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Euro: Londres prête à rugir avant l’alléchante finale Italie-Angleterre

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Londres retient son souffle avant la finale de l’Euro dimanche (21h00) à Wembley, stade mythique prêt à rugir pour ses héros anglais, avides de titre après 55 ans de disette, face à des Italiens très ambitieux et déterminés à jouer les trouble-fête.

Au « pays du football », l’excitation est à son comble et la sélection des « Three Lions » a pu s’en rendre compte dès samedi, escortée à la sortie de son camp de base par des fans en liesse, agitant leurs drapeaux et hurlant leurs encouragements.

« Voir les supporters dans la rue et l’accueil qu’ils nous ont réservé quand nous sommes arrivés à l’hôtel et quand nous avons quitté St George’s Park, cela nous montre à quel point l’opportunité est énorme », a apprécié le capitaine Harry Kane.

Dans un pays rattrapé par le variant delta du Covid-19, les Anglais vivent une parenthèse sportive enchantée que certains espèrent prolonger dans la nuit londonienne, sans forcément se préoccuper des gestes barrières. En Italie aussi, le bel Euro des « Azzurri » a fait ressurgir le doux parfum des « Nuits magiques », ces soirées du Mondial-1990 à domicile restées dans la mémoire collective.

Impossible de prédire sur quelles joues couleront les larmes de joie et de tristesse, tant l’issue du sommet apparaît incertaine.

« Il y a beaucoup de passion pour le football en Angleterre comme il y en a en Italie », a relevé Roberto Mancini. Dans tous les cas, « ce sera un match formidable devant un stade comble, c’est une super nouvelle pour les amateurs de foot », en salive déjà le sélectionneur italien.

Wembley à l’accent anglais

En début de soirée, près de 65.000 spectateurs prendront d’assaut le stade de Wembley, après s’être échauffé la voix sur les tubes « Football is Coming Home » ou « Sweet Caroline ». Dans l’enceinte du nord-ouest de Londres, la grande majorité du public sera anglais, mais 10.000 « tifosi » sont attendus pour garnir le virage qui leur sera réservé en tribunes.

« Wembley peut faire peur à tout le monde, sauf à nous, les Italiens. Dans les difficultés, quand tout le monde est contre nous, nous sommes plus forts », a lancé l’ancien défenseur international Marco Materrazzi, en mode gladiateur dans la Gazzetta dello Sport.

Pourtant, il sera difficile de faire plus de bruit que la marée rouge et blanche de l’Angleterre, prête à chavirer pour une sélection sevrée de titre depuis le Mondial-1966 remporté contre l’Allemagne, déjà à Wembley.

« Il y a 55 ans, j’ai eu la chance de remettre la Coupe du monde à Bobby Moore et j’ai vu ce que cela représentait pour les joueurs, pour la direction et pour l’encadrement technique d’atteindre et de remporter la finale d’un tournoi international majeur de football », s’est rappelée la reine Elisabeth II dans un message d’encouragement adressé aux joueurs de Gareth Southgate.

Le sélectionneur n’était pas né à l’époque, il n’a donc jamais pu célébrer le moindre titre anglais. Son équipe de coeur n’a d’ailleurs jamais atteint de finale de Championnat d’Europe et il est bien placé pour le savoir, après son tir au but raté en demi-finale de l’Euro-1996 à domicile.

« Super défi » pour Southgate

Depuis la fin du premier tour, « on a eu l’opportunité d’écrire une page d’histoire à chaque match, a-t-il déclaré samedi. Les joueurs l’ont fait et on est impatient, c’est un match génial à préparer face à un adversaire brillant, techniquement très bon, très organisé. C’est un super défi pour nous ».

Redevenue séduisante dans le jeu et les intentions, après des années noires, l’Italie espère aussi garnir son armoire à trophées, quinze ans après son succès à la Coupe du monde de 2006 et neuf ans après l’échec en finale de l’Euro-2012.

Mancini a remis les Azzurri sur les rails de la victoire, s’appuyant sur les expérimentés défenseurs Giorgio Chiellini et Leonardo Bonucci, le métronome Jorginho au milieu, l’ailier de la Juve Federico Chiesa et l’attaquant napolitain Lorenzo Insigne. Ils se présentent à Wembley avec une invincibilité s’étirant sur 33 matches.

En face, l’Angleterre devra sûrement se passer du jeune Phil Foden, incertain. Mais elle pourra compter sur la défense de fer incarnée par John Stones et Harry Maguire, son milieu accrocheur avec Kalvin Phillips et Mason Mount, son attaque inflammable avec Raheem Sterling et Kane.

Chiellini prévient: « Heureusement, c’est un sport d’équipe : l’important n’est pas que Bonucci ou Chiellini gagnent contre Kane ou Sterling, mais que l’Italie gagne contre l’Angleterre ». Les Anglais espèrent le résultat inverse, au bout d’une journée qui s’annonce comme une des plus longues et éprouvantes de leur existence.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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