Politique
Politique : Dernier jour du quinquennat Macron 1, en attendant le casting du second

Une page se tourne vendredi avec la fin du premier quinquennat Macron. Mais persiste l’attente de la nomination du prochain Premier ministre, chargé de donner un nouvel élan pour les élections législatives de juin.
Quand le Premier ministre Jean Castex apportera-t-il sa lettre de démission au chef de l’Etat? Ni l’Elysée ni Matignon n’ont donné d’indication, alors que rien ne l’oblige constitutionnellement à quitter son poste avant le coup d’envoi du second quinquennat.
Ce week-end, Jean Castex a un dernier déplacement à son agenda: conduire la délégation française pour la canonisation dimanche au Vatican de l’explorateur puis ermite Charles de Foucauld.
Dès lors, le scénario d’un départ en début de semaine prochaine semble se dessiner. « La démission interviendra lundi », croit savoir un responsable de la majorité.
Reste ensuite à savoir si son successeur sera nommé dans la foulée et dans quel délai la nouvelle équipe gouvernementale sera formée.
En attendant, Jean Castex a fait ses adieux au personnel de Matignon mercredi, puis jeudi soir aux ministres, conviés à un buffet dans les jardins avec leurs conjoints.
« N’oubliez jamais que nous ne sommes que des serviteurs! L’action politique est une action collective. Les ambitions sont légitimes mais elles ne valent que si elles sont au service du collectif », a-t-il dit, selon un participant, aux ministres qui lui ont offert une ovation debout et un maillot de rugby.
Le futur chef du gouvernement –une femme a priori, selon des confidences de proches du président– devrait donc être à pied d’oeuvre pour un premier Conseil des ministres mercredi ou les jours suivants.
Un « techno » à Matignon ?
Mais, dans l’absolu, tout est possible, d’autant plus que le chef de l’Etat se pose toujours volontiers en « maître des horloges » et du suspense.
« C’est une coutume, une tradition républicaine qui veut que le Premier ministre présente sa démission lorsqu’un nouveau président de la République est élu. Il n’y est pas obligé mais c’est une tradition républicaine », explique à l’AFP Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l’université Panthéon-Sorbonne.
En cas de réélection, il peut le faire dès le lendemain du scrutin –c’est le cas au sortir d’une cohabitation– ou au début du nouveau mandat.
En théorie, le Premier ministre peut aussi expédier les affaires courantes jusqu’aux législatives des 12 et 19 juin.
Il remettra alors sa démission au président au lendemain du scrutin. « Ce n’est pas une règle écrite, mais c’est l’usage qui a toujours été respecté depuis 1958 », note le constitutionnaliste, en rappelant le précédent de Georges Pompidou après la réélection du général de Gaulle en 1965.
Emmanuel Macron a assuré lundi à Berlin qu’il savait déjà qui serait son prochain Premier ministre, doté selon lui d’un profil « social », « écologique » et productif ».
La ministre du Travail Elisabeth Borne, la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay, l’ex-ministre socialiste des Affaires sociales Marisol Touraine…. Plusieurs noms au profil « techno » circulent.
« La partie n’est pas jouée même si les +techno+ tiennent la corde », assure un ténor de la majorité, qui plaide pour un Premier ministre plus politique à l’approche des législatives.
Certains appellent le chef de l’Etat à ne plus tarder alors que les forces de gauche, réunies derrière Jean-Luc Mélenchon, occupent le devant de la scène en ce début de campagne.
« Nommer plus tard le Premier ministre peut permettre d’avoir un petit effet de souffle à l’annonce du nouveau gouvernement », estime Benjamin Morel, maître de conférence en droit public à l’université Paris 2.
« Mais vous ne renverserez pas la table » si le choix se porte sur « des personnalités assez peu marquantes dans l’opinion », met-il en garde.
Durant la semaine, Emmanuel Macron a partagé son temps entre la préparation du second quinquennat et de nombreux appels avec les dirigeants étrangers, qui tenaient à le féliciter pour sa réélection.
Après un long échange mardi avec le président chinois Xi Jinping, il a notamment parlé avec les dirigeants de l’Union africaine, son homologue ivoirien Alassane Ouattara et le Premier ministre irakien Moustafa Al-Kazimi. Sans oublier le Premier ministre canadien Justin Trudeau, avec lequel il a réaffirmé « l’attachement à l’étroite coordination qui prévaut depuis le début du conflit en Ukraine entre partenaires du G7 ».
France
Retraites : la motion de censure transpartisane est rejetée pour 9 voix !

