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Europe

Au moins 59 migrants meurent en Italie après le naufrage de leur embarcation

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Ce nouveau drame, survenu dimanche au large des côtes de la Calabre, a relancé le débat sur une réforme du droit d’asile dans l’Union européenne.

Ce nouveau drame, survenu dimanche au large des côtes de la Calabre, a relancé le débat sur une réforme du droit d’asile dans l’Union européenne.

Au moins 59 migrants sont morts après le naufrage de leur embarcation, dimanche 26 février à l’aube, au large de Crotone, dans le sud de l’Italie, a annoncé le maire de la ville. « A l’heure actuelle, 80 personnes ont été récupérées en vie, dont certaines ont réussi à rejoindre le rivage », avaient précisé plus tôt les garde-côtes italiens. L’embarcation transportait environ 120 personnes et s’est brisée sur les rochers à quelques mètres de la côte, ont ils déclaré dans un communiqué. Les pompiers évoquent, eux, « plus de 200 personnes » à bord de l’embarcation.

« La Calabre est en deuil pour cette terrible tragédie », a réagi le président de la région. Il a déploré « des dizaines et des dizaines de morts noyés, dont des enfants, beaucoup de disparus ».

Giorgia Meloni promet de poursuivre sa politique sur l’immigration

Ce nouveau naufrage survient quelques jours après l’adoption par le Parlement italien de nouvelles règles controversées sur le sauvetage des migrants. Cette loi oblige les navires humanitaires à effectuer un seul sauvetage à la fois, ce qui, selon les ONG, augmente le risque de décès en Méditerranée. Ce texte a été adopté à l’initiative du gouvernement de coalition mené par la leader d’extrême droite Giorgia Meloni.

La dirigeante du parti Fratelli d’Italia a été nommée Première ministre en octobre, après avoir notamment promis de réduire le nombre de migrants arrivant en Italie. Elle fait part de sa « profonde douleur » après le naufrage au large de la Calabre. Elle a jugé « criminel de mettre en mer une embarcation de 20 mètres à peine avec 200 personnes à bord et une mauvaise prévision météo ». « Le gouvernement est engagé à empêcher les départs, et avec eux ce genre de tragédie, et continuera à le faire », a assuré Giorgia Meloni. Selon le ministère de l’Intérieur, près de 14 000 d’entre eux sont arrivés dans le pays depuis le début de l’année, contre 5 200 environ durant la même période en 2022.

La cheffe de la Commission européenne a également réagi après le drame. Ursula von der Leyen a appelé dimanche à avancer sur la réforme du droit d’asile dans l’Union européenne, après cette « tragédie ». Elle a affirmé qu’il fallait « redoubler d’efforts concernant le Pacte sur les migrations et le droit d’asile, et sur le Plan d’action pour la Méditerranée centrale ».

Europe

Espagne : Au moins 62 morts dans des inondations « dantesques »

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Espagne : Au moins 62 morts dans des inondations "dantesques"

Soixante-deux morts, des villages isolés et des infrastructures dévastées, le sud-est de l’Espagne lutte pour se relever après des inondations dramatiques. Les secours restent mobilisés pour retrouver les disparus et apporter de l’aide aux sinistrés.

Les inondations qui ont frappé mardi soir le sud-est de l’Espagne ont causé la mort de 62 personnes, selon un bilan provisoire annoncé mercredi par les autorités espagnoles. Les efforts de secours s’intensifient pour accéder aux villages coupés du reste du pays, et les recherches se poursuivent pour identifier les victimes. Dans un contexte d’urgence, une ligne téléphonique a été mise en place pour les familles des disparus, illustrant l’angoisse qui touche de nombreuses personnes, comme Jessica Sandoval, toujours sans nouvelles de son frère résidant à Valence.

Le Premier ministre Pedro Sánchez a exprimé son soutien aux familles affectées, promettant l’assistance de l’État face à cette crise. Il a rappelé que la situation demeure critique avec des routes coupées, des ponts endommagés, et des zones encore inaccessibles, et a exhorté les habitants à rester vigilants. Margarita Robles, ministre de la Défense, a souligné la gravité de la situation, mentionnant la mobilisation de mille militaires et de plusieurs hélicoptères pour venir en aide aux sinistrés.

Des communes telles que L’Alcudia, près de Valence, et Letur, dans la province d’Albacete, figurent parmi les plus sévèrement touchées. Les habitants de ces localités ont rapporté des scènes chaotiques. Consuelo Tarazona, maire d’Horno de Alcedo, a décrit une montée des eaux « monstrueuse » qui a pris les résidents par surprise, laissant peu de temps pour alerter le voisinage.

