Sports
Rugby / Tournoi des six nations : les Bleus, puissance dix
Champagne! Le jour de gloire est enfin arrivé pour le XV de France qui a remporté samedi le vingt-sixième Tournoi des six nations de son histoire et son dixième Grand Chelem, le premier depuis 2010, après avoir surclassé l’Angleterre (25-13).
Les Bleus du sélectionneur Fabien Galthié et du capitaine Antoine Dupont, deuxièmes en 2020 et en 2021, terminent donc invaincus après avoir battu, tour à tour, l’Italie (37-10), l’Irlande (30-24), l’Ecosse (36-17), le pays de Galles (13-9) et les Anglais.
Pour les Bleus, c’est l’apothéose après douze ans sans titre. C’est aussi une étape sur le chemin qui mène le XV de France vers le Mondial-2023 à domicile.
Galthié aime à répéter qu’il y a des cases à cocher sur « la flèche du temps » vers la Coupe du monde: après avoir battu le pays de Galles à Cardiff, l’Ecosse à Edimbourg et l’Irlande à Dublin, dominé l’Australie « Down Under » pour la première fois depuis 1990 ou triomphé des All Blacks, les Bleus de 2022 n’attendaient plus qu’un titre. C’est désormais chose faite.
Ils pourront franchir une nouvelle étape avec un succès devant les Springboks champions du monde en titre lors de la tournée automnale.
Depuis la fin de la Coupe du monde 2019, achevée en quarts de finale, les Bleus se sont transformés et ont battu tous les grands noms du rugby mondial. A part les Sud-Africains donc.
Une sacrée réussite pour Galthié, déjà Chelemard en tant que joueur en 1997, 1998 et 2002.
Comme ses prédécesseurs Marc Lièvremont (3e en 2008 et en 2009) ou Bernard Laporte (2e en 2000, 5e en 2001), il a remporté le Tournoi à sa troisième tentative.
Mais l’ancien demi de mêlée a surtout réussi ses paris, porté par une génération dorée et imprimé sa patte sur le jeu français, savant alliage de French flair et de rigueur défensive.
Outre les Toulousains champions d’Europe et de France en titre, avec le capitaine et meilleur joueur du monde Antoine Dupont en chef de meute, les Bleus de 2022 peuvent s’appuyer sur les anciens moins de vingt ans, champions du monde 2018 et 2019, qui s’installent peu à peu chez les A (Cameron Woki, Demba Bamba, Jean-Baptiste Gros, Romain Ntamack…), entouré par quelques « grognards » tels le centre Gaël Fickou (27 ans, 71 sélections) ou le deuxième ligne Paul Willemse (29 ans, 23 sélections).
Discipline
Mieux, le XV de France s’est aussi renforcé avec des « ovnis » chers à Galthié, de l’arrière Melvyn Jaminet à l’infatigable ailier Gabin Villière.
Le staff peut, en outre, compter sur des conditions idéales pour faire briller ces joueurs de talent: un encadrement riche et compétent, étoffé par le maître de la défense Shaun Edwards débauché au pays de Galles au nez et à la barbe de la Fédération anglaise, s’est mis au service des 42 joueurs réclamés par Galthié.
Ainsi, à chaque rassemblement, les Bleus peuvent s’entraîner « à balles réelles » en vertue de la convention signée entre la LNR et la FFR. Les clubs, même privés de leurs meilleurs éléments, jouent désormais le jeu après des années de tension entre les deux instances.
Résultat, le XV de France a effectué sa mue et vient d’enchaîner huit succès de rang, le meilleur total de son histoire.
La victoire contre l’Angleterre a été un résumé du rouleau-compresseur bleu dans ce Tournoi: de la maîtrise, des essais de Gaël Fickou (15e), François Cros (40e) ou Antoine Dupont (61e) et beaucoup de discipline (9 pénalités concédées).
Ils ont aussi résisté à leur traditionnelle saute de concentration en tout début de seconde période ou à leur maladresse inhabituelle (12 turnovers, 4 en-avants). Mais, comme souvent, ils ont été héroïques en défense et tenu sans jamais rompre.
A 538 jours du coup d’envoi de la Coupe du monde 2023, les Bleus grimpent en outre à la deuxième place mondiale. Cocorico!
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Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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