Coronavirus
Covid: Macron met la pression sur la vaccination, ouverte à tous les plus de 70 ans
Il faut vacciner « matin, midi et soir »: en visite à Valenciennes (Nord), Emmanuel Macron a demandé d’augmenter la cadence sur les injections, en élargissant la cible à tous les plus de 70 ans à partir de samedi et en avril aux enseignants.
« Il n’y pas de week-end et de jours fériés pour la vaccination » qui est « le coeur de la bataille », a insisté le chef de l’Etat à l’occasion d’une visite à Valenciennes d’un centre de vaccination et d’une pharmacie.
Alors que 6,35 millions de personnes en France ont reçu au moins une dose, M. Macron a assuré « se battre pour avoir des doses » et que la France allait continuer à mettre « la pression de manière extrêmement forte » sur le laboratoire AstraZeneca pour qu’il « honore » les contrats.
« On va changer de dimension à partir d’avril », a-t-il ajouté, en évoquant les prochaines livraisons mais aussi l’arrivée du sérum Johnson & Johnson le mois prochain.
Dans le même temps, le président a dit vouloir « accélérer à partir de ce samedi », dans un contexte épidémique tendu qui a obligé le gouvernement à ordonner des mesures de confinement dans 16 départements, dont l’intégralité des Hauts-de-France et de l’Ile-de-France.
D’abord par la mise en place d’un numéro de téléphone dédié pour « aller chercher les plus de 75 ans qui ne se sont pas fait encore vacciner et tous ceux qui n’ont pas réussi à avoir de rendez-vous ».
De plus, « on va ouvrir la vaccination aux 70-75 ans », a-t-il ajouté, alors qu’actuellement elle est proposée seulement aux plus de 75 ans ou à partir de 50 ans pour les personnes souffrant de comorbidités.
« Je veux qu’on organise les choses de manière très méthodique, descendre par tranches d’âge », a-t-il précisé, depuis le gymnase de l’école Jean-Mineur transformé en centre de vaccination.
« C’est une course de vitesse », a ajouté le président, en précisant que l’Etat allait envoyer 30.000 doses en plus cette semaine, et 30.000 autre la suivante, soit 140.000 en tout, dans les Hauts-de-France, région « très touchée ».
M. Macron a également annoncé que « des campagnes ciblées » seront déployées « à partir de mi-fin avril », notamment pour les enseignants qui font partie « des professions qui sont exposées ».
Il a aussi demandé « instamment « aux employeurs et aux entreprises de se mettre « au maximum » au télétravail pour freiner la propagation du virus.
En échangeant avec des personnes venues se faire vacciner, Emmanuel Macron a réaffirmé « l’objectif d’avoir vacciné mi-avril 10 millions de personnes », ce qui « va permettre de protéger les plus fragiles, les plus âgées ou les personnes qui ont un diabète ou qui sont obèses », et ainsi « de réduire la pression sur le système hospitalier ».
A son arrivée au centre, il a échangé avec les élus locaux, dont le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand, qui avait déclaré lundi que « les six millions d’habitants des Hauts-de-France » attendaient « un maximum de vaccins et au plus vite ».
Au cours d’un échange avec une femme venue se faire vacciner qui insistait sur la nécessité pour tous d' »être raisonnable », le chef de l’Etat a souligné: « l’écrasante majorité de nos concitoyens est raisonnable ». « Il y a toujours des gens qui sont irresponsables, il faut essayer de les sanctionner », a-t-il ajouté, deux jours après la tenue d’un carnaval interdit à Marseille.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
-
ThauEn Ligne 2 mois
Découvrez Notre Application Mobile et Tablette !
-
SèteEn Ligne 3 mois
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
-
SèteEn Ligne 2 mois
Team Reilles Kick-Boxing de Sète : Phare dans la nuit d’un quartier délaissé
-
SèteEn Ligne 3 mois
Sète : François Commeinhes accusé d’espionnage, deux élus quittent le conseil municipal
-
SèteEn Ligne 2 mois
François Commeinhes condamné : 5 ans d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire
-
GigeanEn Ligne 2 mois
Gigean : Le maire reçoit une nouvelle gifle, Marc Gonzalez poursuit sa montée en puissance
-
BouziguesEn Ligne 2 mois
Bouzigues en ébullition : crise municipale sans précédent autour du maire, Cédric Raja
-
CultureEn Ligne 3 mois
Événement à Sète : Les racines italiennes de la ville célébrées pour son 350e anniversaire