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Le nouveau Préfet de l’Hérault Hugues Moutouh face à la presse

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Le 30 juin 2021, Hugues Moutouh a été nommé préfet de l’Hérault, succédant à Jacques Witkowski nommé en Seine Saint-Denis. Aujourd’hui, premier jour de sa prise de fonction, il a tenu à s’adresser aux Héraultaises et Héraultais à travers la presse.

Il arrive sereinement dans le salon doré avec son masque militaire. Hugues Moutouh, le nouveau préfet de l’Hérault donne le ton immédiatement. S’il manie l’humour, il assure tout au long de cet entretien avec les journalistes qu’il n’est pas là pour rigoler. Affirmant tout du long sa détermination et sa hâte de s’atteler à la tâche, le préfet a une mission : faire respecter l’autorité de l’État.

Un préfet autoritaire

« Je suis un fonctionnaire d’autorité, l’autorité de l’État est une chose avec laquelle je ne plaisante pas », assure-t-il. Hugues Moutouh a étudié puis enseigné le droit. S’il dit tenir aux libertés publiques, il dit aussi être : « un adepte du carreau brisé, c’est-à-dire que quand on tolère un comportement, c’est la porte ouverte à tout. Il n’y a pas de petites incivilités ». Il a travaillé au Conseil d’État, mais aussi dans des cabinets ministériels durant 9 ans avant de s’établir dans le privé. Hugues Moutouh est revenu au service de l’État, d’abord comme préfet de la Drôme, puis aujourd’hui comme préfet de l’Hérault.

« Dur contre le crime et dur avec les causes du crime » semble être sa devise. Dans son viseur, le séparatisme : « Je lutterais en tant que représentant de l’État contre les toutes les formes de séparatisme, par uniquement le fondamentalisme islamique, mais aussi contre des groupes qui usent de la violence (…) je pense à l’ultra gauche ».

Hugues Moutouh se dit aussi attaché à résoudre de nombreux problème, que cela concerne le secteur de l’urbanisme ou de l’agriculture.

Des mesures restrictives à attendre pour lutter contre le Covid

« Ça ne va pas fort, le taux de positivité galope, il est très élevé », informe le préfet, « la dynamique est exponentielle, la vaccination, je le redis est la solution » poursuit-il. Celui qui incarne désormais l’autorité de l’État sur le département de l’Hérault confie qu’il y aura certainement un durcissement progressif des mesures afin de faire face à la pandémie. Port du masque généralisé ou restrictions au niveau des jauges ont été des éléments avancés.

Sa méthode : pédagogie et territorialisation. « Il faut qu’une mesure soit nécessaire et qu’elle paraisse juste », affirme-t-il, d’où sa volonté de réglementer secteur par secteur, là où il est nécessaire de le faire. Hugues Moutouh affirme également : « C’est important de susciter l’adhésion au changement, j’ai une énergie inépuisable en la matière ».

Le nouveau préfet est un fonctionnaire autoritaire, avec la volonté de « nettoyer la ville (Montpellier) ». Il apparaît cependant ouvert, et a même prévu deux semaines de rencontres, sur le terrain. Rendez-vous pour lui au port de Sète, le 22 juillet.

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1 Commentaire

1 Commentaire

  1. patrick lorenzo

    20 juillet 2021 at 12 h 15 min

    Proche de claude Guéant nous dit sa fiche Wikipedia, on est complètement rassuré quant à son intégrité….

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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