Sports
Euro: Les Bleus lancent le super-samedi dans le chaudron de Budapest
Sous la chaleur de Budapest, la France lance un super-samedi de football contre la Hongrie et ses fervents supporters en espérant valider son billet pour les huitièmes de l’Euro, objectif partagé avec son futur adversaire portugais qui, à Munich (18h00), peut placer l’Allemagne en grand danger.
Les retrouvailles entre Karim Benzema et son ex-équipier au Real Madrid Cristiano Ronaldo, programmées mercredi soir en Hongrie, seront plus légères si les champions du monde et les champions d’Europe sont déjà qualifiés pour le tour final.
Pour les Portugais et les Français, cela passe par une deuxième victoire consécutive samedi dans la poule F, considérée comme le « groupe de la mort »: lors de la première journée, pendant que la Seleçao venait à bout de la Hongrie (3-0), les Bleus ont frappé un grand coup à l’Allianz Arena de Munich contre la Mannschaft, solidement écartée (1-0).
Samedi (15h00) dans la Puskas-Arena, seule enceinte de l’Euro remplie à 100%, les données vont néanmoins changer par rapport au premier match.
« Equipe solidaire »
L’adversité s’annonce moins coriace face à la 37e nation mondiale, mais il faudra dompter les plus de 30 degrés de l’après-midi hongroise et faire abstraction d’un public hostile et bruyant, avec jusqu’à 60.500 spectateurs annoncés en format Euro, dont plusieurs milliers d’ultras de la véhémente Carpathian Brigade ’09 et 5.700 Français.
La Hongrie « est une équipe solidaire, bien organisée, qui évoluera devant son public, ce qui lui donnera un peu plus d’énergie dans les moments importants », a prédit le capitaine Hugo Lloris.
Le « chaudron magyar » s’annonce brûlant: avant la rencontre, les supporters des deux camps s’étaient rassemblés à tour de rôle sur la place des Héros, avant de défiler avec chants et fumigènes en direction du stade.
Les ultras hongrois, les premiers à partir, ont pris place dans le virage traditionnel qu’ils occupent dans la Puskas-Arena, stade flambant neuf né de la fièvre bâtisseuse du Premier ministre souverainiste Viktor Orban. Et ils n’ont pas hésité à siffler copieusement le sélectionneur Didier Deschamps à son entrée sur la pelouse.
La presse locale aussi est prête à s’enflammer. Le journal Nemzeti Sport cite en Une de son édition de samedi le sélectionneur italien de l’équipe nationale, Marco Rossi, exhortant ses joueur à « agir comme des hommes ». « Chaud devant », titre en France le quotidien L’Equipe, qui s’attend à un « samedi au soleil », idéal « pour voir briller l’attaque française ».
Kylian Mbappé rêve en effet d’inscrire son nom au palmarès des buteurs de l’Euro avant de retrouver le leader historique de ce classement, son idole Ronaldo (11 buts en 5 participations, série en cours).
Benzema, revenu pour l’Euro d’une mise à l’écart de cinq ans et sept mois, serait sans doute plus apaisé après avoir retrouvé le chemin des filets.
Et Antoine Griezmann, « tacleur » en chef à Munich, se verrait bien reprendre ses habits de leader et buteur dans la capitale hongroise.
Mannschaft dos au mur
Didier Deschamps, confronté à un dilemme sur la gestion temps de jeu de ses cadres, a tranché en conservant son équipe-type victorieuse en Allemagne, à l’exception de Lucas Hernandez, remplacé par Lucas Digne.
Corentin Tolisso, Ousmane Dembélé ou encore Jules Koundé sont prêts à entrer en jeu si nécessaire.
A l’Allianz Arena de Munich (18h00), il n’y aura pas de place au repos: le deuxième choc du groupe F oppose l’Allemagne au Portugal et l’enjeu est de taille.
Les champions d’Europe, emmenés par un « CR7 » (36 ans) en pleine forme depuis son doublé de Budapest, peuvent monter en puissance en décrochant leur qualification avant de retrouver la France.
L’Allemagne est déjà dos au mur puisqu’une deuxième défaite obligerait les hommes de Joachim Löw à battre la Hongrie lors de la dernière journée, en espérant que cela suffise pour terminer dans les quatre meilleurs troisièmes de groupe.
La Seleçao n’hésitera pas à condamner la Mannschaft à ce scénario catastrophe, mais « il faut garder les pieds sur terre », a affirmé le défenseur Ruben Dias, qui s’attend à « de nouvelles difficultés » contre un autre « candidat » au titre européen.
Quant à l’Espagne, qui reçoit la Pologne en soirée à Séville (21h00), elle doit enfin marquer après sa domination stérile contre la Suède (0-0) si elle veut se rapprocher des huitièmes. Mais gare au buteur polonais Robert Lewandowski, meilleur joueur Fifa de 2020…
Ce super-samedi de foot, avec ses stars à foison et ses enjeux brûlants, s’annonce dans tous les cas très chaud!
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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