Faits Divers
Le jockey-vedette Pierre-Charles Boudot mis en examen après une enquête pour viol
Déjà visé par une première enquête pour viol, le célèbre jockey français Pierre-Charles Boudot a été mis en examen mercredi, après la plainte d’une deuxième jeune femme qui aurait été victime du même modus operandi, des accusations qu’il « nie catégoriquement ».
Vainqueur notamment du Prix de l’Arc de Triomphe en 2019 et sacré jockey de l’année 2020, M. Boudot a été mis en examen pour viol et placé sous le statut de témoin assisté pour subornation de témoin, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte mercredi par le parquet de Senlis à l’issue de 48 heures de garde à vue.
Un autre jockey a été, lui, mis en examen pour non dénonciation de crime.
Les faits remonteraient à la nuit du 17 au 18 février à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), en marge d’une réunion hippique, selon le témoignage de la plaignante, une jeune femme majeure « exerçant la profession de cavalière d’entraînement », d’après le communiqué du parquet.
Enregistrée à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), la plainte a donné lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Senlis, le jockey résidant à Chantilly (Oise).
« Relation consentie »
« Ma cliente, une femme de 25 ans, s’est rendue à une soirée. Il est fort probable qu’on lui ait fait boire ou inoculé des produits pour annihiler son consentement. Elle a des flashs, de grands trous, des moments où son corps ne répondait plus », avait expliqué lundi son avocate, Me Justine Devred.
« Des éléments très nets établissent la culpabilité de M. Boudot. Je ne doutais pas de la mise en examen. Il y avait déjà une première victime, il y en a une deuxième. C’est la même façon de procéder, le même genre de contexte, des jolies filles, des trous noirs, des flashs, très différents de ce qu’elles peuvent connaître dans des soirées où il y a de l’alcool », a-t-elle réagi mercredi, après une confrontation entre sa cliente et le jockey-vedette mardi.
« La détermination de Pierre-Charles Boudot est plus grande que jamais. Il nie catégoriquement les faits », a déclaré son avocate, Me Florence Gaudillière. L’avocate ajoute qu’il « a déposé une plainte pénale avec la conviction que cette nouvelle dénonciation a été orchestrée pour servir de support à la première ».
D’après Me Devred, le jockey aurait affirmé avoir eu « une relation parfaitement consentie » avec sa cliente.
Sur l’aspect subornation de témoin, Me Devred a assuré que sa cliente n’avait « cessé d’être approchée par des personnes qui lui voulaient soit disant du bien et qui cherchaient à obtenir des informations sur l’état de sa plainte et les témoins qui pouvaient la corroborer ».
Elle a en outre pointé la « passivité des personnes qui se trouvaient autour, parce qu’il s’agit du +crack jockey+ ». Selon elle, Pierre-Charles Boudot « a un comportement de garçon qui ne connait pas le +non+ ».
M. Boudot, placé sous contrôle judiciaire, est déjà visé par une autre plainte pour viol, qu’il nie également, pour des faits remontant en août 2015 à Deauville. Dans cet autre dossier, il est placé sous le statut de témoin assisté. La plaignante affirme elle aussi avoir été droguée avant d’être violée.
La société France Galop, organisatrice des courses, a indiqué mercredi soir dans un communiqué avoir « prononcé en urgence une mesure conservatoire de suspension immédiate de l’autorisation de monter (de M. Boudot) pour les deux jours à venir » et attendre ses observations pour une décision à plus long terme.
La société a également annoncé qu’elle allait se porter partie civile « pour avoir accès au dossier dans le cadre de la protection de l’image des courses ».
Triple cravache d’or de plat (2015, 2016, 2020), Pierre-Charles Boudot est considéré comme l’un des meilleurs jockeys au monde. Il a connu une année 2020 très faste, remportant le Grand Prix de Saint-Cloud, le Prix de Diane, le Grand Prix de Paris ou encore aux Etats-Unis la Breeders’Cup Mile et la Breeder’s Cup Filly and Mare Turf (jument Audarya).
Faits Divers
Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue
**Titre :** Drame familial à Magny-en-Vexin : Une mère poignardée, sa fille suspecte
Le corps sans vie d’une femme de 45 ans a été découvert vendredi matin dans son appartement de Magny-en-Vexin. Sa fille, connue pour des crises fréquentes, est actuellement en garde à vue.
Dans la paisible commune de Magny-en-Vexin, située dans le Val-d’Oise, une tragédie a bouleversé le quartier de la rue Molière ce vendredi matin. Les pompiers, intervenant initialement pour un feu de faible envergure, se sont retrouvés face à une scène bien plus dramatique. Le corps d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, a été découvert inanimé, portant des traces de coups de couteau.
Les investigations ont rapidement révélé que l’incendie n’était pas la cause directe du décès. Les blessures par arme blanche, distinctes de l’incendie, ont orienté les soupçons vers un acte criminel. Sur les lieux, la fille de la victime, une trentenaire, a été découverte dans la salle de bain, apparemment inconsciente des événements. Elle a été transportée à l’hôpital de Pontoise avant d’être placée en garde à vue.
Les relations tendues entre la mère et la fille étaient connues des voisins. Des épisodes de violence et de cris étaient monnaie courante, particulièrement la nuit précédant la découverte du corps. Un habitant a confié avoir entendu des bruits et des objets lancés par la fenêtre jusqu’aux petites heures du matin, une situation qui, selon lui, était devenue habituelle. « Si on avait su que cela finirait ainsi, peut-être que nous aurions réagi différemment », a-t-il ajouté, exprimant un sentiment de regret et d’impuissance.
L’enquête en cours cherche à éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie familiale. Les enquêteurs n’excluent pas la piste d’un déséquilibre psychologique de la fille, évoqué par des voisins. « Sa mère était consciente de ses problèmes, mais c’était son unique enfant… Elle essayait de l’aider », a déclaré un autre voisin, visiblement ému par la situation.
Le quartier reste sous le choc, et les gendarmes continuent de recueillir des témoignages et des indices pour comprendre comment un différend familial a pu mener à un tel dénouement. Les voisins, autrefois habitués aux disputes, se trouvent maintenant confrontés à une réalité bien plus sombre, illustrant la fragilité des liens familiaux lorsqu’ils sont mis à l’épreuve par des troubles psychologiques.
Faits Divers
Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne
Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.
L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.
Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.
L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.
L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.
Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.
Faits Divers
Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse
Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.
Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.
Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.
Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.
À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.
La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.
Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.
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