Sports
L1: Lille se balade à Lens et met la pression sur Paris
Lille a conforté sa place de leader en survolant le Derby du Nord sur la pelouse de Lens (3-0) et a mis la pression sur le Paris SG, son concurrent dans la course au titre, vendredi en ouverture de la 36e journée de Ligue 1.
C’est encore une fois le Turc Burak Yilmaz qui a guidé le Losc sur la voie du succès en inscrivant un doublé en première période (4e s.p. et 40e), avant que Jonathan David ne scelle le succès nordiste après la pause (60e).
Les Dogues n’ont pas eu le temps de trembler sur la pelouse du stade Bollaert-Delelis, autour duquel des milliers de supporters lensois s’étaient massés avant la rencontre, puisqu’ils ont ouvert le score d’entrée, avant de se retrouver en supériorité numérique peu après la demi-heure de jeu après l’exclusion de Clément Michelin (35e).
Les Lillois, qui restent sur onze victoires et deux nuls à l’extérieur, où ils n’ont concédé qu’une seule défaite cette saison, ont engrangé un succès capital dans la course au titre et ont d’ores et déjà battu le record de points du club en L1 qui datait de 2011 (76 pts), l’année du dernier titre.
Avec 79 points au compteur, Lille prend provisoirement quatre longueurs d’avance sur le PSG, éliminé mardi de la Ligue des champions et qui aura un match compliqué dimanche sur la pelouse de Rennes, qui se bat pour les places européennes.
Ensuite, il restera encore deux matches au Losc, à domicile face à Saint-Etienne puis à Angers, pour espérer décrocher le Graal.
Maignan décisif
Les Dogues ont marqué leur territoire d’entrée en obtenant un penalty au bout de seulement une minute et cinq secondes de jeu ! Dans la surface, Araujo a transmis à Yilmaz, qui, dos au but, a remis en retrait à Bamba, bousculé par Seko Fofana au moment de frapper. Clément Turpin n’a pas hésité à siffler et la VAR a confirmé sa décision. Yilmaz s’est alors élancé et a placé sa frappe puissante dans la lucarne (0-1, 4e).
Malgré l’ouverture du score, les Sang et Or n’ont pas abdiqué et ont pris le jeu à leur compte face à des Lillois qui ont commencé à reculer. Les Lensois se sont procurés des situations, mais ont péché dans le dernier geste, à l’image de ce tir écrasé par Fofana dans la surface (18e).
Puis, après une perte de balle de Bamba au milieu de terrain, Ignatius Ganago, alerté à l’entrée de la surface, a bénéficié d’un contre favorable et s’est défait du marquage de Sven Botman avant de placer une frappe repoussée par Mike Maignan puis dégagée par le défenseur néerlandais (28e).
L’attaquant camerounais du RCL, qui a posé de gros problèmes à la défense lilloise, s’est procuré une nouvelle occasion peu après mais sa tentative en angle fermé a encore été annihilée par le portier des Dogues (34e), qui s’est une nouvelle fois montré décisif.
Le missile d’Yilmaz
Dans la foulée, les espoirs artésiens se sont envolées avec coup sur coup l’exclusion sévère de Michelin pour un second avertissement (35e) et le deuxième but magnifique du Losc signé Yilmaz, qui a porté à 15 son total de buts en L1.
Servi à une trentaine de mètres du but, le capitaine de la sélection turque a poussé le ballon et a décoché du gauche, un missile aussi soudain que splendide qui est allé se loger dans la lucarne de Leca, qui n’a pas esquissé le moindre geste (0-2, 40e).
Au retour des vestiaires, le Losc a maintenu son emprise sur le match face à un RCL impuissant. Ainsi, Leca a maintenu son équipe dans le match en détournant de justesse un tir enroulé de Luiz Araujo (55e). Mais le gardien artésien a en revanche été impliqué sur le troisième but lillois: après une mauvaise relance de Loïc Badé, Bamba a décoché une frappe mal repoussée par le Corse sur David, qui a frappé en pivot pour aggraver la marque (0-3, 60e).
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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