Faits Divers
Justice: Yannick Agnel, poursuivi pour viol sur mineure, « reconnaît la matérialité des faits »
L’ancien champion olympique de natation Yannick Agnel, mis en examen samedi pour viol et agression sexuelle sur mineure de 15 ans, « reconnaît la matérialité des faits reprochés », a déclaré lundi la procureure de la République de Mulhouse.
Yannick Agnel a affirmé ne pas avoir eu « le sentiment qu’il y (avait) eu contrainte », a précisé lors d’une conférence de presse Edwige Roux-Morizot. « En ce qui concerne les faits de viol, il a pour certains d’entre eux un problème de souvenirs » même si ces souvenirs pourraient « très bien revenir ensuite au fil de l’information judiciaire », a aussi ajouté la magistrate.
« Si les faits sont constitutifs de viol ou agression sexuelle, c’est qu’il existe une différence d’âge importante » entre la victime, Naome Horter, la fille de Lionel Horter, alors entraîneur d’Agnel, âgée de 13 ans à l’époque des faits en 2016, et le nageur, alors âgé de 24 ans, a spécifié la magistrate.
Mme Roux-Morizot a rappelé que le parquet avait requis le placement en détention provisoire de Yannick Agnel, expliquant qu’il s’agissait principalement d’éviter toute pression sur la victime. Mais le juge des libertés et de la détention n’a pas suivi ces réquisitions et a placé l’ancien champion sous contrôle judiciaire.
Celui-ci est assorti de nombreuses obligations, a poursuivi la procureure: Yannick Agnel a ainsi interdiction de quitter la petite couronne parisienne, de se rendre à Mulhouse, sauf convocation judiciaire, d’entrer en contact avec la famille de la victime, il devra remettre son passeport à la justice et il a interdiction d’entrer en contact avec son agent, Sophie Kamoun.
L’ancien sportif de 29 ans, reconverti dans l’e-sport et consultant dans divers médias, fait l’objet d’une plainte déposée par Naome Horter l’été dernier.
Arrêté jeudi à son domicile parisien, il a passé 48 heures en garde à vue à Mulhouse avant d’être déféré devant un juge d’instruction qui l’a mis en examen samedi.
Yannick Agnel possède l’un des plus beaux palmarès de la natation française: il a été double champion olympique à Londres en 2012 sur le 200 m nage libre et le relais 4×100 m, avant d’être sacré champion du monde dans ces deux disciplines en 2013.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Faits Divers
Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles
Les corps sans vie de trois petites filles a été retrouvés ce dimanche dans un appartement à Alfortville. Leur père a été placé en garde à vue après s’être rendu au commissariat pour avouer le crime.
Trois enfants ont été tragiquement découverts sans vie ce dimanche dans leur appartement à Alfortville. Leur père, après s’être rendu de lui-même au commissariat, a été arrêté pour le meurtre présumé.
Dans la matinée, les agents de police d’Alfortville, situé dans le Val-de-Marne, ont été confrontés à une scène horrifiante. Vers 14h30, en entrant dans l’appartement verrouillé situé près de la Seine, ils ont trouvé les corps de trois jeunes filles, âgées de 4, 10 et 11 ans. Deux d’entre elles étaient dissimulées sous une couverture, tandis que la troisième reposait sur le canapé. Il a été déterminé que deux des filles ont été assassinées avec une arme blanche, tandis que la cause du décès de la troisième reste à déterminer. Le parquet de Créteil a immédiatement lancé une enquête pour « meurtre », confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.
Plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans, présumé être leur père, s’est livré au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à environ 200 kilomètres du lieu du crime. Il a avoué avoir tué ses trois enfants.
Une restriction d’approche envers sa compagne et leurs enfants avait été imposée puis levée, d’après une source proche de l’enquête. Les enfants étaient en garde alternée entre le père et la mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et résidant à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, reste introuvable. Le suspect affirme ignorer son emplacement, selon une source policière.
Faits Divers
Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d’instruction
Vendredi 24 novembre, les trois avocats de Cédric Jubillar, incarcéré pour meurtre après la disparition de sa femme Delphine en 2020, ont dénoncé une atteinte à la présomption d’innocence de leur client.
Les avocats de Cédric Jubillar contre-attaquent. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 24 novembre à Toulouse (Haute-Garonne), ils ont annoncé porter plainte contre les deux juges d’instruction qui viennent de renvoyer leur client devant la cour d’assises du Tarn. Selon eux, cette décision bafouerait la présomption d’innocence du mari de Delphine Jubillar.
« Cette ordonnance de mise en accusation est une violation intolérable de l’État de droit », ont dénoncé les avocats Emmanuelle Franck, Jean Baptiste Alary et Alexandre Martin. « C’est un scandale de ne pas respecter la présomption d’innocence, d’écrire noir sur blanc que Cédric Jubillar est le meurtrier alors qu’il n’a pas été jugé. Cette horreur judiciaire doit sortir du dossier », a ajouté Me Emmanuelle Franck.