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet vient d’annoncer à la tribune de l’Assemblée le rejet la motion de censure transpartisane déposée par le groupe LIOT, à neuf voix près de la majorité absolue requise pour qu’elle soit adoptée ; soit avec 278 voix « pour » exprimées.
Avec 278 voix favorables à la motion de censure déposée contre le gouvernement, sur les 287 requises, les députés n’ont pas renversé le gouvernement d’Elisabeth Borne. Le vote pour la deuxième motion de censure, déposée par le RN, a débuté au Palais Bourbon.
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Politique
Après un canular, le compte Instagram d’Elisabeth Borne a atteint « exactement 49,3 k abonnés »

La réforme des retraites continue de faire parler d’elle, même lorsqu’il s’agit de canulars sur les réseaux sociaux. Ce dimanche 19 mars, un internaute a lancé une blague sur Twitter qui a fini par se propager à grande vitesse, jusqu’à atteindre le compte Instagram de la Première ministre, Elisabeth Borne.
Le tweet de @EstChauve était simple : « Si ce tweet atteint 50 likes, j’envoie 27 000 faux abonnés à Elisabeth Borne pour qu’elle ait exactement 49,3 k abonnés. » L’objectif était de faire référence à l’article 49.3 de la Constitution, utilisé par la Première ministre pour faire passer la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.
Si ce tweet atteint 50likes, j’envoie 27k faux abonnés a Borne pour qu’elle ai exactement 49.3k abonnés..
🏴☠️ pic.twitter.com/CJvkavlUXC
— mlz13 🇲🇽 (@EstChauve) March 19, 2023
Le succès de cette blague a été fulgurant. En quelques heures, le compte Instagram d’Elisabeth Borne a gagné 37 000 nouveaux abonnés, pour atteindre le chiffre exact de 49,3 k. La référence était claire, et l’internaute a félicité la cheffe du gouvernement pour son sens de l’humour.
Cependant, l’équipe d’Elisabeth Borne n’a pas apprécié cette plaisanterie. Le compte Instagram de la Première ministre a été passé de public à privé, afin de limiter l’afflux de faux abonnés. Le nombre d’abonnés a ensuite diminué, jusqu’à revenir à un chiffre plus raisonnable.
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Politique
Retraites : Aurélien Pradié (LR) votera la motion de censure transpartisane

Le député, Les Républicains du Lot, a annoncé lundi qu’il voterait la motion transpartisane déposée contre le gouvernement, estimant que c’est «la seule porte de sortie» à cette crise politique.
C’est la décision d’un «patriote» qui «ne supporte plus de voir le spectacle d’affaiblissement démocratique» et qui «pense que la vraie responsabilité, c’est de sortir du chaos». C’est ainsi qu’Aurélien Pradié, député LR du Lot, a justifié sa décision de finalement voter la motion de censure transpartisane déposée par le groupe Liot, cosignée par des députés de la Nupes.
Un choix qui «n’engage pas de projet commun avec ceux qui voteront cette motion de censure», a poursuivi sur Europe 1 celui qui s’est toujours opposé à la réforme des retraites portée par le gouvernement. Manière de répondre au patron du groupe LR à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix, , estime ce matin que s’«associer à l’extrême gauche n’aurait aucun sens». À cela, Aurélien Pradié rétorque : «L’heure n’est plus à nos guéguerres internes. La décision que je prends est tout sauf politicienne.» En ajoutant avoir «rarement eu conscience d’une responsabilité comme celle-ci» : «Je le fais car je pense que c’est la seule porte de sortie.»
Estimant toutefois que cette motion de censure est une «étape» qui «ne suffira pas» pour «sortir du chaos», le député de droite a fustigé un projet de loi «empoisonné» : «La macronie n’a pas compris ce qu’il se passait. S’il faut passer l’électrochoc de la motion de censure, je l’assumerai : j’apporte ma voix au peuple qui se sent méprisé.»
Selon lui, une «dizaine» et peut-être plus de députés LR pourraient également voter la motion de censure. Ce 20 mars matin, les députés LR Maxime Minot et Pierre-Henri Dumont ont d’ores et déjà annoncé que ce serait leur cas.
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