Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

Présidentielle : Macron et Le Pen s’affrontent par médias interposés

Article

le

presidentielle:-macron-et-le-pen-s’affrontent-par-medias-interposes

Ils ne se quittent plus d’une semelle. Les deux finalistes à la présidentielle Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affrontent vendredi par médias interposés, après un début de campagne d’entre-deux-tours marqué par une quête de proximité pour le président-candidat, une recherche de crédibilité pour la candidate d’extrême droite.

Après son premier grand meeting depuis le premier tour, jeudi soir à Avignon, la candidate RN enchaîne à partir de 07h45 les matinales sur France Bleu Vaucluse, puis France Bleu Provence avant de passer sur RMC-BFMTV depuis Avignon. Elle sera ensuite en déplacement dans la région.

Dans le même temps, le président sortant, qui était la veille au Havre pour parler écologie, sera l’invité de franceinfo pendant une heure en matinée, avant France 2 le soir. Gros duel médiatique à distance en perspective sur deux candidats, deux projets, deux France radicalement opposés.

A neuf jours du scrutin, le président sortant garde l’avantage dans les intentions de vote (de 53 à 55%) mais avec une marge moindre qu’il y a cinq ans (64/36%). Et avec toujours plusieurs inconnues, notamment le niveau de l’abstention et le report des 21,95% de voix qui se sont portées dimanche sur le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon.

Cette campagne d’entre-deux-tours ne ressemble en rien à celle du premier, qui s’était déroulée dans l’ombre de la guerre en Ukraine qui avait beaucoup mobilisé le président-candidat.

Il n’avait fait qu’un seul meeting, peu de déplacements et s’était refusé à débattre avec les 11 autres prétendants à l’Elysée, déclenchant la colère de ses adversaires, qui l’avaient accusé de vouloir « enjamber » le scrutin en les contraignant de boxer dans le vide.

Depuis le début de la semaine, Emmanuel Macron a considérablement allégé son agenda diplomatique. Il multiplie les immersions en région dans le Nord, en Alsace et en Normandie avant un grand meeting samedi à Marseille, avec des rencontres et échanges parfois vifs à l’occasion de longs bains de foule.

« France des oubliés »

Changement de ton et de rythme aussi pour Marine Le Pen qui depuis plusieurs semaines menait une campagne à bas bruit, favorisant les déplacements dans de petites localités de la « France des oubliés » autour de la thématique du pouvoir d’achat.

Et laissait les propos les plus radicaux sur l’immigration à son rival d’extrême droite Eric Zemmour, elle tentait ainsi de lisser son image tout en conservant un programme de rupture.

Depuis lundi, elle va de média en média et a fait des conférences de presse sur la réforme des institutions et la diplomatie, deux sujets régaliens par excellence.

Tout a en effet changé après le premier tour. « On est à front renversé: Emmanuel Macron va chercher dans cette campagne à rétablir une image de proximité qu’il n’a pas et Marine Le Pen va chercher à conforter, installer une image de crédibilité qu’elle a moins que Macron », indique Bernard Sananès, président de l’institut de sondage Elabe.

Même constat pour la directrice générale d’Odoxa Céline Bracq: « Emmanuel Macron se dit: +c’est le moment de prendre des risques+ et pour elle, ce n’est pas le moment de prendre des risques. Elle a tendance à amplifier sa stratégie de premier tour, à savoir une Marine Le Pen qui rassemble, qui ne fait pas peur et qui peut être appréciée ».

« Faire oublier ce qu’est le RN »

« Elle fait tout pour ne pas prendre le risque de réactiver cette image de candidate dangereuse », a ajouté cette responsable. « Elle ne met plus Le Pen (sur les affiches), elle efface tous les signes, dans ses tracts elle parle à peine d’immigration. Elle veut faire oublier ce qu’est le RN ».

Enfin, en pleine campagne pour le second tour, Emmanuel Macron reprendra vendredi son rôle de président pour inspecter le chantier de Notre-Dame de Paris, trois ans jour pour jour après l’incendie de la cathédrale le 15 avril 2019. Une manière de marquer la différence avec sa rivale grâce à son statut de chef d’Etat, toujours aux commandes.

L’occasion aussi de montrer le travail entrepris à l’aune de sa promesse, lancée comme un défi juste après l’incendie, de reconstruire le monument en cinq ans. Depuis, l’objectif a été un peu revu à la baisse.

Le chantier ne sera pas achevé en cinq ans mais le monument doit être rendu au culte pour le 16 avril 2024, jour où doit être de nouveau célébrée une première messe dans la nef.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Article

le

"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

Lire Plus

Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

Article

le

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

Lire Plus

France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

Article

le

Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

Lire Plus

Les + Lus