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Sports – L1: Lyon-Marseille arrêté après de nouveaux incidents visant Payet

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Nouvelle soirée noire pour la Ligue 1 dimanche soir: le choc entre Lyon et Marseille a été définitivement arrêté après que le Marseillais Dimitri Payet a été touché au visage par une bouteille lancée par un supporteur de l’OL, lors d’un énième incident dans les stades de Ligue 1 depuis le début de saison.

« Contrairement à ce qui avait été annoncé, l’arbitre a décidé de ne pas faire reprendre la partie, considérant que la sécurité des joueurs n’était pas assurée », a annoncé le speaker du Groupama Stadium de Lyon après deux heures d’interruption.

Cette décision a entraîné un imbroglio mêlant dirigeants lyonnais, marseillais, l’arbitre de la rencontre, la Ligue de football professionnel (LFP) et la préfecture de la région Auvergne/Rhône-Alpes.

Elle scelle en tout cas une nouvelle soirée noire pour la Ligue 1, entachée de nombreux incidents depuis la reprise au mois d’août.

La commission de discipline de la LFP doit se réunir en urgence lundi.

La confusion a longtemps régné dans l’enceinte lyonnaise puisque la décision de reprendre le match avait pourtant été prise et annoncée près de 1h30 après l’incident. Avant l’arrêt définitif annoncé une demi-heure plus tard.

Imbroglio clubs-Ligue-préfecture

« Ma décision sportive a toujours été de ne pas reprendre le match. (Mais) il a été évoqué des troubles à l’ordre public », a expliqué l’arbitre Ruddy Buquet au micro d’Amazon Prime.

L’annonce d’une reprise du jeu avait suscité une passe d’armes épistolaire entre la LFP et les autorités locales.

« La Ligue regrette dans ces conditions la décision de reprise de la rencontre Olympique Lyonnais – Olympique de Marseille par le Préfet de région comme c’était déjà le cas pour AS Saint-Étienne – Angers SCO », a lancé la LFP.

« Le préfet dément fermement les déclarations de la LFP. En aucun cas il n’a pris la décision de reprise du match, qui ne lui appartient pas. Cette décision a été prise par l’arbitre, en présence du préfet, de la vice-Procureure, du DDSP (NDLR: Direction départementale de la sécurité publique) et des présidents de clubs », a rétorqué la préfecture de région sur Twitter.

« La longueur de la décision est incompréhensible », a de son côté estimé le président lyonnais Jean-Michel Aulas, selon qui la reprise annoncée de la partie a provoqué « une réaction extrêmement violente » dans le vestiaire marseillais.

Côté marseillais, on évoque « un coup de bluff » et on assure que « l’arbitre n’a jamais voulu reprendre ».

Jean-Michel Aulas s’est par ailleurs dit « catastrophé » par cet incident, causé par un « individu seul ».

Identifié par les caméras de vidéosurveillance, un individu a été interpellé dans le cadre de ces incidents, puis placé en garde à vue, a appris l’AFP auprès de la police.

Après Nice, Lyon

La rencontre a été interrompue dès la 4e minute: alors que Dimitri Payet s’apprêtait à tirer un corner, il a reçu une bouteille d’eau pleine en plein visage, lancée depuis le virage Nord.

L’arbitre a suspendu la partie et les deux équipes sont rentrées aux vestiaires, alors que Payet se faisait soigner sur le terrain.

Le capitaine phocéen est resté au sol de longues minutes avant de regagner les vestiaires, une poche de glace sur la tempe et une autre dans le cou.

Après l’annonce de la reprise du jeu, les joueurs lyonnais sont alors revenus sur le terrain pour s’échauffer. Mais les Marseillais ne sont jamais reparus sur la pelouse.

Avant même le coup d’envoi, Payet avait été accueilli par des chants d’insultes lors de l’échauffement, émanant des deux virages des supporters de l’OL.

Le milieu de terrain réunionnais avait déjà été touché par une bouteille lors d’un match à Nice en tout début de saison, au mois d’août.

Le match avait alors été interrompu à un quart d’heure du terme, avant d’être rejoué à huis clos et sur terrain neutre. Le club azuréen avait été sanctionné d’un retrait de deux points au classement dont un avec sursis et de plusieurs matches à huis clos à domicile.

En réaction à ces troubles, le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, s’était alors déclaré favorable à sanctionner d’un retrait de points les clubs dont les supporters créent des incidents dans les stades.

« Je fais partie des gens qui pensent que la seule sanction possible pour freiner cet état de fait, que ce soit au niveau des joueurs, des dirigeants, des supporters, c’est la pénalité en points. C’est la seule qui fasse vraiment peur », avait alors affirmé le dirigeant des Gones.

La saison 2021/2022 de Ligue 1 est marquée par de nombreux incidents en tribunes. Des jets de projectiles ont notamment terni le match entre Marseille et le Paris SG, le 24 octobre au stade Vélodrome.

« On ne peut pas laisser des joueurs se faire agresser ainsi. De tels actes doivent entraîner a minima l’arrêt automatique des matchs », a écrit sur Twitter la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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