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Violences filmées dans l’Oise : deux collégiennes humiliées et agressées par des camarades

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Un acte d’une rare violence, prémédité et diffusé sur les réseaux sociaux, a provoqué l’indignation dans un établissement scolaire de l’Oise.

Dans un collège de Gouvieux, deux adolescentes ont subi des sévices particulièrement graves lors d’une soirée organisée chez l’un de leurs camarades. Les faits, qui remontent à la mi-mai, ont été filmés puis largement partagés sur les réseaux sociaux, suscitant une vive émotion au sein de la communauté éducative.

Selon les premiers éléments connus, les victimes ont été contraintes de prendre une douche habillées sous l’eau froide, tout en étant insultées et brutalisées par trois autres élèves. Les images montrent également des gestes dégradants à caractère sexuel, ainsi que des attouchements commis avec un objet. La scène, d’une durée d’environ une heure, aurait été préméditée par les agresseurs, dont l’un fréquente la même classe que les deux jeunes filles.

Les vidéos, diffusées initialement sur Telegram et TikTok, ont rapidement circulé parmi les élèves du collège Sonia-Delaunay, provoquant un choc général. Plusieurs témoins évoquent une véritable séquestration, les victimes ayant été enfermées dans l’appartement où se déroulaient les violences.

Alertées par un membre du personnel ayant intercepté un élève en train de visionner l’une des vidéos, les autorités scolaires ont immédiatement signalé les faits au parquet de Senlis. Une enquête pour violences aggravées a été ouverte, et les trois mineurs impliqués ont été entendus par les enquêteurs.

Le rectorat d’Amiens a pris des mesures conservatoires à l’encontre des agresseurs, suspendus de l’établissement en attendant leur passage en conseil de discipline. Les deux victimes, quant à elles, bénéficient d’un accompagnement psychologique.

Cette affaire a profondément marqué les familles et les associations de parents d’élèves, qui dénoncent un acte d’une cruauté inédite. Les interrogations sur les motivations des auteurs, ainsi que sur l’impact des réseaux sociaux dans la diffusion de tels actes, restent entières.

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