Mèze
Mèze – Une première : Thierry Baëza baisse les indemnités des élus
Thierry Baëza et la nouvelle majorité municipale mézoise ont voté ce vendredi 17 décembre 2021, d’importantes économies pour la commune.
C’est une première sur le bassin de Thau ! Les élus du groupe Agir pour Mèze ont voté la baisse de l’enveloppe des indemnités des élus. Thierry Baëza a aussi pris cette semaine plusieurs décisions permettant à la Ville de Mèze de faire des énormes économies sur les quatre prochaines années. Explications…
Baisse des indemnités des élus
Ce vendredi 17 décembre 2021 avait lieu à 18h à la salle la République à Mèze, le premier conseil municipal depuis l’installation de la nouvelle majorité municipale. À l’ordre du jour au point 5, se trouvait la fixation des indemnités du maire, des adjoints et des conseillers municipaux délégués.
Alors que l’enveloppe des indemnités des élus s’élevait à 180 832 € pour l’année et l’ensemble des élus, la majorité municipale a voté une baisse de 11 158 €, ramenant l’enveloppe des indemnités des élus de la Ville de Mèze à 169 674 €.
Cette décision fait suite à un engagement pris devant les électeurs mézois lors de la dernière campagne municipale. Cette baisse votée en conseil municipal devrait faire économiser 44 632€ à la commune sur l’ensemble du mandat de Thierry Baëza.
À noter que l’ensemble des élus minoritaires se sont abstenus.
Du côté d’Henry Fricou la baisse des indemnités des élus est jugée « insuffisante » pour l’ancien maire de Mèze. Ironie ? Humour ? Difficile de comprendre cette déclaration. En effet, lors de sa dernière prise de fonction en juillet 2020, Henry Fricou avait augmenté quelques jours après sa réélection, son indemnité de maire de 30% passant de 2591€ à 3356€ par mois. Ainsi qu’une augmentation de 25% pour ses adjoints en pleine crise économique et sanitaire.
Concernant Gilles Phocas, il aurait souhaité « comme c’était dans un programme », nous explique-t-il, seulement quatre ou cinq adjoints dans cette majorité municipale pour faire plus d’économies.
Suppression du poste de directeur de cabinet
Quelques jours avant de voter la baisse des indemnités des élus en conseil municipal, Thierry Baëza a décidé de supprimer purement et simplement le poste de directeur de cabinet de la Ville de Mèze. Le nouveau maire compte s’investir pleinement dans sa nouvelle mission et n’a pas l’intention de déléguer sa charge de travail sur un directeur de cabinet payé par le contribuable mézois.
Là aussi c’est une énorme économie que devrait faire le contribuable mézois. Sous le mandat de l’ancien maire de Mèze, Henry Fricou, le coût annuel de l’ancien directeur de cabinet était de 34 605€ + 5000 € de frais de véhicule. Soit un total de 39 605€ par an.
Avec cette nouvelle décision prise par Thierry Baëza, la Ville de Mèze devrait économiser 156 000€ sur l’ensemble du mandat.
Suppression du véhicule de fonction du maire
Thierry Baëza a aussi décidé de se passer de la voiture de fonction qu’Henry Fricou s’était octroyée. En effet, le nouveau maire se déplacera avec son véhicule personnel et n’a pas l’intention d’utiliser un véhicule payé par le contribuable mézois.
Le coût du véhicule de location qu’Henry Fricou s’était mis à disposition était de 306,94/mois soit 3683€/an. Cette suppression va faire économiser 14 733€ à la commune.
Au total, avec la baisse des indemnités des élus, la suppression du poste de directeur de cabinet, et la suppression du véhicule de fonction du maire, ce sont 215 365€ qui vont être économisés durant les quatre prochaines années sur le train de vie des élus de la Ville de Mèze.
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Mèze
Mèze : une opposition absente, les mèzois lâchés face aux hausses tarifaires
Alors que les habitants de Mèze subissent des hausses successives du tarif de l’eau, l’attitude de l’opposition locale interroge. Entre absences et votes en faveur de Sète, les mézois paient le prix d’un manque de défense de leurs intérêts.
Le jeudi 19 décembre, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) a été marqué par un débat houleux sur les tarifs de l’eau. La majorité mézoise, menée par le maire Thierry Baëza, a dénoncé avec force une nouvelle augmentation de 2 %, venant s’ajouter à celles de 2022 et 2023. Depuis 2019, la facture des mèzois a ainsi grimpé de 20,6 %, tandis que les sétois bénéficient d’une baisse cumulative de 15,1 %. Ce contraste saisissant a fait bondir les élus mèzois, qui dénoncent une « injustice flagrante ».
« Rien ne justifie cette hausse, si ce n’est une volonté manifeste de pénaliser la régie de l’eau de Mèze », a martelé Thierry Baëza. Selon la municipalité, les infrastructures de la ville affichent pourtant un faible taux de pertes et une gestion reconnue pour son efficacité. « Pourquoi les mèzois doivent-ils financer les baisses appliquées à Sète ? Cette décision, imposée sans concertation, accentue un sentiment d’injustice déjà nourri par des charges en constante augmentation depuis 2017 », a ajouté le maire de Mèze.
