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Un homme se fait mordre 200 fois par des serpents pour sauver des vies

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Son sacrifice pourrait révolutionner la lutte contre les morsures venimeuses, fléau méconnu dans les régions pauvres.

L’histoire semble tirée d’un scénario hollywoodien, et pourtant, elle est bien réelle. Un Américain s’est volontairement exposé à plus de 200 morsures de serpents parmi les plus dangereux au monde, dans l’espoir de développer un antidote universel. Son audace, longtemps perçue comme une folie, a finalement attiré l’attention de la communauté scientifique et pourrait aboutir à une avancée médicale majeure.

Le procédé traditionnel de fabrication des antivenins, inchangé depuis plus d’un siècle, consiste à injecter de petites doses de venin à des animaux comme les chevaux pour en extraire des anticorps. Mais ces sérums, spécifiques à certaines espèces, présentent des limites et des risques d’effets secondaires graves. Face à ces contraintes, cet homme a choisi une voie radicale : devenir son propre laboratoire vivant en développant une immunité naturelle par des expositions répétées.

Ses expériences extrêmes, menées sur près de deux décennies, ont permis d’isoler des anticorps capables de neutraliser les toxines de plusieurs serpents venimeux. Des recherches récentes, publiées dans une revue scientifique prestigieuse, confirment le potentiel de cette approche pour créer un traitement universel. Un espoir immense, alors que les morsures provoquent chaque année des centaines de milliers de décès et handicaps, principalement dans des zones reculées où l’accès aux soins est limité.

Si certains experts s’interrogent sur la méthode, jugée risquée à l’ère des anticorps synthétiques, les résultats parlent d’eux-mêmes. Aujourd’hui intégré à une entreprise spécialisée, ce pionnier se félicite d’avoir contribué à la science, malgré l’interdiction désormais imposée de poursuivre ses injections. Son histoire rappelle que les avancées médicales naissent parfois là où on les attend le moins.

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