La défense de Cédric Jubillar, qui est incarcéré pour le meurtre de sa femme en 2020 dans le Tarn, a jugé « scandaleux » un extrait de l’ordonnance de mise en accusation. Les deux magistrates chargées de l’instruction avaient estimé que « l’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontre que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse ».
Les avocats du principal suspect dans la disparition de Delphine Jubillar ont annoncé une autre plainte, visant cette fois Dominique Alzéari, procureur de la République de Toulouse lors de la mise en examen qui avait « présenté devant la France entière Cédric Jubillar comme le coupable du meurtre de son épouse », selon Me Martin.
Faits Divers
Mort de Thomas: à l’heure du recueillement, Elisabeth Borne appelle « à la retenue »
Beaucoup d’émotions en début d’après-midi à Crépol où des milliers de personnes se sont rassemblées pour une marche blanche en mémoire de Thomas, décédé samedi.
La ville de Romans-sur-Isère a rendu ce mercredi un hommage poignant à Thomas, un lycéen de 16 ans décédé tragiquement. Thomas a perdu la vie suite à des blessures subies en marge d’un bal de village dans la Drôme, un acte de violence que la Première Ministre Elisabeth Borne a fermement condamné comme « inacceptable ».
La marche blanche, débutée devant le lycée du Dauphiné où Thomas étudiait, a vu une affluence massive de plusieurs milliers de personnes. Elles se sont rassemblées derrière des banderoles proclamant « Thomas, on t’aime » et « Justice pour Thomas », dans un silence poignant.
Un groupe de jeunes du club de rugby du RC Romans Péage, vêtus de maillots bleus avec l’inscription « Thomas repose en paix », ont marché en mémoire de leur jeune capitaine. Une haie d’honneur a été formée devant le stade, où le défilé a pris fin.
Un des organisateurs a rendu hommage à l’adolescent, saluant la présence massive comme témoignage de l’impact de Thomas sur ceux qu’il rencontrait. Un lâcher de ballons, suivi d’une minute d’applaudissements et d’un moment de recueillement, a marqué ce moment de mémoire collective.
La foule, estimée à environ 6.000 personnes par les gendarmes, était majoritairement vêtue de blanc, certains portant des T-shirts ornés du portrait du jeune Thomas. Des citoyens, comme Frédéric Robert, sont venus soutenir la famille de Thomas, appelant à la justice et au soutien.
Dans le contexte de ce drame, alors que certains politiques associent insécurité et immigration, la marche a été définie comme apolitique, par respect pour la famille endeuillée. La Première Ministre a souligné devant le Sénat la nécessité de la retenue et de la décence, refusant d’exploiter ce drame pour alimenter les peurs.
La mère de Thomas, qui se préparait à célébrer son 17ème anniversaire, avait souhaité un hommage paisible et digne pour son fils. Thomas, décrit comme un jeune homme plein de vie et apprécié de ses amis, incarnait l’esprit sportif, refusant la violence sur le terrain de rugby.
Les circonstances tragiques du décès de Thomas, en route pour l’hôpital après une violente altercation lors du bal de Crépol, ont également laissé huit autres blessés.
L’enquête sur ces violences, qualifiées de graves et inacceptables par la Première ministre, se poursuit activement. Neuf suspects ont été interpellés, dont le principal suspect, âgé de 20 ans, identifié comme l’auteur du coup de couteau mortel. Le procureur de Valence a précisé des détails importants concernant le suspect et l’avancée de l’enquête.
Romans-sur-Isère, en deuil, se recueille et cherche à panser ses plaies, unissant ses habitants dans la douleur et l’espoir de justice pour Thomas.
-
ThauEn Ligne 1 mois
Découvrez Notre Application Mobile et Tablette !
-
SèteEn Ligne 2 mois
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
-
ExclusifEn Ligne 5 mois
Sète – Bancs Publics : François Commeinhes fiche et matraque les opposants au parking
-
SèteEn Ligne 5 mois
Sète Agglopôle : graves accusations et dénonciation de fraude par un ex-chef de service
-
PlanèteEn Ligne 4 mois
Sète : une nouvelle ponte exceptionnelle d’une tortue Caouanne
-
SèteEn Ligne 2 mois
Team Reilles Kick-Boxing de Sète : Phare dans la nuit d’un quartier délaissé
-
SèteEn Ligne 5 mois
Sète : La ‘Fontaine des Fleurs Mouvantes’, une œuvre d’art au coût exorbitant
-
CultureEn Ligne 6 mois
Décès : l’humoriste Guillaume Bats est mort à l’âge de 36 ans