interdit la création et l’extension des villages de vacances dans cette zone où se situe la parcelle d’implantation de la construction litigieuse.

La Cour d’appel considère que le nouveau bâtiment, bien qu’il ne comporte aucune liaison bâtie avec les autres constructions existantes, constitue une extension du centre de vacances existant. Pour le tribunal, la parcelle d’implantation de la construction appartient à l’association qui gère le village de vacances, et les personnes hébergées dans ce nouveau bâtiment auront accès aux équipements, espaces et services communs du village de vacances.

Par conséquent, le tribunal estime que la ville de Sète et l’association du Centre familial du Lazaret ne sont pas fondées à soutenir que la construction litigieuse ne constitue pas une extension du centre de vacances et qu’elle ne méconnaît pas les dispositions du plan local d’urbanisme.

Une modification du PLU pour contourner une décision de justice ?

La majorité municipale mise en difficulté par l’annulation du permis de construire ne semble pas vouloir renoncer. D’après les derniers mouvements observés, il n’y a pas de volonté de se soumettre à cette décision de justice.

Dans le but de trouver une porte de sortie dans cette affaire, la majorité municipale a proposé, lors du conseil municipal du 13 mars 2023, une modification du PLU dans la zone où la construction illégale a eu lieu. Cette proposition a été adoptée et devra maintenant faire l’objet d’une enquête publique.

Cependant, cette stratégie comporte des risques, car une enquête publique est une procédure de participation qui permet au public de formuler des observations auprès d’un commissaire enquêteur indépendant et impartial. Les nombreux citoyens mécontents de la politique d’urbanisation de la ville de Sète pourraient contester la modification du PLU dans ce secteur, ce qui condamnerait définitivement l’extension du Lazaret, jusqu’à envisager sa destruction.

Par ailleurs, cette enquête publique soulève des questions juridiques. Comment une enquête publique pour la modification d’un PLU peut-elle être légale et aboutir sur un périmètre où se trouve déjà une construction illégale ?

D’autres questions restent en suspens, notamment le permis de construire accordé au groupe Arrelia dans le même secteur pour la construction d’un hôtel 4 étoiles de 65 chambres en lieu et place de l’ancien hôtel La Conga. Considéré lui aussi comme une résidence de tourisme, le permis de construire est-il conforme aujourd’hui pour cet hôtel ? Si la modification du PLU n’aboutit pas, qu’en sera-t-il de cet hôtel ?

Cette décision de la Cour administrative d’appel de Toulouse rappelle l’importance de respecter les dispositions du PLU lors de la délivrance de permis de construire. Pour rappel, les travaux nécessaires à l’extension du Lazaret ont coûté environ 4,5 millions d’euros et ont été financés par des subventions provenant de la Ville de Sète.

À LIRE AUSSI > Sète Agglopôle Méditerranée : 2M€ de statues, est-ce bien raisonnable ?

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Bassin de Thau

Réforme des retraites : Sète rassemble plus de 4000 manifestants

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Ce mardi 28 mars, la ville de Sète a vu déferler une marée de plus de 4000 manifestants contre la réforme des retraites. Cet événement s’inscrit dans la continuité du mouvement de protestation entamé depuis plusieurs mois, avec ce dixième acte de mobilisation.

Sur la place de la Mairie de Sète, ce matin, la foule a écouté attentivement les discours de l’intersyndical CGT, CFDT, FO et FSU. Cette mobilisation est l’occasion pour les manifestants de faire entendre leur voix et de réclamer le retrait de cette réforme des retraites.

Les autorités, quant à elles, ont prévu entre 650 000 et 900 000 manifestants dans toute la France, dont 70 000 à 100 000 à Paris. Les syndicats, déterminés à poursuivre leur lutte, ont choisi de perturber les secteurs de transport et de carburant.

Par ailleurs, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) a signalé que plus de 500 lycées étaient bloqués ce mardi en fin de matinée. Ces chiffres sont en hausse par rapport à la dernière grève du 23 mars, où le syndicat lycéen avait annoncé plus de 400 lycées bloqués. Le ministère de l’Education nationale a également indiqué que 8,37% d’enseignants étaient en grève, avec 7,60% dans le primaire et 9,13% dans le secondaire.

Dans un contexte de tensions entre les manifestants et les forces de l’ordre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé hier un dispositif de sécurité « inédit ». Au total, 13 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 5 500 à Paris, pour garantir la sécurité publique et éviter tout débordement.

Ce nouveau rassemblement à Sète, montre une fois de plus que la réforme des retraites suscite des inquiétudes et des mécontentements dans la population française.

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