Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

La Suède exige la libération urgente d’un universitaire irano-suédois condamné à mort

Article

le

Neuf ans après son arrestation, Ahmadreza Djalali, dont l’état de santé se détériore, reste prisonnier en Iran malgré les pressions diplomatiques.

Les autorités suédoises ont intensifié leurs efforts pour obtenir la libération d’Ahmadreza Djalali, un universitaire détenu en Iran depuis 2016 et condamné à mort sous l’accusation d’espionnage. La ministre des Affaires étrangères a réitéré sa demande, soulignant l’urgence humanitaire liée à la dégradation de son état de santé et aux conditions de détention inhumaines qu’il subit.

Arrêté lors d’un voyage professionnel, Djalali a été accusé de collaboration avec Israël, une charge qu’il a toujours contestée. Malgré les négociations ayant permis la libération d’autres prisonniers européens, son cas reste bloqué, Téhéran refusant de reconnaître sa double nationalité. La Suède affirme poursuivre sans relâche ses démarches, mais l’Iran semble utiliser ces détentions comme levier politique, une pratique dénoncée par plusieurs pays occidentaux.

La famille de Djalali, établie en Suède, vit dans l’angoisse d’une exécution imminente, tandis que les appels à sa libération se multiplient. Les espoirs s’étaient pourtant envolés en 2024 lorsque deux autres ressortissants suédois avaient été libérés dans le cadre d’un échange, sans que son nom ne figure dans l’accord. Les ONG pointent régulièrement la stratégie iranienne consistant à instrumentaliser les détenus étrangers, une situation qui complique toute résolution pacifique du dossier.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus