France
Plus de 156 tonnes de drogues ont été saisies en France en 2022, annonce Gérald Darmanin

156,7 tonnes de drogues ont été saisies en 2022, soit une augmentation par rapport à l’année précédente. Les autorités intensifient leur lutte contre les trafiquants, en particulier ceux en provenance des Antilles et de la Guyane.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé aujourd’hui des chiffres « historiques » concernant la lutte contre les stupéfiants en France. En 2022, les autorités ont saisi 156,7 tonnes de drogues, un chiffre en augmentation par rapport à l’année précédente. Cette saisie record est le fruit d’une lutte sans relâche menée contre les trafiquants de drogue par les forces de l’ordre.
Le bilan de cette année de lutte contre les drogues est sans appel : les autorités ont saisi 128 tonnes de cannabis, plus de 27 tonnes de cocaïne, 1,4 tonne d’héroïne et 273 kilos de drogues de synthèse. Ces chiffres représentent une augmentation significative par rapport à l’année précédente. De plus, 37 510 trafiquants de stupéfiants ont été mis en cause, soit près de 5% de plus que l’année précédente.
Le ministre de l’Intérieur a également souligné que plus de la moitié de la cocaïne saisie provenait des Antilles et de la Guyane. Pour lutter contre ces réseaux, une antenne spécifique de l’office antidrogue, composée de 25 policiers, va être créée au port du Havre. Tous les vols en provenance de Cayenne et à destination de Paris font par ailleurs l’objet de contrôles. Ces contrôles ont permis d’interpeller 170 mules et d’empêcher plus de 4 000 personnes de prendre l’avion.
Le ministre de l’Intérieur a présenté ces chiffres aux côtés du garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, et du ministre de l’Action et des Comptes publics, Gabriel Attal. Ces chiffres montrent que la France est plus que jamais engagée dans la lutte contre les stupéfiants et le trafic de drogue. C’est un message fort envoyé aux trafiquants : leur activité illégale ne sera pas tolérée et les forces de l’ordre seront toujours mobilisées pour les arrêter.
France
Réforme des retraites : nouvelle journée de mobilisation avec des perturbations à prévoir

Les opposants à la réforme des retraites appellent à une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 28 mars. Pour cette dixième journée d’action, environ 150 rassemblements sont prévus dans toute la France.
Les autorités prévoient un total de 650 000 à 900 000 manifestants, dont 70 000 à 100 000 à Paris. Les syndicats, qui ont décidé de poursuivre leur mouvement, n’hésitent pas à perturber les secteurs de transport et de carburant.
Une forte présence policière a été annoncée pour assurer la sécurité de la journée. En effet, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé le déploiement de 13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris, en raison de la présence possible de « plus de 1 000 éléments radicaux ». Cette présence est inédite et démontre l’importance de l’enjeu pour les autorités.
Côté transport, la circulation des trains reste perturbée, avec notamment trois TGV sur cinq et un TER sur deux. Les RER seront également touchés, avec 40 % des RER supprimés sur les lignes A et B à Paris. Les lignes de métro connaîtront également des perturbations, sauf sur les lignes automatisées 1 et 14 et sur la 3bis, la 7bis et la 9.
Les automobilistes ne seront pas épargnés, avec 15 % des stations-service à court d’au moins un carburant. Les deux tiers des raffineries ont arrêté leur production, ce qui a entraîné des pénuries de carburants notamment dans l’Ouest et le Sud.
Enfin, dans l’enseignement primaire, environ 30 % des professeurs seront en grève selon la FSU, principal syndicat.
Cette nouvelle journée de mobilisation intervient après la manifestation du 24 mars dernier qui a rassemblé plus de trois millions de personnes selon les syndicats. Les autorités craignent des violences et appellent chacun à faire preuve de calme.
France
Réforme des retraites : la popularité de Macron en nette baisse, selon un sondage

Le président de la République chute à 28% d’opinion positive, selon un sondage BVA pour RTL.
Emmanuel Macron n’a jamais été aussi impopulaire depuis 2018. La cote de popularité d’Emmanuel Macron s’effondre de 6 points en mars par rapport à février, avec 28% d’opinion positive, selon un sondage BVA pour RTL effectué en pleine contestation de la réforme des retraites et publié lundi 27 mars. Il s’agit du plus bas niveau atteint par le chef de l’Etat dans ce baromètre depuis novembre 2018 et le début de la crise des gilets jaunes.
La Première ministre Elisabeth Borne perd, elle aussi, deux points en un mois, avec 28% des sondés disant nourrir une bonne opinion de son action, soit son plus mauvais résultat depuis son accession à Matignon en mai 2022. À la veille d’une dixième journée d’action dans toute la France, le sondage montre aussi un léger tassement de l’opposition à la réforme des retraites : 57% des personnes interrogées pensent qu’il ne faut pas mettre en œuvre cette réforme, contre 61% au début du mois de mars.
Plus de deux tiers des sondés se disent aussi opposés au report de l’âge légal de départ à 64 ans, prévu par le texte qui est actuellement aux mains du Conseil constitutionnel.
Enquête menée les 24 et 25 mars auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, avec une marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.
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France
Gérald Darmanin annonce un dispositif de sécurité « inédit » mardi, avec 13 000 policiers et gendarmes mobilisés

Le ministre de l’Intérieur s’est exprimé lors d’une conférence de presse, à la veille de la 10e journée de manifestations nationales à l’appel de l’intersyndicale.
Un important dispositif de sécurité sera déployé ce mardi en France, à l’occasion de la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, 13 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 5 500 à Paris. Le ministre a également appelé au calme et a prévenu que plus de 1 000 éléments radicaux, dont certains viennent de l’étranger, pourraient être présents dans la capitale, ainsi que dans d’autres villes de France comme Lyon, Rennes, Nantes, Dijon et Bordeaux.
Ces personnes, issues de l’ultragauche et de l’extrême gauche, pourraient selon lui mener des actions violentes pour « déstabiliser les institutions et mettre la France à feu et à sang ». Le ministère de l’Intérieur a dénombré depuis le 16 mars, 114 actes de vandalisme contre des permanences, 128 contre des bâtiments publics, 2 179 incendies volontaires, ainsi que 891 policiers et gendarmes blessés.
Le week-end dernier, la manifestation non autorisée contre des retenues d’eau à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, a donné lieu à de violents affrontements entre les gendarmes et les manifestants. Le ministre a déploré que 47 gendarmes aient été blessés, ainsi que deux manifestants dont le pronostic vital est engagé.
Ce déploiement massif de forces de l’ordre s’explique par l’anticipation de « risques très importants à l’ordre public ». Les autorités appellent donc à la vigilance et au respect des consignes de sécurité pour que les manifestations se déroulent dans le calme et la sérénité
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