Cependant, une source de frustration supplémentaire réside dans l’attitude de l’opposition mézoise. Nicolas Goudard, élu d’opposition et membre de « Mèze Demain », unique représentant de cette opposition à siéger au sein du conseil communautaire aux côtés de la majorité municipale, suscite des interrogations quant à son engagement envers ses concitoyens.
Après avoir voté en 2023 en faveur d’une précédente augmentation des tarifs, il s’est distingué par son absence lors du dernier conseil communautaire, ainsi que tout au long de l’année écoulée, tout en continuant à percevoir ses indemnités, précise la majorité municipale. De surcroît, ses prises de position répétées en faveur du maire affairiste sétois, condamné et interdit d’exercer les fonctions de maire et de président de la SAM, suscitent l’étonnement.
La majorité mézoise exprime aujourd’hui sa volonté de reprendre la gestion de l’eau, transférée à la SAM sous l’ancien maire Henry Fricou. Ce dernier est par ailleurs visé par une enquête judiciaire, qui a conduit ces dernières semaines à plusieurs perquisitions dans des entreprises privées et des administrations publiques. Les détails de ces investigations seront approfondis dans un prochain article de notre rédaction.
Dans ce climat tendu, les mèzois expriment en nombre croissant leur inquiétude sur les réseaux sociaux face à des hausses tarifaires qu’ils jugent insoutenables. L’équité entre les communes de l’agglomération est de plus en plus remise en question, tout comme la responsabilité des élus, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. Ils demandent désormais des actions concrètes pour mettre un terme à une situation qu’ils considèrent profondément injuste.
Bouzigues
Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault
Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.
Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.
Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.
Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.
Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.
Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.
Résultats détaillés :
Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.
Mèze
Élections législatives : Manon Bouquin (RN) en tête dans la 4ème circonscription de l’Hérault
Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, arrive en tête du premier tour des élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Hérault avec 35 216 voix, soit 29,25 % des inscrits.
Manon BOUQUIN, candidate du Rassemblement National (RN), arrive en tête du premier tour des élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Hérault avec 35 216 voix, soit 29,25 % des inscrits et 41,26 % des voix exprimées.
Le Rassemblement National marque une nette progression par rapport à 2022, où Manon Bouquin avait récolté 13 633 voix, soit 22,71 % des suffrages. Cette année, elle a gagné 21 583 voix supplémentaires, consolidant ainsi sa position de leader dans cette circonscription. Cette avancée significative démontre une mobilisation accrue de l’électorat en faveur du RN, malgré le climat politique tendu et les nombreux défis socio-économiques.
Le député sortant du Nouveau Front Populaire, Sébastien ROME, arrive en seconde position avec 28 171 voix, soit 23,39 % des inscrits et 33,00 % des voix exprimées. Comparé à 2022, où il avait obtenu 16 841 voix (28,06 %), Sébastien ROME a certes augmenté son nombre de voix de 11 330, mais il accuse une baisse de près de 4,67 % en pourcentage des inscrits. Cette baisse relative en pourcentage peut s’expliquer par une concurrence électorale plus féroce et une forte poussée du RN au niveau national.
Jean-François ELIAOU, candidat macroniste, se classe troisième avec 19 260 voix, représentant 15,99 % des inscrits et 22,56 % des voix exprimées. En 2022, il avait obtenu 12 527 voix (20,87 %), ce qui montre une augmentation de 6 733 voix. Cependant, en termes de pourcentage des inscrits, il enregistre une baisse de 4,88 %. Cette diminution pourrait être attribuée à la fragmentation de l’électorat centriste et à une campagne qui n’a pas réussi à capter suffisamment de nouveaux soutiens.
Florence LARUE, a recueilli 886 voix, soit 0,74 % des inscrits et 1,04 % des voix exprimées. Cette faible performance souligne la difficulté pour les candidats de l’extrême gauche à s’imposer dans un paysage électoral dominé par des partis plus grands.
Bleuette SIMON, candidate de Reconquête!, obtient 1 822 voix, soit 1,51 % des inscrits et 2,13 % des voix exprimées. Sa performance, bien que modeste, montre une légère présence de l’idéologie d’Éric Zemmour dans cette circonscription.
Le taux de participation dans la 4ème circonscription de l’Hérault a atteint 73,30 %, une nette amélioration par rapport aux élections législatives précédentes. Le premier tour des élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Hérault a révélé un paysage politique en transformation, avec une nette progression du Rassemblement National et une légère érosion des soutiens pour les candidats du Nouveau Front Populaire et d’Ensemble. Le second tour s’annonce donc très disputé, chaque voix comptant pour déterminer l’issue de ce scrutin crucial. Les électeurs devront choisir entre la continuité avec le Nouveau Front Populaire et le changement radical proposé par le Rassemblement National.
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jean claude reilles
20 décembre 2021 at 8 h 12 min
bravo Mr le maire. le maire de sete devrais prendre votre exemple.