Coronavirus
Sport et restaurants, la vie presque comme avant grâce à la décrue du Covid-19
Sport en intérieur et service de restauration en salle, compétitions sportives et festivals: les Français ont retrouvé des pans entiers de leur vie d’avant, mercredi, moyennant quelques restrictions, dans un contexte d’évolution « très favorable » de l’épidémie de Covid-19.
Auparavant, « je ne me levais pas avant 10H00 mais là, à 6H30 j’étais debout, la natation c’est ma drogue », explique Bertrand Compin, 73 ans, qui sort, palmes sous le bras, d’une piscine de Strasbourg.
Comme Maxence ravi de retrouver son centre d’escalade à Paris ou Stéphanie ses machines de musculation, bon nombre de Français se sont rués dans les salles de sport et gymnases à leur réouverture mercredi, malgré une capacité d’accueil réduite à 50%.
Contrainte identique pour le service en salle dans les cafés et restaurants qui peuvent désormais accueillir du public à l’intérieur. Pas question en théorie de s’accouder au comptoir et les clients doivent s’inscrire dans un cahier de rappel.
Discussion animée de bon matin au Miromar Café de Meudon (banlieue de Paris) où « revoir des clients fait un bien fou » au propriétaire Karim Benkassa, dépourvu de terrasse, qui trouvait « frustrant de rester fermé tandis que les autres avaient rouvert ».
Les « autres », les établissements avec terrasses, ont pu rouvrir dès le 19 mai, après sept mois de fermeture.
Le Premier ministre Jean Castex a marqué cette étape par une visite au marché de Rungis, « symbole de la reprise » qui s’annonce « extrêmement forte ».
Celle-ci devrait être aussi favorisée par le retour au bureau de nombre de salariés avec la fin du télétravail à 100% et de l’interdiction des pots entre collègues et déjeuners à plusieurs à la cantine.
Sandrine Bellamy, 47 ans, la gérante du restaurant toulousain L’Etourdi(e), proche d’un quartier administratif, est un « peu angoissée » car elle compte sur « la clientèle de bureau pour les repas de midi ».
Parmi les habitués de ce bar à vin, Eric Debodinance, 60 ans, employé commercial, est ravi: « Je prends le café, je vois la lumière et je rencontre des amis, ça fait du bien. Avec les cinémas, les restaurants, on retrouve un peu de liberté ».
Parcs d’attraction, centres de thalasso et casinos participent aussi à la vague de réouvertures, avec des restrictions de fréquentation et des mesures barrière.
« Evolution très favorable »
Mercredi, la jauge des cinémas, musées, théâtres est montée à deux tiers contre un seul tiers le 19 mai.
« Chaussures confortables » aux pieds, Sam Plancke et Coline Mignot, 21 ans, entament un marathon de six heures au Louvre où ils « ont prévu de rester jusqu’à 15H00 » pour y admirer les antiquités gréco-romaines, Michel-Ange et les trésors ottomans.
Au cinéma UGC Opéra, Dominique Duforest, une retraitée de 66 ans s’apprête, avec « Le Discours », à voir son 12e film en trois semaines.
Jauge des deux-tiers et maximum de 5.000 spectateurs s’appliqueront aussi aux festivals, autorisés en configuration assise et en plein air, comme les compétitions sportives: matchs de football et tournoi de Roland-Garros.
Dès jeudi et vendredi, l’Olympia rallumera ses néons pour le festival des Inrocks.
Il faudra attendre le 30 juin pour la fin du couvre-feu et des jauges, seuls les festivals conservant une limite de 4 m2 par festivalier et le pass sanitaire. Les mesures barrières devraient perdurer tout comme la distanciation physique.
Les discothèques verront leur situation réexaminée le 21 juin, jour de la Fête de la musique qui fera profil bas et devra se passer des improvisations au coin de la rue et des mini-concerts devant les bars.
Tous ces allègements ont été permis par une « évolution très favorable » de l’épidémie, y compris dans le Sud-ouest où des signaux d’alerte avaient été relevés la semaine passée et où « on a repris une dynamique à la baisse », s’est réjoui le ministre de la Santé.
Olivier Véran a souligné l' »accentuation de la réduction des contaminations », en baisse de près de 40% « d’une semaine à l’autre », avec environ « 6.000 cas diagnostiqués » chaque jour. A comparer au rythme effréné des nouvelles contaminations qui avaient passé le 1er avril la barre des 35.000.
Ce sont des chiffres « que nous n’avions pas connus depuis l’été dernier. C’est une bonne nouvelle, nous le devons notamment à la vaccination », a souligné le ministre.
Selon les données officielles, quasiment 21% de la population était considérée comme complètement vaccinée au 7 juin et l’objectif de 30 millions de primo-vaccinés (57% de la population adulte) devrait être atteint quelques jours avant la date butoir du 15 juin, selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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