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Mimi Marchand condamnée pour chantage : un an avec sursis requis dans l’affaire Le Marchand

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La papesse de la presse people a été jugée pour avoir exercé une pression insidieuse sur l’animatrice, révélant les dessous troubles d’un système basé sur la manipulation.

Le tribunal correctionnel de Paris a requis une peine d’un an de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende à l’encontre de Mimi Marchand, figure incontournable de la presse people. La septuagénaire est accusée d’avoir tenté de mettre sous emprise Karine Le Marchand en utilisant des photos compromettantes de sa fille mineure.

Les faits remontent à février 2020, lorsque l’agente de communication a contacté l’animatrice pour lui annoncer qu’un photographe inconnu proposait des clichés de son adolescente sortant de garde à vue. Mimi Marchand affirmait alors avoir bloqué la transaction en versant 3 000 euros au paparazzi. En réalité, les images avaient été commandées par l’un de ses collaborateurs habituels, Sébastien Valiela.

Karine Le Marchand, reconnaissante, avait remboursé une partie de la somme avant de réaliser qu’elle était victime d’une manœuvre calculée. Selon l’accusation, cette fausse aide visait à placer l’animatrice dans une position de redevabilité, permettant à Mimi Marchand d’exercer une influence persistante sur ses choix professionnels.

Lors des débats, la défense de Karine Le Marchand a dénoncé des méthodes comparables à celles d’une « mafia », loin de l’image d’une femme âgée naïve présentée à l’audience. L’animatrice, exaspérée, a également évoqué les dérives du milieu people : filatures incessantes, pièges médiatiques et intrusion dans sa vie privée.

La procureure a fustigé un système « malhonnête et amoral », soulignant que Mimi Marchand avait institutionnalisé cette stratégie pour s’assurer la loyauté de nombreuses personnalités. Outre sa condamnation, des peines ont également été requises contre un policier et le photographe Valiela pour violation du secret professionnel et recel.

L’affaire a également mis en lumière un dossier annexe impliquant l’artiste Piotr Pavlenski, dont l’interpellation avait été communiquée au même paparazzi. Une audience marquée par des rebondissements, illustrant les zones d’ombre d’un univers médiatique où information et chantage se confondent trop souvent.

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