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Une rave party illégale tourne à l’affrontement violent avec les forces de l’ordre en Bretagne

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Trois jours avant la fête de la musique, la tentative de dispersion d’une rave party illégale a tourné à l’affrontement violent entre fêtards et gendarmes, dans la nuit de vendredi à samedi à Redon, en Ille-et-Vilaine, faisant plusieurs blessés, selon les autorités.

Cinq gendarmes ont été blessés, dont deux ont été évacués à l’hôpital de Redon, deux participants ont également été touchés. Un jeune de 22 ans a « perdu une main », a précisé le préfet d’Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier.

Une enquête a été « immédiatement diligentée par le parquet de Rennes » sur les circonstances de « ce dramatique accident ».

Malgré un arrêté du préfet interdisant tout rassemblement festif à caractère musical, « 1.500 personnes » avaient convergé vers Redon vendredi soir, a expliqué le préfet et la gendarmerie est intervenue pour empêcher le rassemblement.

Selon lui, « des heurts, des affrontements d’une extrême violence ont duré une très grande partie de la nuit, plus de sept heures ». Il a évoqué « des jets de cocktail molotov, boules de pétanque, morceaux de parpaings ».

Emmanuel Berthier a estimé que la gendarmerie avait face à elle « des gens qui avaient un objectif, en découdre avec la force publique ».

« Encore une fois, les autorités ont choisi la violence en lieu et place de dialogue. Des pluies de lacrymos et de grenades se sont abattues sur une foule qui ne désirait que faire la fête…. Tout cela pour avoir voulu danser », a réagi de son côté le Teknival des musiques interdites.

Des appels à rendre hommage à Steve Maia Caniço, jeune Nantais tombé dans la Loire lors de l’intervention des forces de police il y a deux ans, avaient été lancés ces jours derniers.

« A la mémoire de Steve Maia Caniço, en soutien aux inculpés de la Maskarade de Lieuron et pour toutes les victimes de la répression, notre seule volonté était de brandir haut et fort la musique comme étendard et comme élément indissociable de nos vies », a ajouté le Teknival des musiques interdites.

400 gendarmes  présents

« Depuis hier soir, il n’y a pas de musique », avait indiqué samedi matin la préfecture, mais selon un photographe de l’AFP, elle avait repris dans la matinée.

Quelque 400 gendarmes ont été mobilisés et empêchaient samedi tout accès la zone située près de l’hippodrome de Redon, a constaté un photographe de l’AFP.

Le ministre de l’Intérieur « Gérald Darmanin suit de très près la situation à Redon. Il a annulé les événements prévus dans sa journée et fait des points réguliers avec les autorités », a-t-on indiqué dans son entourage.

Vendredi, deux ans quasiment jour pour jour après la mort tragique de Steve Maia Caniço, le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc avait annoncé que, selon l’enquête, le jeune homme était tombé dans la Loire « dans le temps de l’intervention de la police » pour disperser le rassemblement auquel le jeune homme participait.

Le corps de Steve avait été retrouvé plus d’un mois plus tard et sa disparition avait déclenché une vive émotion dans la ville où des manifestants ont réclamé « Justice pour Steve », jugeant l’intervention policière disproportionnée.

Déjà en Ille-et-Vilaine, le soir du Nouvel An, en pleine crise sanitaire, une rave party avait eu lieu à Lieuron, en Ille-et-Vilaine, rassemblant 2.400 personnes pendant 36 heures. Neuf personnes ont été mises en examen et un jeune homme présenté comme l’un des organisateurs avait été incarcéré pendant plusieurs semaines.

Le Teknival des musiques interdites revendique d’avoir choisi « la circonscription de Rennes dont le proceureur, Philippe Astruc, est à l’heure actuelle le plus représentatif de ces politiques de répression et de stigmatisation ».

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Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou

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Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou

Après la chute historique du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi soir. Une allocution attendue qui pourrait définir l’avenir politique du pays et du président lui-même.

La chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale, a plongé la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies. Cette situation met également le président Emmanuel Macron sous une pression inédite, alors qu’il doit gérer à la fois une majorité relative fragilisée et des appels de l’opposition à sa démission.

Dans ce contexte tendu, l’annonce de l’Élysée d’une allocution présidentielle prévue à 20h jeudi suscite une attente considérable. Le chef de l’État, récemment rentré d’Arabie Saoudite, devra non seulement répondre à l’urgence politique créée par la chute de son Premier ministre, mais aussi rassurer un pays en quête de stabilité. Le silence persistant sur la nomination d’un successeur à Michel Barnier alimente les spéculations, renforçant l’importance de cette prise de parole.

Pour Emmanuel Macron, ce discours est une occasion cruciale de reprendre la main sur le récit politique. Il devra convaincre qu’il est encore en mesure de gouverner face à une Assemblée nationale frondeuse et une opinion publique de plus en plus critique. Ses opposants, notamment La France insoumise, ne manqueront pas de scruter chaque mot, prêts à amplifier la contestation si le message présidentiel ne répond pas aux attentes.

