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Harvard sous le feu de l’administration Trump : les étudiants étrangers interdits de campus

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La prestigieuse université américaine se voit privée du droit d’accueillir des apprenants internationaux, une décision brutale qui frappe au cœur son modèle éducatif et son influence mondiale.

L’administration américaine a porté un coup sévère à Harvard en lui retirant l’autorisation d’inscrire des étudiants étrangers pour l’année universitaire à venir. Cette mesure, annoncée sans préavis, prive l’institution d’un vivier essentiel à son prestige et à son financement. Près de 27 % des effectifs de l’université sont concernés, soit plus de 6 700 jeunes venus du monde entier.

La décision, justifiée par des accusations de non-coopération avec les autorités fédérales, impose aux étudiants déjà présents sur le campus de se réinscrire dans un autre établissement sous peine d’expulsion. Certains, anticipant cette mesure drastique, ont déjà entamé des démarches pour rejoindre des universités européennes, à l’image d’un étudiant autrichien désormais inscrit à Oxford.

Harvard a immédiatement dénoncé une décision « illégale », réaffirmant son engagement envers la diversité et la richesse intellectuelle que représentent ses étudiants internationaux. L’université, qui compte parmi ses anciens élèves 162 lauréats du prix Nobel, avait déjà engagé une bataille juridique contre le retrait de subventions fédérales, un autre front dans l’affrontement avec Washington.

Cette escalade s’inscrit dans une offensive plus large du gouvernement contre les grandes universités, accusées de tolérer l’antisémitisme et de promouvoir des idéologies progressistes. Les défenseurs des libertés académiques y voient une tentative de museler les critiques envers la politique israélienne et de restreindre la liberté d’expression.

Sur le campus, l’annonce a semé la confusion et l’inquiétude. Les étudiants, américains comme étrangers, redoutent les conséquences immédiates de cette décision, tandis que l’université promet un soutien juridique et administratif renforcé. Dans un contexte déjà tendu, cette mesure risque de fragiliser durablement le rayonnement international de l’enseignement supérieur américain.

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