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Top 14: Toulouse se met sur son vingt-et-un

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Après l’Europe, le Stade toulousain a planté son drapeau rouge et noir dans le Top 14, dominant une nouvelle fois La Rochelle en finale vendredi (18-8), pour signer le troisième doublé championnat-Coupe d’Europe de l’histoire du rugby français.

Porté par l’ouvreur Thomas Ramos, auteur de quinze points, Toulouse conserve le Bouclier de Brennus, le 21e de son histoire au terme d’une finale fermée, où le seul essai a été inscrit à quatre minutes de la fin par le pilier charentais Dany Priso.

Encore une fois, c’est le Stade rochelais qui a subi la foudre toulousaine: battus en finale de la Coupe d’Europe, il y a à peine plus d’un mois, les Maritimes n’ont toujours pas trouvé la clé face au verrou haut-garonnais.

Ils chutent pour la cinquième fois de la saison face à ce même adversaire, qui les avait battus 38-0 lors de la pré-saison puis 39-23 et 14-11 en championnat et 22-17 en finale de la Champions Cup.

Pour Toulouse, c’est un nouveau doublé, le deuxième après celui de 1996, lorsque les coéquipiers du président Didier Lacroix, alors « simple » troisième ligne, avaient croqué Brive (20-13) puis Cardiff (21-18).

Toulon avait également réussi un tel exploit lors de la saison 2013-2014, après ses succès devant Castres (18-10) et les Saracens (23-6).

Le Stade toulousain « conserve » donc son titre, remporté en 2019 devant Clermont et qui n’avait pas été attribué la saison suivante, arrêtée en raison de la pandémie.

Un succès logique au regard de cette finale à sens unique, où les Rochelais avaient déjà perdu 12 ballons dans les 40 premières minutes. Mais aussi au vu de la saison effectuée par le champion.

Et dire qu’on les disait épuisés… Premier de la saison régulière pour la quatorzième fois, le Stade toulousain (81 pts) a dominé le championnat, remportant dix-sept rencontres avec l’une des meilleures attaques du Top 14 (deuxième en nombre de points marqués, 767, première en nombre d’essais, 92).

Pied et points liés

Mieux, ils ont attendu la finale pour inscrire leur premier et deuxième drops de la saison, dont le dernier, sublime, par le biais du champion du monde Cheslin Kolbe (40e), a assommé les hommes de Jono Gibbes.

Le premier de la carrière du feu follet sud-africain qui met ainsi un terme à une série de douze matches sans marquer.

Un drop en finale de championnat, ce n’était plus arrivé depuis le Toulonnais Jonny Wilkinson en 2014 face à Castres.

Pour voir deux drops réussis en finale, il faut remonter à l’édition 2004-2005 et ceux réussis par Brian Liebenberg pour le Stade français et Julien Peyrelongue pour Biarritz. Deux drops pour une seule équipe, c’était au début du siècle, lorsque Yann Delaigue a signé un triplé lors de la victoire 34-22… de Toulouse devant l’AS Montferrand.

Au-delà de l’anecdote, c’est aussi la démonstration de la domination toulousaine cette saison, sacré en Coupe d’Europe comme en championnat donc.

Et Maxime Médard, entré en fin de rencontre, a soulevé son cinquième Brennus, après ceux brandis en 2008, 2011, 2012 et 2019. A 35 ans, l’arrière international, qui vient de prolonger d’une saison, n’égalera sans doute pas les dix titres record du Biterrois Armand Vaquerin.

Thomas Ramos, lui, s’affirme comme l’homme des finales. Déjà décisif avec 14 points lors de la saison 2018-2019, le joueur de 25 ans, propulsé ouvreur après le forfait de Romain Ntamack, a une nouvelle fois réussi une performance XXL.

Vainqueur du championnat (1994, 1995 et 1996) et de la Coupe d’Europe (1996), Ugo Mola en profite lui pour enrichir son palmarès d’entraîneur avec ce doublé.

Cette nouvelle consécration pour les Rouge et Noir est l’épilogue d’une saison sans fin, entamée le 25 mai 2020 par une série de tests PCR.

Cinquante-huit semaines, trente-sept matches, onze opérations et une douzaine de fractures plus tard, Toulouse a remporté les deux titres qui se présentaient. Comme d’habitude.

Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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France

Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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