Alors que l’histoire de la Ve République n’a que rarement connu de telles impasses, l’intervention de 20h pourrait être déterminante pour définir non seulement les prochaines étapes institutionnelles, mais également l’avenir d’un mandat déjà marqué par des défis multiples. La France attend des réponses, et c’est désormais à Emmanuel Macron de les fournir.

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Réouverture de Notre-Dame: 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce le préfet de police

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Réouverture de Notre-Dame: 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce le préfet de police

La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre ses portes après une restauration titanesque. Un impressionnant dispositif de sécurité sera mis en place pour garantir la sérénité de l’événement.

La réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, prévue pour ce week-end, sera marquée par un dispositif de sécurité d’une ampleur exceptionnelle. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a dévoilé les détails de cette opération lors d’une conférence de presse, soulignant l’importance de protéger cet événement symbolique et historique.

Le déploiement de 6.000 agents des forces de l’ordre, comprenant policiers et gendarmes, est prévu pour les deux jours de célébrations. Ce chiffre reflète l’engagement des autorités à garantir la sécurité de la cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement attendus, ainsi que des milliers de visiteurs. Ce dispositif est comparable à celui mis en place pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, illustrant ainsi la gravité de la situation sécuritaire.

Bien que Laurent Nuñez ait affirmé qu’aucune menace spécifique n’avait été identifiée, il a rappelé que la France demeure sous le coup d’un niveau de menace terroriste élevé. Pour faire face à ce risque, des mesures supplémentaires seront prises, notamment l’implication de militaires du dispositif Sentinelle et une attention particulière portée à la lutte contre les drones, sous l’égide de l’armée.

La brigade fluviale et la BRI, avec ses tireurs d’élite, seront également de la partie, renforçant ainsi la sécurité sur l’île de la Cité, où l’accès sera strictement contrôlé. Seuls les invités et les prestataires de services auront le droit d’accéder à cette zone historique, tandis que la circulation sera interdite.

Les préparatifs pour la réouverture ont déjà commencé, avec des restrictions de circulation mises en place dès mercredi. Cinq zones de confinement seront établies sur les quais hauts de la rive gauche pour accueillir jusqu’à 40.000 personnes samedi, tandis que la capacité de la cathédrale elle-même est limitée à 3.000 personnes.

Lors de cette conférence, le préfet de police était accompagné par des figures importantes de la vie parisienne, telles que Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur de Notre-Dame, Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo, et Ariel Weil, maire de Paris Centre, soulignant ainsi l’engagement collectif pour la réussite et la sécurité de cet événement.

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Le couvre-feu levé en Nouvelle-Calédonie, plus de six mois après les émeutes

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Le couvre-feu levé en Nouvelle-Calédonie, plus de six mois après les émeutes

Après plus de six mois de tensions et de restrictions, la Nouvelle-Calédonie voit le couvre-feu être levé, signalant une amélioration de la situation sécuritaire sur le territoire.

Les émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie depuis le 14 mai dernier ont finalement cédé la place à un retour progressif à la normalité. Le Haut-commissariat de la République à Nouméa a annoncé ce lundi la levée du couvre-feu instauré en réponse aux troubles, permettant aux citoyens de retrouver une certaine liberté de mouvement après des mois de confinement nocturne.

Cette décision marque un tournant dans la gestion de la crise qui a profondément marqué le territoire français du Pacifique sud. En effet, le Haut-commissaire souligne que, malgré les persistance de certaines poches d’agitation, l’ordre public a été rétabli suffisamment pour permettre cette levée.

La situation sécuritaire, bien que toujours fragile, montre des signes encourageants de stabilisation. Le couvre-feu, initialement mis en place de 18H00 à 06H00, avait été progressivement assoupli, mais restait en vigueur de minuit à 05H00 du matin jusqu’à cette annonce. Cette mesure d’urgence avait été décidée en réponse aux violences déclenchées par une réforme électorale controversée, qui avait provoqué la colère des indépendantistes et entraîné des affrontements meurtriers.

La levée du couvre-feu s’accompagne également de la suppression de l’interdiction de port ou de transport d’armes à feu sans motif légitime, bien que des restrictions sur la vente de munitions restent en vigueur. Les autorités maintiennent toutefois des mesures de contrôle sur la vente d’alcool à emporter, limitant les quantités jusqu’au 20 décembre. La consommation d’alcool sur la voie publique reste interdite, et les rassemblements publics continuent d’être prohibés dans le Grand Nouméa, témoignant d’une vigilance persistante face à des risques de résurgence des troubles.

Les émeutes ont eu un coût humain et matériel considérable : treize morts, des centaines de blessés, des milliers d’arrestations et des dégâts matériels estimés à plus de 2,2 milliards d’euros. Le Premier ministre Michel Barnier, à son arrivée à Matignon en septembre, a décidé d’abandonner la loi ayant provoqué ces troubles, dans un effort pour apaiser les tensions et permettre un retour à la paix civile.

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