Sports
Euro: la France et l’Espagne étouffées, l’Allemagne refroidit le Portugal
Les favoris en ébullition! La France et l’Espagne ont été étouffées par la Hongrie (1-1) et la Pologne (1-1) samedi à l’Euro, alors que l’Allemagne a spectaculairement ravivé ses chances de voir les huitièmes en douchant le Portugal (4-2), tenant du titre.
Ce « super-samedi », où quatre prétendants à la victoire finale étaient en lice, n’a rien réglé dans les groupes E et F, où tout se jouera mercredi prochain lors de l’ultime journée de la phase de poules.
La situation semble plus favorable pour l’équipe de France, seule en tête de sa poule F (4 pts), que pour l’Espagne, troisième du groupe E et en mauvaise posture après ce deuxième nul en deux matches, qui fait suite à un partage des points contre la Suède (0-0).
Reste que les Bleus, qui visaient une qualification anticipée dès ce week-end, ont déchanté sous la canicule hongroise et devant la ferveur de la Puskas Arena de Budapest, seul stade de l’Euro sans jauge sanitaire.
La Hongrie, 37e au classement Fifa, a tenu en échec Kylian Mbappé et les champions du monde, qui ont reconnu avoir été perturbés par la chaleur et le bruit assourdissant des gradins combles (55.998 personnes massées dans les tribunes, dont 5.700 Français).
« On avait perdu nos habitudes dans un stade plein. On ne s’entendait pas, il faisait super chaud », s’est expliqué Griezmann sur beIN Sports.
Il fallait voir les Hongrois s’enlacer sur la pelouse à la fin de la rencontre, conscients d’avoir accompli un petit exploit à domicile.
« Plus beau jour »
Malgré la domination française, la Hongrie a ouvert la marque juste avant la pause sur une chevauchée conclue de près par le latéral Attila Fiola (45e+2), qui est allé hurler son bonheur en bord de terrain, renversant la table d’une journaliste interloquée.
« C’est l’un des plus beaux jours de ma vie, peut-être le plus beau », a admis l’auteur de ce but retentissant.
Mais la France n’a pas désarmé et Griezmann, reprenant un centre de Mbappé mal repoussé par la défense, a égalisé pour éviter le pire et maintenir le destin des Bleus entre leurs pieds en vertu de leur victoire inaugurale contre l’Allemagne (1-0).
Reste que le trident offensif Griezmann-Benzema-Mbappé, redouté par toute l’Europe, n’a pas encore donné sa pleine mesure… Et qu’il faudra faire mieux, beaucoup mieux, mercredi à Budapest contre le Portugal, pour la revanche de la finale de l’Euro-2016 remportée par l’équipe lusitanienne (1-0 a.p.).
Ronaldo à deux buts de Daei
De leur côté, Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers auront beaucoup à se faire pardonner. A Munich, les champions d’Europe en titre ont pris une leçon face à l’Allemagne, qui a retrouvé tout son mordant.
Ronaldo avait pourtant ouvert la marque dès la 15e minute avec son troisième but du tournoi, le 107e en sélection, à deux longueurs du « record du monde », les 109 buts de l’Iranien Ali Daei. Il a aussi délivré une passe décisive à Diogo Jota en seconde période (67e).
Mais la jeune garde allemande a fait des misères à la défense portugaise qui, prise de vitesse, a inscrit deux buts contre son camp (35e et 39e), avant que Kai Havertz (51e) et l’hyperactif Robin Gosens (60e) n’alourdissent l’addition.
Bref, dans le groupe F, tous les scénarios sont encore possibles, avec la France en tête (4 pts), devant l’Allemagne et le Portugal (3 pts), tandis que la Hongrie ferme la marche avec un point.
Même incertitude dans le groupe E où la Suède (4 pts) défiera la Pologne (1 pts) et la Slovaquie (3 pts) affrontera une Espagne (2 pts) toujours aussi stérile en attaque.
Sur leur pelouse de Séville, les Espagnols ont cette fois réussi à marquer par Alvaro Morata, qui a repris de près un centre-tir de Gerard Moreno (25e). Mais l’inévitable buteur polonais Robert Lewandowski a égalisé de la tête (54e), non sans avoir écarté avec autorité le défenseur franco-espagnol Aymeric Laporte, trop tendre.
Et l’équipe de Luis Enrique, qui a raté le penalty de la victoire par Gerard Moreno (58e), se retrouve dos au mur avant la dernière journée, qui s’annonce brûlante !
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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