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Présidentielle : Sarkozy et Jospin voteront Macron, Le Pen l’attaque sur les retraites

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Emmanuel Macron, grand partisan du « en même temps » de droite et de gauche, a engrangé mardi le soutien de Nicolas Sarkozy et de Lionel Jospin pour le second tour de la présidentielle face à Marine Le Pen, qui l’attaque sur son « obsession » de la retraite à 65 ans.

Les deux finalistes sont engagés dans une rude bataille pour le scrutin particulièrement indécis du 24 avril. Ils tentent d’élargir leur base électorale, notamment à gauche, du côté des électeurs très courtisés du leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, fort de ses 21,95% des voix au premier tour.

L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a justifié son soutien par le fait qu’Emmanuel Macron était « le seul en situation d’agir », invoquant sur Facebook « la fidélité aux valeurs de la droite républicaine » et « la valorisation du travail » par le président sortant.

« Je voterai pour Emmanuel Macron », a affirmé Nicolas Sarkozy, qui n’avait jamais apporté son soutien au premier tour à la candidate LR Valérie Pécresse, au grand dam du parti qu’il avait créé. Après leur déroute dimanche, avec moins de 5% des voix, les Républicains ont lancé un appel aux dons pour rembourser les frais de campagne.

« Deux mouvements de rejets »

Quelques minutes plus tard, Lionel Jospin, l’ancien Premier ministre de cohabitation (1997-2002) de Jacques Chirac apportait lui aussi son soutien au président-candidat: « le pays étant confronté à deux mouvements de rejet, j’écarterai Marine Le Pen et voterai Emmanuel Macron », a-t-il déclaré à l’AFP.

Pour le premier tour, il avait soutenu la socialiste Anne Hidalgo, qui avec 1,75% a fait le pire score de l’histoire de sa famille politique. Lors de la présidentielle de 2002, Lionel Jospin avait été éliminé face à Jean-Marie Le Pen dès le premier tour.

Au lendemain d’une tournée dans le Nord sur des terres populaires qui ont voté massivement Marine Le Pen au premier tour, Emmanuel Macron est attendu mardi dans le Grand-Est.

A Mulhouse, il ira à la rencontre de soignants, puis se rendra à Strasbourg en soirée, deux villes ayant porté dimanche M. Mélenchon en tête avec 35-36% des suffrages.

Assailli toute la journée de lundi sur son projet d’âge de la retraite à 65 ans, Emmanuel Macron a fini par lancer un signal fort vers l’électorat populaire en se disant prêt à « bouger » sur ce totem de son programme, entrouvrant la porte à un âge de départ à 64 ans. Une concession inattendue à treize jours du second tour.

« Obsession »

Mais pour sa rivale RN, qui défend le maintien de la retraite à 62 ans, le président sortant « ira au bout de son obsession » sur la retraite à 65 ans s’il est réélu, voyant dans l’amendement de son projet « une manoeuvre » vis-à-vis des électeurs de gauche.

« Je n’ai aucune confiance dans Emmanuel Macron, mais aucune, et encore moins à dix jours du second tour » de la présidentielle, a-t-elle dit sur France Inter.

« Tous les Français sont extrêmement intelligents, tous ont compris, c’est la manoeuvre d’Emmanuel Macron pour tenter de récupérer, ou en tout cas d’atténuer, l’opposition des électeurs de gauche », a-t-elle estimé.

La candidate RN a aussi dénoncé la « trahison » de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis de ses électeurs, appelés à ne pas donner une voix à l’extrême droite, alors que selon elle Emmanuel Macron a mené « une politique violemment antisociale ».

Marine Le Pen et le leader Insoumis ont attiré au premier tour un électorat jeune et populaire, tandis que le président sortant a fait des scores élevés chez les retraités et les cadres.

A ce stade, l’électorat du chef Insoumis a l’intention de voter « à 34% pour Emmanuel Macron, à 30% pour Marine Le Pen, ce qui est plus qu’en 2017, et à 36% de rester à la maison », selon Brice Teinturier, directeur d’Ipsos.

Soucieuse de lisser son image même si son programme, notamment sur l’immigration, reste radical, la candidate du Rassemblement national a tenu également sur France Inter à se démarquer d’Eric Zemmour, en rejetant la possibilité qu’il fasse partie du gouvernement si elle entrait à l’Elysée.

Avant le premier tour, Emmanuel Macron avait qualifié les deux candidats d’extrême droite de « tandem qui arrive clopin-clopant, qui dit tout et son contraire, qui reste convaincu par les mêmes idées, diviser le pays ».

Marine Le Pen doit tenir une conférence de presse sur le thème de la « démocratie » à Vernon, dans l’Eure, avant d’être l’invitée du journal de 20h00 de TF1.

Politique

Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes

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Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes

C’est officiel, pour Jean-Luc Mélenchon, la Nupes est enterrée, à peine un peu plus d’un an après la formation de la coalition de gauche.

Lors d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise (LFI), a annoncé la fin de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Cette déclaration marque la fin d’une coalition de gauche qui avait été formée il y a un peu plus d’un an.

Les tensions au sein de la Nupes avaient été exacerbées par l’attaque du Hamas en début octobre, ainsi que par le refus de LFI de qualifier l’organisation de terroriste. Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, avait exprimé le « constat du blocage » de la Nupes en raison de « désaccords stratégiques profonds » le 28 novembre.

Jean-Luc Mélenchon a renforcé cette position en déclarant : « Il n’y a plus de Nupes, alors on fait semblant qu’il y en a toujours une (…) Ce qu’on a construit est déjà détruit. » Il a également qualifié les divergences au sein de la gauche de « gamineries, d’enfantillages irresponsables » et a appelé à l’avenir de la gauche en mettant en avant un programme partagé. Il a ajouté : « Nous allons faire l’union populaire avec ceux qui veulent. Ceux qui ne veulent pas font ce qu’ils veulent, les Français trancheront. »

Les signes de l’éclatement de la coalition étaient déjà visibles, avec les députés socialistes votant un « moratoire sur leur participation aux travaux de l’intergroupe » et retirant la mention Nupes de leur nom de groupe parlementaire.

Du côté des Écologistes, les relations n’étaient pas plus chaleureuses, avec Yannick Jadot, sénateur et ancien candidat à la présidentielle, déclarant en mi-octobre que « la Nupes [était] morte ». Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, avait également annoncé la fin de sa participation à la coalition de gauche dès le 12 novembre lors d’une interview sur TF1.

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France

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

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Économie

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024

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Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2024

Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.

Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.

Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.

Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.

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