Face à ces événements, les autorités espagnoles ont pris des mesures drastiques pour limiter les déplacements : les écoles ont été fermées à Valence, les événements publics annulés, et plusieurs vols et trains suspendus. L’impact sur le réseau ferroviaire a été tel qu’Adif, opérateur ferroviaire espagnol, a interrompu les liaisons entre Madrid et Valence pour la journée de mercredi. La tempête a même provoqué le déraillement d’un train à grande vitesse en Andalousie, bien qu’aucun blessé ne soit à déplorer.

Les causes de ce phénomène, nommé « gota fria » ou « goutte froide », sont bien connues des experts météorologiques. Chaque automne, la région méditerranéenne espagnole subit ces dépressions en altitude qui génèrent des pluies soudaines et intenses. Les scientifiques attribuent l’intensification de ces événements extrêmes au changement climatique, qui accentue leur fréquence et leur ampleur, comme l’a rappelé Jess Neumann, hydrologue à l’Université de Reading. Ce phénomène illustre la nécessité d’adapter infrastructures et urbanisme pour mieux affronter les futurs aléas climatiques.

Ces inondations, tragiquement emblématiques des défis posés par le réchauffement climatique, imposent une réflexion globale sur la gestion des infrastructures urbaines et rurales.

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Europe

Venise : la taxe d’entrée doublée pour les réservations tardives en 2025

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Italie : la taxe pour un séjour à Venise va doubler pour certains voyageurs

La taxe d’entrée instaurée à Venise pour endiguer le surtourisme connaîtra une augmentation en 2025. Les réservations de dernière minute seront désormais soumises à un tarif doublé, dans le but de dissuader l’afflux de visiteurs d’un jour.

Depuis le 25 avril dernier, Venise exige des visiteurs d’un jour, lors de journées de forte affluence, une contribution de cinq euros, une mesure qui sera reconduite en 2025, avec un renforcement pour les réservations tardives. Concrètement, à partir du 18 avril prochain et pendant 54 jours spécifiques, le tarif restera à cinq euros pour les voyageurs organisant leur visite au moins quatre jours à l’avance. En revanche, ceux qui réservent un court séjour en dernière minute devront s’acquitter d’une taxe doublée, soit dix euros. Le maire de Venise, Luigi Brugnaro, a confirmé cette hausse sur la plateforme X (anciennement Twitter), précisant que les résidents et les personnes nées à Venise n’auront qu’à présenter une pièce d’identité pour être exemptés.

Malgré l’objectif affiché de limiter le tourisme journalier, l’impact de cette taxe reste incertain. Selon Isabelle Kahna, fondatrice des Ailes de Venise, une association prônant un tourisme durable, la mesure n’a pas encore eu d’effet significatif sur le nombre de visiteurs quotidiens, et elle estime qu’il s’agit d’une réponse symbolique face aux avertissements de l’Unesco. Venise avait en effet été menacée d’inscription sur la liste du patrimoine en péril en 2023 en raison de l’afflux de visiteurs qui fragilise ses infrastructures et son écosystème unique.

Si les séjours avec hébergement restent exonérés de cette taxe, cette mesure de dissuasion a pour vocation de réguler le flux touristique pendant les périodes critiques, mais sa véritable efficacité pour préserver la Sérénissime de la surcharge touristique reste à démontrer.

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Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie

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Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé, ce dimanche, une collaboration militaire croissante entre la Russie et la Corée du Nord, allant au-delà de la simple fourniture d’armements. Il affirme que des soldats nord-coréens rejoindraient les forces russes, une accusation immédiatement démentie par le Kremlin.

Volodymyr Zelensky a de nouveau attiré l’attention sur l’alliance entre Moscou et Pyongyang, affirmant que cette coopération ne se limite plus à l’envoi d’armements mais inclut désormais l’envoi de soldats nord-coréens. Lors de son allocution quotidienne du 13 octobre, le président ukrainien a mis en garde contre cette nouvelle dimension du soutien nord-coréen à la Russie, qu’il qualifie de menace grandissante.

Face à cette situation, Kiev appelle à un renforcement rapide de l’aide militaire occidentale, notamment en matière d’armement longue portée pour intensifier la pression sur les forces russes.

Le Kremlin a, pour sa part, catégoriquement rejeté ces accusations, tout en niant également les affirmations de Séoul selon lesquelles Pyongyang fournirait des missiles et des munitions à Moscou. Toutefois, la récente intensification des relations entre la Russie et la Corée du Nord, illustrée par la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang en juin, où il a conclu un accord de défense mutuelle avec Kim Jong-un, semble confirmer l’existence d’une coopération militaire stratégique.

Cette évolution est perçue par les observateurs occidentaux comme une menace pour l’équilibre régional, renforçant la nécessité pour l’Ukraine de recevoir davantage de soutien militaire de la part de ses alliés pour éviter une escalade prolongée du conflit.

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