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Sports- Ligue 1: un classique OM-PSG encore plus lumineux avec Messi
Lionel Messi, Neymar, Dimitri Payet, Kylian Mbappé et 65.000 spectateurs ont rendez-vous ce dimanche (20h45) au Stade Vélodrome pour ce que la Ligue 1 a de meilleur à offrir: un choc dans une ambiance brûlante entre les superstars mondiales du Paris SG et l’OM ambitieux de Jorge Sampaoli.
C’est un fantastique dimanche européen qui attend les fans de football avec des affiches de rêve comme Barcelone-Real Madrid, Manchester United-Liverpool ou Inter Milan-Juventus.
Mais pour une fois, la L1 n’a pas à rougir. Car dans le superbe théâtre du Vélodrome, qui sera rempli à ras bord, ce sont quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète qui disputeront ce classique à la française.
L’attraction principale, bien sûr, s’appelle Messi. La présence de l’ancien Barcelonais diffuse une lumière particulière sur un sommet qui s’annonce excitant comme jamais, alors que celui de la saison dernière, remporté 2-0 par le PSG dans un Vélodrome vide par temps de Covid, avait été l’un des plus tristes des dernières années.
Depuis son arrivée à Paris, l’Argentin a offert quelques bribes de son talent en Ligue des champions, moins en championnat, où le sextuple Ballon d’Or n’a pas encore marqué.
Mais Messi offre tout de même une exposition inédite à la L1, dont la Ligue espère bien tirer profit, comme l’illustre la présence dimanche à Marseille de plusieurs médias venus d’Espagne, d’Argentine, d’Allemagne et même d’Autriche, de Suède, de Norvège ou de Pologne, qui ne se déplacent pas d’habitude jusqu’en France.
Souvenirs de Russie
Cet attrait nouveau ne va pas sans responsabilités et craintes particulières et, au coeur d’une saison émaillée de très nombreux incidents en tribunes, le président marseillais Pablo Longoria a lancé un appel au calme, demandant à ses supporters de faire en sorte que ce choc « reste un instant de football et rien qu’un instant de football ».
Cet « instant de football » aura en tous cas une teinte très « albiceleste », les couleurs du drapeau argentin, avec outre Messi, les Parisiens Di Maria et Icardi, le Marseillais Balerdi et surtout les deux entraîneurs, Jorge Sampaoli et Mauricio Pochettino.
En sélection, Messi et Di Maria ont évolué, entre 2017 et 2018, sous les ordres de Sampaoli, l’éruptif entraîneur de l’OM. Cela ne s’était pas très bien passé et c’est Mbappé qui avait mis fin à l’histoire avec un match stratosphérique en 8e de finale du Mondial russe (victoire 4-3 de l’équipe de France).
« Mbappé peut changer l’histoire d’un match sur une action. Mbappé, Messi, Neymar, Di Maria… Il n’y a qu’un pays, celui qui a acheté le club, qui a le pouvoir de faire ça », a jugé Sampaoli vendredi, allusion à la prise de contrôle du PSG en 2011 par le fonds souverain qatari QSI.
Pour l’instant, ce PSG surarmé ne convainc pourtant pas grand-monde par sa qualité de jeu. Mais il gagne à peu près tout le temps, avec onze succès, un nul et une défaite, L1 et Ligue des champions confondues.
« Collectivement meilleurs »
Neymar ayant été déclaré apte, Mauricio Pochettino pourrait être tenté d’aligner dimanche tous ses atouts au sein d’une attaque au potentiel presque effrayant.
Mais même s’il n’a plus battu le PSG au Vélodrome depuis dix ans (3-0 en novembre 2011), même s’il a un peu moins de talent individuel et deux jours de repos en moins, l’OM a quelques raisons d’y croire.
D’abord, il a fait chuter Paris il n’y a pas si longtemps, au début de la saison dernière au Parc des Princes (1-0), dans un match empoisonné par les accusations de racisme de Neymar envers le défenseur marseillais Alvaro Gonzalez.
Ensuite, porté par les convictions de Sampaoli qui ne renonce jamais à son ambition d’avoir « le contrôle du jeu », l’OM (3e à 10 points du PSG) a plutôt séduit depuis le début de saison.
Payet est revenu au tout premier plan, Milik est de retour de blessure et même Under, annoncé incertain, est dans le groupe.
« Je pense que collectivement, on est meilleurs », a même assuré vendredi le milieu marseillais Rongier. Collectif marseillais contre individualités parisiennes, le feu d’artifice est annoncé pour 20h45.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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